Alors, la psychanalyse est un des outils de la psychiatrie. Le but est de détecter des désordres psychiques tels que le refoulement, le transfert, et autres concepts complètement théoriques (mettant en scène le conscient, le subconscient, le ça, le moi et le surmoi, qui sont tout aussi théorique). On pense que lors des séances on peut rendre conscient ce qui est enfouit dans le cerveau et donc le traiter. Là, c'est pas une science du tout.
Dans les traitements psychiatriques de désordres mentaux lourds, schyzophrénie, bipolarité, troubles du comportements divers ... la psychiatrie s'appuie sur la psychanalyse. De la même manière quand on va voir un généraliste il nous demande où on a mal, et si on a plus mal après traitement. Et si dans la médecine généraliste on peut encore faire des tests non invasifs (prise de sang, radios...) pour affiner la pathologie découverte sur base des symptômes rapportés par le patient, ce n'est pas toujours possible pour ce qu'il se passe dans le cerveau. On doit essayer par tâtonnement. Adapter les traitements. La seule manière d'y arriver, c'est de demander au patient où il a mal. Et du coup, à défaut de pouvoir guérir le mal à sa source, on essaye d'annuler les symptômes de ce mal (comme prendre une aspirine quand on a mal quelque part).
Prescrit-on trop d’anxiolytiques ? Oui, surtout dans le cas de désordres passagers (dépression, stress...) c'est considéré comme une panacée par certains. Certains généralistes en prescrivent d'ailleurs assez facilement dès qu'on a un coup de mou au boulot. Mais c'est exactement ce qu'on a fait avec la délivrance d'antibiotiques pas toujours pertinente (qui a donné la campagne de pub irritante "l'antibiotique c'est pas automatique !). Et certains médecins prescrivent trop de médicaments pour un simple rhume.
J'espère avoir été plus clair que hier soir, et à me dire si je me goure complètement
