Linele a écrit:
Car une fois les portes des maisons fermées, que connaît-on vraiment de la vie des gens ? Ces bouquets de fleurs ne sont peut-être qu'une simple façade externe qui cache des blessures ou des conflits à longueur d'année. Le vrai amour, je pense qu'il se trouve avant tout dans le coeur, et qu'on peut se le prouver de mille et une manières sans pour autant tomber dans un matérialisme certain. Car une fois les fleurs fânées et le restaurant payé, que reste-t-il réellement ? Pour ma part, l'amour trouve avant tout sa source dans les valeurs intellectuelles (la confiance, le respect, la sincérité). Mais peut-être n'est-ce pas assez commercial pour être compris ?...
Disons que les valeurs comme le respect et la confiance ne font pas marcher le commerce... Outre qu'elles sont très difficiles à juger au premier regard. Il y a des couples complètement bancals et déséquilibrés, où l'un des deux méprise et maltraite l'autre en privé, qui affichent la meilleure entente du monde sitôt qu'ils sont faces à des tierces personnes.
Mais sinon, je suis entièrement de ton avis... Et j'ai tendance à penser que le "déballage" de vie privée, quel que soit le domaine d'ailleurs (professionnel, familial, affectif), n'est jamais un très bon signe mais plutôt révélateur d'un mal plus profond.
Lilti a écrit:
Et la Sainte-Catherine, c'est pour les célibatairEs, y'a rien pour nous.

Je dirais même plus : techniquement, la Sainte Catherine, c'est pour les filles célibataires dont on espère qu'elles se marieront vite.
Anciennement, on implorait la sainte Catherine pour trouver promptement un mari, et les "catherinettes" - les demoiselles de plus de 25 ans et toujours pas mariées - portaient un chapeau décoré qui montrait leur statut au yeux de tous (ce qui, à mon avis, était une façon de faciliter le travail des hommes cherchant une épouse).
Le célibat n'était pas très bien vu dans l'ancien temps, c'était un synonyme de "mauvaise vie" (je veux dire par là : de mœurs libertines) et de disgrâce... Et j'ai tendance à penser que les choses n'ont pas beaucoup changer de nos jours.