https://www.lefigaro.fr/international/l ... 41648584-1Citation:
Le cratère est en feu depuis que des scientifiques soviétiques ont accidentellement percé une poche souterraine de gaz alors qu'ils réalisaient des forages pour trouver des gisements.
Le président autoritaire du Turkménistan, pays reclus d'Asie centrale, a donné l'ordre d'éteindre les flammes qui brûlent depuis un demi-siècle dans un cratère gazier géant surnommé les «portes de l'Enfer», a rapporté samedi la télévision étatique.
Le cratère gazier de Darvaza, situé dans le désert de Karakoum, est en combustion continue depuis 1971 et est devenu la principale attraction touristique du Turkménistan, ex-République soviétique faisant partie des pays les plus fermés au monde.
«Un effet négatif sur l'environnement et la santé des populations voisines»
Son président, Gourbangouly Berdymoukhamedov, a estimé que les flammes brûlant dans ce puits large de 70 mètres avaient «un effet négatif sur l'environnement et la santé des populations voisines». «Nous gâchons des ressources naturelles de grande valeur pour lesquelles nous pourrions recevoir des gains qui seraient utilisés pour accroître le bien-être de notre peuple», a-t-il ajouté, selon des propos diffusés par la télévision d'Etat.
Il a par conséquent donné l'ordre aux autorités de «trouver une solution pour éteindre le feu» qui brûle dans le Darvaza. L'origine de ces «portes de l'Enfer» remonte à 1971, lorsque des scientifiques soviétiques ont accidentellement percé une poche souterraine de gaz, alors qu'ils réalisaient des forages pour trouver des gisements.
Le sol s'est affaissé, créant le cratère. Craignant qu'il n'émette des gaz empoisonnés, les autorités ont décidé d'y mettre le feu, pensant que cela assécherait le gisement. Mais un demi-siècle plus tard, il brûle encore. Les autorités ont essayé à plusieurs reprises de l'éteindre, sans succès. En parallèle, le Turkménistan s'est efforcé de faire du site, situé à 270 kilomètres de la capitale, Achkhabad, un lieu touristique.