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Comment résoudre les problèmes

En tout problème, nous avons le choix entre deux possibilités : Être craintif et découragé, éviter le problème jusqu’à ce que finalement nous trébuchions sur lui et tombions ; ou être courageux, trouver l’occasion de croissance qu’il renferme et nous mettre délibérément en route pour sa réalisation.

En grec, le mot problème a un double sens. Il signifie d’une part « controverse » ou « enseignement », d’autre part « rempart », « fortification ». Tout problème met à l’épreuve notre vivacité c’esprit. Il est un signe nous demandant de nous arrêter, un « rempart » devant lequel nous devons réfléchir, dont nous devons tirer un « enseignement » : voir ses avantages et les occasions qu’il nous offre. C’est pour cette raison même que nous trouvons constamment des problèmes dans notre vie, pour tirer les enseignements de l’école de la vie, de sorte que nous puissions croître et nous développer et nous perfectionner.

La psychologie dynamique, dans la ligne d’Emerson, de Mulford, de James et de trine, nous enseigne que la plupart de nos problèmes peuvent être résolus, que les conflits et les malheurs peuvent être chantés en situations favorables dès lors que (devant un problème naissant nous changeons consciemment d’état d’esprit, allant du pessimisme et d’une attitude involontaire de défense - négative - à l’attitude contraire - positive - grâce à des pensées et des actions affirmatives.

Autrement dit, nous devons éviter de nous inquièter et de broyer du noir devant un problème ; nous devons arrêter toute pensée négative et tout sentiment négatif (des sentiments tels que la rancœur, l’envie, la haine, la colère) ainsi que toute humeur négative. Toute cette négativité nous liant obligatoirement à cela même que nous voulons voir disparaître. Nous devons adopter une attitude positive, des pensées et des actions positives. Ainsi nous nous libérerons intérieurement des conflits et d’autres circonstances déplaisantes qui nous font souffrir.

L’étape suivante consiste en la résolution du problème à l’extérieur à travers l’évaluation et la comparaison. Nous regardons le problème en face et prenons le temps de l’analyser. Le mieux serait de mettre par écrit tous les faits et toutes les circonstances qui nous incommodent et nous inquiètent. Ensuite, toujours par écrit, nous dressons la liste des remèdes. Ainsi disparaît en grande partie le problème, en même temps que les peurs et les inquiétudes qui l’accompagnent.

Le problème peut être résolu complètement à la troisième étape. Une fois que les diverses solutions possibles ont été trouvées, nous prenons la décision la plus logique et entreprenons l’action juste. Ayant décidé de la ligne d’action nécessaire, nous devons, avec assurance, la suivre. L’action positive disperse les derniers nuages d’anxiété et d’inquiétude.

Vous pourriez e rétorquer ici : « Mon problème à moi est un problème d’argent uniquement. Tous les autres problèmes seraient résolus si seulement j’avais le double d’argent ou si je gagnais aux courses. »

C’est là une attitude d’esprit entièrement fausse car, si vous aviez le double d’argent, vous dépenseriez cet argent et ne seriez pas moins inquiet pour autant. Votre inquiétude due au manque d’argent ne provient pas d’une inaptitude à gagner de l’argent mais de l’inaptitude à s’accommoder à la situation. En y regardant de plus près nous nous apercevons que les problèmes d’argent sont avant tout des problèmes d’attitude. Avec l’attitude juste, le problème d’argent disparaît.

Quand il y a changement d’attitude, c’est-à-dire lorsque l’inquiétude, le déni et la suspicion sont remplacés par la confiance, l’affirmation et l’action juste, l’autre face du problème nous devient tout de suite évidente : son caractère positif, de protection. Nous découvrons alors que les difficultés reculent au rythme même où augmente notre assurance en nous-même et dans la vie… que les gens, les choses et les circonstances sont salutaires et qu’ils ajoutent à nos chances de succès et de bonheur.

En ayant l’attitude juste devant les problèmes, nous avançons et progressons à pas de géant, quittant la zone des inquiétudes de ce jour pour la zone des succès futurs.

« la vie à plein cœur » de K.O. Schmidt