Je ne suis pas non plus une fan absolue d'Harry Potter, mais je viens de voir
Harry Potter et l'Ordre du Phénix au cinéma, et j'ai passé un excellent moment. J'aurai préféré, je pense, que le film soit un peu plus long, mais bon...
Et j'aime beaucoup une petite nouvelle : Luna Lovegood. Elle marrante, avec son air tombée des nues, et son côté totalement à l'ouest... J'espère que son personnage sera étoffé par la suite.
N'ayant lu aucun Harry Potter ( je me suis pour l'heure contentée de lire les films au cinéma ), je ne peu pas juger de la qualité littéraire des ouvrages. Ceci dit, je pense que je les lirais une fois que tous les films seront sortis. Ils sortiront bien en poche sous forme de coffret.
Pour en revenir plus précisément au sujet, c'est-à-dire, la mort ou non d'Harry... j'avoue que contrairement à beaucoup d'entre-vous je suis plutôt satisfaite qu'il ne meurt pas.
Déjà parce qu'emmener un personnage à l'âge adulte pour le tuer ensuite, ça me semble bizarre... comme si ça effaçait d'un coup tout ce qui c'est passé avant.
De plus, Harry Potter est, comme Tintin ou d'autres personnages en leur époque, un "héros", un personnage-référent pour les enfants et les adolescents. J'ai le sentiment que le tuer lui ferait perdre cette dimension de "doudou intellectuel", si vous me permettez l'expression.
Vous imaginez si Hergé avait fait mourir Tintin ?
D'ailleurs, en son temps Conan Doyle a bien essayer de faire mourir Sherlock Holmes... il a reçu pour cela suppliques et menaces de mort

, et à dû le faire revenir.
Des personnages comme ceux-ci, mêmes s'ils ne sont en soit que des oeuvres littéraires, débordent largement du cadre des livres et échappent à leur auteur. Ils finissent par appartenir en quelques sortes aux lecteurs, et les tuer c'est un peu leur retirer ce qu'on leur a donné.
Enfin, c'est comme cela que je vois les choses.
Après, on peut aussi préférer une triste fin parce que ce serait plus sombre, ou plus "adulte" ( bien que je ne vois pas vraiment ce que cette expression est sencée vouloir dire ), et que dans la vraie vie, personne n'est immortel ( quoique...

).
Pour finir, je sais aussi combien il est difficile de faire mourir un personnage, notamment son personnage principal. Même avec une sacrée bonne raison, c'est presque une torture morale pour un auteur. C'est comme faire disparaître son propre enfant, voire tout un pan de soi-même.
Ceux qui écrivent comprendront sans doute ce que je veux dire... les autres, et bien, vous savez ce qu'il vous reste à faire...
