Toutes mes condoléance pour ton amie. Meme si je ne te connais pa, je compartis.

Que dire? A part compatir.

Je ne suis cependant pas friand du partage des douleurs avec les "inconnus", en effet si on part de se principe " pleurer pour tout ceux vivant dans la souffrance et mourant" on se met soi même dans la souffrance, il arrive parfois que l'on peut encore plus souffrir psychiquement que la ou les personnes concernées, tout ça par compassion.
Ce genre de souffrance est normal envers des personnes familières (dans ton cas on peut considérer une amie familière) pour les personnes ayant un sens de l'humanité normal. Souffrir pour des personnes qu'on ne connait pas ou qu'on à pas connu est plus difficile, la souffrance peut être là mais ne sera pas la même que envers quelqu'un de familier.

Tout ça pour dire, que l'on compatit avec toi, mais que nos émotions seront difficilement à la hauteur des tiennes. Je pense cependant, que écrire ce genre de choses içi, est un moyen de se libérer du poids de tes émotions.
Sache que chaque personne te lisant, ayant une certaine compassion, porterons, aussi petit que c'est, une partie de ce poids avec toi.

Amicalement,

Que dire ?

Que ta pauvre amie est décédée de coups portés en des circonstances non pas conjugales, mais parentales. Il s'agit d'une situation horrible.

La justice doit intervenir immédiatement, par l'intermédaire de la police judiciaire et du Procureur de la république.

Si ta copine est morte des coups reçus par sa mère, voire sous la connaissance de tiers, il s'agit d'un cas de justice d'assises.

SI rien n'a été fait, il est de ton devoir d'avertir la justice.

Je ne sais pas comment c'est en belgique, mais en France les procédures judiciaires prennent une éternités.

Personnellement je n'aime pas le terme "Justice" qui sous entend une décision juste, pour moi la justice ce n'est pas une application de loi et tout les défauts quel peut comporter.

Je compatis également, Louna...

J'ai moi-même un ami d'enfance qui s'est suicidé ( à 17 ans ) et visiblement, c'était parce que sa mère ne s'en est pas vraiment occupé, et qu'il ne s'entendait pas avec le nouveau petit ami de celle-ci...
J'ai également appris ( mais bien après, évidemment ) qu'elle le laissait enfermé dans la maison des journées entières, tout seul, alors qu'il était petit, pour aller rejoindre son amant du moment... enfin de genre de choses...
Après cela, il faisait des fugues et quelques actes de petites délinquance, comme on dit, mais je n'en connaissais pas à ce moment-là la cause exacte, et je n'en avais connaissance que d'assez loin...

Nos routes c'étaient séparées, nous n'avions pas les mêmes amis, mais je le recroisais de temps en temps, et je me dis que si j'avais été plus ouverte et attentive, j'aurais peut-être pu l'amener à me parler de ce qu'il vivait et l'aider...
C'est sans doute mon plus grand remord... mais on ne revient pas sur le passé...

Edit : j'avais mal lu le message. Oups. Désolé.

Désolé, j'avais mal lu/interprété le message.

Pour en revenir à ce fatalisme, même si la maltraitance des enfants existera toujours, je ne pense pas pour autant qu'il soit inutile d'en parler ou de faire des campagnes visant à la réduire.

Oui mais ne rien faire ne changera rien non plus.

Amicalement.

Pilouface.

(Edit) grillé Par Poltergeist Binoclard.

Ce qui peut changer quelquechose, c'est le fait d'être attentifs les uns aux autres...

Cela me rappelle le cas de cette femme ( je crois qu'elle a écrit un livre par la suite, j'avais vu un reportage sur elle, mais je me souviens plus de son nom... Nadia, ou Katia ou quelquechose d'approchant ), adulte aujourd'hui, qui est restée toute son enfance et son adolescence sous la coupe d'un père ( le plus parfait "tyran domestique" qu'on puisse trouver, au sens psychiatrique du terme... ) qui la battait, la violait ( il lui a fait plusieurs enfants... ), l'enfermait dans un grenier, attachée à des chaînes...

Pourtant, contrairement aux cas récents autrichiens, elle sortait ( bien que son père lui donnait l'ordre, ainsi qu'aux autres membres de la famille, de ne jamais parler, ni même regarder des inconnus, sous peines de représailles... ), avait des contacts avec les voisins...
Il était imprimeur, et il l'enfermait dans sa camionnette pendant qu'il traitait avec des clients, et souvent, elle demandait à travers la vitre aux passants de l'emmener...
Les voisins ( tant dans la cité HLM, que dans une maison, achetée plus tard avec la pension d'invalidité détournée de sa propre fille... ) avaient conscience qu'il se passait "quelque chose de louche", qu'elle était "enceinte tout le temps sans jamais sortir" , que la gamine avait l'air terrorisée, le père proprement terrifiant...

Pourtant, personne n'a rien dit, et son calvaire s'est poursuivi jusqu'à la mort du père... même les services sociaux soupçonnaient quelquechose, sans jamais avoir de "preuves" suffisantes.
C'est une histoire qui peut sembler "énorme" et surréaliste... pourtant, c'est l'exemple même que l'indifférence, le silence, la lâcheté tuent... aussi sûrement que les coups...

J'ai connu le cas de deux enfants (deux filles) maltraitées par leur maman...Une voisine a déposé une main courante. résultat des courses, elle s'est fait cassé le bras par la maman (et n'a pas osé porter plainte après ça) et c'est l'ainée des filles (qui avait environ 15 ans à l'époque) qui a été la voir pour lui demander de les laisser tranquilles : elle avait trop peur que sa petite soeur et elle soient placées en famille d'accueil et préférait se faire battre par sa mère!

Hermine, la meilleure solution, dans ce cas, c'est le talion. Une bonne fight dans la tronche de cette femme indigne (même à plusieurs, il n'y a pas de honte, contre des gens pareils) et des menaces de mort si elle continue à battre ses gosses. C'est préférable à attendre et espérer que les gosses survivent jusqu'à leur majorité.

Tu sais, ça fait des années...C'étaient des voisines de ma meilleure amie. la mère de ma copine leur tenait la porte ouverte en permanence, aux deux filles, mais c'est vrai que personne n'a rien osé faire!

Non, les voisins savaient très bien, ou du moins les voisines : il y avait beaucoup de mères seules avec enfants. mais elles avaient toutes peur de cette femme! De plus, comme je l'ai dit, la fille ainée elle-même ne voulait rien faire. Le drame, c'est qu'elle adorait sa mère.

Oui, c'est facile à dire, et encore plus à faire. Tu prends ton combiné, tu compose le numéro des flics, et tu explique la situation, en expliquant que pour des raisons de sécurité, tu préfères garder l'anonymat.

Oui, c'est sûr que c'est ce que je ferais...J'ai même failli le faire une fois.
Mais tu sais, parfois, ça n'est vraiment pas facile! dans la catégorie "histoire atroce", ma marraine avait des voisins. Le soir, elle entendait l'adolescente pousser des cris. Au début, elle était sûre que son père la battait ensuite, elle était sûre qu'il la violait (par rapport à des "je sais que tu n'as pas le droit de faire ça" qu'elle entendait). Elle a été à la police...Pour y apprendre qu'elle ne pouvait absolument rien faire, puisqu'elle n'avait aucune preuve : sans preuve, les flics ne pouvaient pas se pointer chez ces gens pour les interroger!
Elle a déposé une main courante, a essayé d'approcher l'ado (elle n'a pas réussi), a même essayé d'aller toquer chez eux au moment où elle entendait crier, mais n'a rien pu faire d'autre...Et n'a jamais su ce qui se passait réellement!

En gros, il faut que le père dise de lui-même "oui ! oui, oui ! Effectivemment je viole ma fille, oui ! Je sais que c'est interdit, mais que voulez-vous ? M'arrêter ? Ah m**de !"
Ca se passe rarement comme ça. Et on arrêtera de moins en moins d'incestueux. Maintenant, je ne suis pas certain qu'un "Vous savez on peut rien faire tant qu'on a pas de preuve" soit très légal. Une enquête doit être ouverte, et l'enfant doit être examinée. Si la police de quartier ne consent pas à faire son boulot, par démobilisation plus qu'à cause d'une pseudo-barrière législative, il y a la protection de l'enfance, et, dans certains cas, les forces spéciales peuvent débarquer chez le père sodomite.

Je te garantis que, protection de l'enfance ou pas, quand ça n'est pas l'école qui se rend compte de quelque chose, ou les enfants eux mêmes qui parlent sans qu'on ne leur demande rien, ben il n'y a pas grand chose qui bouge! Il faut des "témoins"! Si tu parles "en ton âme et conscience", ben non seulement ça ne fait rien, mais encore en plus, ça se retourne contre toi! Et crois-moi, je sais de quoi je parle!