DRAGON a écrit:
- Aux médecins, infirmiers, infirmières et autres aidants, demandez toujours où vous allez et ce que vous allez subir. Si la réponse est vague, envoyez-les promener sans ménagement, c'est moche, mais ça peut vous sauver d'interventions, disons intempestives.
- 4 - Si une infirmière essaye de vous faire passer pour un demeuré, en vous disant " on va faire sa petite piqûre ", envoyez-la paître et demandez une infirmière intelligente, qui vous considère comme un être humain à part entière.
- 5 - Si la nourriture est dégueulasse, (comme d'habitude), faites comme moi, appelez la responsable (diététicienne) de service et engueulez-la sur ses infâmes pitances, le lendemain, vous serez choyé comme un poupon niveau alimentation.
Dès que vous serez reconnu (e) comme " patient difficile" entendez, patient qui ne se laisse pas faire comme une " chose ", si vous êtes en chambre particulière, les infirmières vont frapper à la porte pour demander la permission d'entrer.
Et bien, DRAGON, excuse moi de te le dire de façon aussi franche, mais j'espère que tout le monde ne se comporte pas comme toi dans les hôpitaux sinon ça ne serait plus possible.
Je suis d'accord sur le fait que les patients ont le droit, et même, doivent exiger d'être traités comme des êtres humains. Il faut reconnaître que la médecine tend ces derniers temps à devenir de plus en plus automatisée et que la part de relation humaine y est de plus en plus réduite... au grand dam des médecins eux-mêmes, d'ailleurs.
En revanche, il ne faut pas non plus que les patients oublient qu'ils sont en face d'êtres humains, et que les boulots de médecin/infirmière/aide soignant sont particulièrement ingrats et fatigants. Il faut se dire que pour vous, ce n'est qu'une opération ; eux voient défiler des malades à longueur de journée, dont certains sont particulièrement pénibles.
Aussi, la moindre des choses est de leur faciliter le travail, en essayant d'adopter un comportement conciliant. Jouer au patient difficile et râleur ne servirait qu'à mettre tout le monde mauvaise humeur (vous-même, et le personnel de l'hôpital).
DRAGON a écrit:
- 2 - Apprenez la médecine (sans prétention, on ne vous demande pas votre doctorat) , surtout en ce qui concerne votre supposée affection, croyez-moi, lorsque vous discutez avec les médecins et qu'ils constatent que vous savez et pouvez contester ce dont ils discutent, ils deviennent méfiants envers vous et se rendent compte qu'ils ne vont pas pouvoir vous manipuler comme le commun des patients.
Seigneur dieu, je ne pense pas que la majorité des médecins cherchent ainsi à manipuler leurs patients.
DRAGON a écrit:
- 3 - Si vous estimez qu'un médecin est un boucher, oui ça existe encore, n'hésitez pas à le limoger et à en prendre un autre que vous estimez à la hauteur, oui, ça râle en arrière-plan, ça fait peur aux infirmières, mais parfois votre vie en dépend.
Sans aller jusqu'à dire que tel ou tel médecin est un boucher, disons que certains ont la main plus vive et plus alerte que d'autres...
Dans tous les cas, la vie du patient ne sera pas en jeu ; mais par exemple la cicatrice aura un aspect plus ou moins joli, ou dans le cas d'opérations très délicates ou lourdes sur le plan physique, les séquelles seront plus ou nombreuses et élevées.