jericho a écrit:
A vrai dire, j’ai très souvent lu l’othographe glas (ou moins autant voir plus que glaz) dans le Porzay et dans la presqu’île de Crozon, où je travaille les saisons d’été depuis 5 ans. Il s’agit principalement des ti glas, ou des ty glas. Je n’ai d’ailleurs jamais vraiment compris pourquoi c’était tantôt la forme ti, tantôt la forme ty qui était employée pour désigner la maison. A moins qu’il ne s’agisse d’un exemple entre orthographe trad. et orthographe unifiée ?
En ce qui me concerne, il me semble avoir lu/vu une majorité de
glaz (et c'est cette forme qui m'a le plus marqué l'esprit).
De la même façon,
ti (orthographe unifiée) me semble prédominant. Je ne me rappelle pas avoir jamais vu ce mot orthographié
ty... Cette dernière écriture est un peu curieuse, dans la mesure où la lettre "y" est d'un usage très récent en breton. Dans les anciens textes et dans certaines formes d'écritures dialectiales, elle est même complètement absente et remplacé par le "i" (ainsi on lit souvent
iaouank, "jeune", au lieu de
yaouank en
peurunvan).
jericho a écrit:
J’en doute. De tout ce que j’ai pu lire dans les bouquins ou sur le net, il semble qu’il y ait un certain consensus sur la question. Alors si glas ne peut désigner que le bleu en léonard ou en trégorrois, il ne reste plus que le breton de Cornouaille et le Vannetais (j’exclue le breton de Batz). Ca fait un peu léger pour un consensus non?
Sauf que 50% du breton parlé actuellement est du dialecte breton de Basse Cornouaille... et le breton unifié (celui qui est appris dans les écoles Diwan et tend à devenir LE breton moderne) est un dérivé de ce dernier et du léonard.
Le vannetais peut être presque considéré comme mort : le dernier locuteur de naissance est mort depuis belle lurette, ce dialecte n'est que très peu enseignée et quasiment plus parlé. Et la situation est la même pour le breton de Batz, qui s'est éteint spontanément il y a un petit moment.
... Mais bon, il est tout à fait possible que je me trompe. Je n'ai pas la science infuse dans ce domaine et ma connaissance du breton se limite à mes lectures et aux bretonnants que j'ai fréquenté.