onix a écrit:
1/ Ok, mea culpa, "structure composée de molécules" pour éviter de froisser les experts.
2/ Et la conscience est la conséquence de la structure organique qu'est notre cerveau. Une preuve : La conscience a inéxorablement suivi l'évolution des éspèces. Bizarre non ? Sinon les chiens se metteraient à philosopher.
Les choses ne sont probablement pas aussi simples, dans une vision mécaniste et organiciste du cerveau, la conscience est assimilée à une propriété émergente de l'organisation du cerveau, de sa structure et des échanges physico-chimiques.
Néanmoins, le sens du rapport de causalité ne peut être clairement établi
Pour certains, le cerveau serait un support, un outil mécanique, une machinerie biologique, servant à l'expression de la conscience, tout comme un poste radio ne crée pas de musique, il sert à véhiculer l'information ( signal hertzien, la chanson) afin de la rendre manifestement perceptible, lorsque tu éteints ton poste radio ou qu'il dysfonctionne cela ne signifie pas pour autant que la musique n'existe plus mais simplement que l'outil te permettant de transformer l'information est défaillant
Dans cette approche de la conscience, les degrés d'intelligence, d'évolution de cette conscience sont perçues comme une meilleure efficacité de notre cerveau à traduire et traiter cette information.
Capacité de traitement de l'information et complexification du cerveau vont de paire, un peu à l'image de nos ordinateurs qui ne
sont pas plus intelligents mais simplement capables de traiter une plus grande capacité d'information.
Bien évidement, cette approche ne résout pas pour autant le problème de la causalité, elle l'inverse tout en nous offrant un changement de paradigme, ce dernier ayant été largement inspiré des récentes théories de l'information.
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«Caressez un cercle et il deviendra vicieux», Ionesco