Et puis il en faut pour tous les goûts, il faut écouter ce qu'on aime et laisser le reste, voilà tout. Ça n'est ni mieux, ni moins bien, c'est juste différent, et il y a tellement de genres différents que chacun peut y trouver son compte.

Mais je n'ai rien contre cette année.

Et ce n'était pas cette année là que je me suis fait volé mes billes, au cours d'un concours tronqué

http://fr.wikipedia.org/wiki/1992

Oui et encore heureux !!
Je parlais juste de l'impact des stars de l'époque sur le jeune public féminin, en comparaison avec aujourd'hui.
L'hystérie collective était la même, sauf que les stars étaient les Beatles, maintenant c'est Justin Bieber, voila la différence.

Les fans de Bieber n'ont pas non plus le même âge que les fans des Beatles de l'époque.

Comme me l'ont souvent dit mon grand oncle (87 ans) et ma grand mére qui vivent à la campagne; Non ce n'était pas mieux avant.... du moins sur le plan matériel.

La vie était autrement plus dur qu'aujourd"hui et les conditions du quotidien qu'ils ont eu nous paraîtraient insurmontable (travailler 6 jours sur 7 sans vacances, pas d'électricité, l'eau au puits, le chauffage à la cheminée et les 3/4 de la nourriture issue du seul jardin.....) MAIS ils considèrent que les gens étaient pourtant plus "légers", voire plus heureux, avec une certaine joie de vivre qu'ils pensent être liée au fait que les gens se connaissaient tous, étaient solidaires, se retrouvaient dans les bistrots, dans les chaumières, aux foins et avaient le sentiment d'appartenir à une communauté et de ne pas être seuls.

Ils semblaient tout simplement moins tristes et soucieux alors qu'ils avaient objectivement beaucoup plus de raisons d'être inquiets.

Non ce n'était pas mieux dans le bon vieux temps (comme dirait les plus vieux). C'était juste différent.

Et quand c'est différent, ça ne veut pas dire que c'est moins bien ou mieux. C'est différent. Personnellement, je n'aurais pas aimé vivre dans ce Québec de la grande noirceur (avant les années 60) où le clergé faisait la pluie et le beau temps, forcant les femmes à avoir un minimum de 12 enfants lorsqu'il leur ordonnait sinon les portes de l'enfer n'étaient pas loin... Où les jeunes hommes commençaient à travailler autour de 13-14 ans pour rapporter de l'argent à la maison, car les familles trop nombreuses (toujours grâce à ce même clergé). Et quand je parle de travail, je parle genre bûcheron en pleine forêt loin de tout, ou travailler dans les champs. Les plus chanceux aboutissaient enfants de choeur pour le curé de la paroisse (sauf s'ils tombaient sur un pédéraste... Là, bonjour la galère), où les gens ne pouvaient pas voter aux élections pour leur candidat préféré sinon un géant avec une batte de baseball les attendaient dehors du bureau de vote (ce qui a permis à ce cher Maurice Duplessis de continuer à régner sur le Québec pendant près de 20-30 ans...). Une magnifique époque où plusieurs parents élevaient à la dure leurs enfants. Ma propre mère a eu sa dernière volée la veille de sa majorité (c'est-à-dire 21 ans à ce moment-là) après l'annonce de son mariage... Magnifique époque où la majorité des Québécois pauvres étaient laissés dans la plus grande ignorance par le clergé qui refusaient de leur donner une trop grande éducation (afin de les empêcher de penser par eux-mêmes). Seuls les plus riches pouvaient aspirer aux grandes études ou alors faire semblant de vouloir devenir prêtre et voir ses études payés par eux...

Je pourrais continuer longtemps comme ça. Donc vous aurez facilement deviner que je trouve qu'aujourd'hui, c'est beaucoup mieux qu'avant.

La liberté, ça n'a pas de prix.

Je ne dis pas que c’était mieux avant, mais si je parle de mon enfance (dans les années 70).
Je pense que j’étais plus libre que ne peuvent l’être les jeunes d’aujourd’hui.

J'ai une anecdote sur ma nièce avec son grand-père (mon père). On la ramenait chez sa mère car c'était la fin des vacances d'été. Elle pleurait car elle ne voulait pas aller à l'école. Mon père lui a expliqué qu'à son âge, il travaillait dans les champs pour aider ses parents, qu'il aurait aimé avoir une scolarité comme elle...
Mon père a connu la guerre, il nous jamais dit que c'était mieux avant. Plusieurs de ses frères et soeurs sont morts en bas âge à cause de "banales" maladies infantiles.
Il a vu arriver l'électricité, le réfrigérateur, la machine à laver (qui pour moi à aider à libérer la femme). J'ai connu ma mère laver les draps à la main.
Nous avons "tous" ou presque le minimum de confort. Nous ouvrons le robinet d'eau, allumons la lumière, sans nous poser de questions.
Je préfère mon époque, je précise en France, je n'ai pas connu la guerre. Combien d'anciens peuvent dire la même chose ?

Histoire de détendre l'atmosphère, pour les jeunes de maintenant, voici ce que j'écoutais à la radio et à la télé car à l'époque nous n'avions pas beaucoup de choix. les anciens jeunes comprendront.

J'ai connu le disco, le rock. Il y avait de sacrés groupes ou de chanteurs (voir Sheila, les ...)



Lady Gaga peut se rhabiller.

J'ai honte pour moi car je le 45 tours. A l'époque je ne savais pas que c'était une secte.


Version Bieber français :



Chaque époque a ses brèles.

Je pense que la grosse différence entre notre société d'hier et la société d'aujourd'hui vient du fait principale que nous sommes devenus une société inquiète et anxiogène, cela essentiellement du fait des médias et de l'hyper-communication qui joue systématiquement sur les peurs, les émotions et l'angoisse.

Comme le disait plus haut haakor, avant nous avions le sentiment d'être plus libre car moins menacés à chaque instant. Nous n'étions pas à ce point pollué par les médias et la psychose générale n'était pas encore installée comme maintenant.

A 6 ans, j'avais la clef de la maison et je partais et revenais seul de l'école. A l'occasion de "fêtes" , mariage ou autre, je pouvais "m'échapper" une heure jouer avec des copains sans que mes parents sombrent dans la panique à l'idée que je pouvais avoir été enlevé par un pédophile. Au supermarché, ma mère me laissait tranquille dans le rayon BD et revenais me chercher les courses une fois fini..........

LA PEUR N'ÉVITE PAS LE DANGER

Les politiques et les médias instaurent une dictature de la peur où nous voyons le danger partout: l'autre, la nourriture, la religion, la science, les médicaments, le climat.....

Alors que, paradoxalement, nous n'avons jamais vécu dans un tel confort avec autant de sécurité, la seule différence est le miroir grossissant des médias et des politiques qui en font leur fond de commerce. La tragique affaire "Laetitia" et la polémique ridicule autour de la récidive en est l'illustration.

Oui SansIPfixe tu as raison, mais j'ai l'impression que l'insécurité grandit au fil du temps, ou alors on en parlait peut-être pas assez dans les années 70.
Aujourd'hui, en France, on a à faire à une justice laxiste, qui offre le "confort" aux pires criminels. Peine maximale : un séjour en prison, nourrit, logé, blanchi.

Des criminels qui vont être remit en liberté pour bonne conduite (incluant les multi-récidivistes, pédophiles, braqueurs et même tueurs en série).
Je dit rien, mais ça encourage à la récidive et au climat d'insécurité qui pèse sur l'Héxagone.

Dans les 70's, l'ombre de la guillotine devait à mon avis en refroidir plus d'un, car extrémement dissuasive.

Je ne cherche pas à relancer le débat sur la peine de mort, sur laquelle je reste contre, mais si elle serait encore d'actualité, je pense que les personnes mal intentionnées se tiendraient à carreau et on pourrait vivre plus sereinement.

Le vieux serpent de mer selon lequel l'application de la peine de mort ets plus dissuasive... Il suffit de regarder les statistiques criminelles des états américains qui l'appliquent pour s'apercevoir que cet argument ne tient pas la route (pas plus que celui qui consiste à dire qu'en plus cela "limite la surpopulation carcérale" ...).

Je suis de l'avis de SIPF, ce sont les médias et les politiques qui créent ce prisme, cet effet loupe par rapport à l'augmentation de la criminalité (qui ne cesse de baisser tout de même).
Les "grandes affaires" criminelles d'ailleurs sont connues parce que les médias et les politiques s'en sont mélées, sinon, elles seraient restées à leur place, dans les annales judiciaires et seulement connues des professionnels.
Cet espéce de voyeurisme est exarcerbé par la multiplication des émissions du type enqupete spéciale sur les banlieux, les attaques contre les personnes, la pédophilie... Et la réaction amplifiée et disproportionnée de nos politiques (un crime= une loi...).

Bref, mieux avant, je ne sais pas, mon grand-pére me parlait toujours de la guerre, de la grippe espagnole, de l'anthrax qui avait emporter la moitié de sa famille qui bossait dans le traitement des peaux... Mieux avant comme toujours pour les gens aisés, mais pour les petites gens, c'est toujours pareil.

C`est vrai, et pour les médias, les bonnes nouvelles, sont les mauvaises nouvelles (comme le disait très bien le méchant dans Demain ne meurt jamais). Et d`un certain côté les gens adorent les mauvaises nouvelles (du moins en France), parce que ça fait débat dans les cafés, à la télé ...

Et surtout, ça permet d`avoir la mainmise sur la peur pour se faire élire. Cela fait très 1984, mais hélas les médias et les politiques ont bien compris et bien lu le livre.

Et cela est un phénomène récent, cela dure depuis le 11 septembre 2001.

J'ai 55 ans, c'est vous dire que j'ai connu les années 60 (en milieu rural) . Oui, il y avait du " mieux que maintenant" : Les enfants étaient polis, ils respectaient leurs parents, aînés, l'instituteur. Ils disaient bonjour, au revoir et merci. J'ai parfois l'impression en écoutant les enfants de maintenant qu'ils ont perdu le sens de ces mots. On jouaient à cache -cache, à la balle perdue, au jeu de piste.. on s'occupaient sans jeu vidéo. Les jouets ? seulement à Noël et aux anniversaires (et encore !!) on prenaient soin de ceux que l'on avaient et on les appréciaient. ce n'était pas la surconsommation de maintenant. il y avait l'entraide entre voisins, les soirées d'été à bavarder dehors, à prendre des nouvelles des uns et des autres. Les soirées d'hiver où ceux qui avaient la TV à une chaine recevaient ceux qui ne l'avaient pas encore. Oui pour ça c'était mieux avant ... mais il y avait aussi les femmes qui lavaient leur linge sur l'évier ou au lavoir, été comme hiver. Des femmes usées avant l'âge par les grossesses rapprochées (pas de pilules contraceptives) par les travaux ménagers... des hommes qui à l'âge de la retraite étaient foutus, épuisés. A 60 ans c'étaient des vieillards. La médecine n'était pas si avancée que maintenant évidemment. Je me souviens de cette "vieille" qui a passé les 15 dernières années de sa vie couchée car elle ne pouvait plus marcher. Maintenant on lui mettrait une prothèse de hanche et elle repartirait sur ses 2 jambes. Du bon il y en avait sans doute, mais du meilleur il y en a beaucoup plus aujourd'hui...

Oui je suis d'accord pour dire que les relations sociales devaient être beaucoup plus conviviales et respectueuses qu'aujourd'hui, ça ne fait aucun doute.