Comment éradiquer 6 milliards d'êtres humains ?
La Terre est une énorme boule en fusion, nous vivons sur une mince croûte partiellement refroidie, pour comparaison, si la Terre était un oeuf, nous serions sur la coquille.
Alors, la Terre frisonne, une recrudescence de l'activité volcanique simultanément en certains points du globe et c'est l'hiver et la nuit pour des décennies. Cette dernière possibilité est très réaliste, car certains grands volcans seraient en fait interconnectés et elle n'est pas sans inquiéter les volcanologues qui redoutent une telle catastrophe, ils sont même certains que cela va arriver tôt ou tard.
Mais la plus grande de toutes les certitudes, c'est l'arrêt du Gulf Stream ( courant de l'Atlantique Nord) provoqué par l'adoucissement de l'eau de mer par la fonte des glaciers et des la calottes glacières.
Citation:
La civilisation européenne telle qu'on la connaît, nous l'avons vu, est étroitement liée aux conséquences climatiques inhérentes au courant de l'Atlantique Nord (autre appellation du Gulf Stream), qui ont permis l'essor de ce grand foyer de population, là où une carte du seul rayonnement solaire indiquerait un climat très rude, excluant cet espace de l'œkoumène. L'Europe est donc ce qu'elle est, grâce au courant de l'Atlantique Nord... Mais qu'en serait-t-il sans son action ? Qu'adviendrait-il si les courants marins s'immobilisaient, cessant ainsi leur rôle de régulateurs thermiques ? Une catastrophe climatique menacerait l'Europe, ainsi que tous les autres espaces géographiques situés à la même latitude.
En effet, l'équilibre qui permet la régulation thermique grâce aux courants marins, et notamment au Gulf Stream, apparaît relativement fragile ; les dernières études montrent que si le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre continu d'affecter la planète, la circulation des courants s'en verra ralentie, voire stoppée. La raison pourrait en être la fonte de la banquise en mer de Ross, et en mer de Wedel (immenses mers de glace situées en Antarctique). Celle-ci, si elle était massive (comme ce fût le cas il y a quelques mois quand une barrière de glace de plusieurs milliards de tonnes s'est détachée sous l'effet du réchauffement climatique en Antarctique), perturberait la cinétique du Gulf Stream en entraînant son ralentissement et peut-être son arrêt temporaire selon l'ampleur du réchauffement.
En effet, nous avons vu précédemment que la différence de densité entre masses d'eau est le moteur essentiel de la circulation des courants marins ; elle se caractérise par la plongée des eaux refroidies au contact des glaces à proximité des pôles. La fonte de ces glaces empêcherait donc les masses d'eau de se refroidir suffisamment et pourrait alors provoquer un sévère ralentissement du Gulf Stream. Les énormes quantités d'eaux douces issues de la fonte de la banquise endosseraient la plus grande responsabilité dans ce phénomène : en affectant la densité des masses d'eau, elles perturberaient ainsi durablement leur plongée, amplifiant le problème lié à l'insuffisance de leur refroidissement.
L'Europe ne bénéficiant plus de l'influence du courant se verrait alors confrontée à un climat digne de celui du Canada selon les prévisions les plus optimistes. En annihilant le rôle régulateur des principaux courants marins de la planète, le réchauffement climatique entraînerait en fait un net refroidissement du climat (peut-être synonyme d'une nouvelle période glacière pour les plus pessimistes) et cela bien au-delà du simple espace européen. Les scientifiques ont nommé ce phénomène "paradoxe du Gulf Stream". Ce ralentissement serait donc lourd de conséquences pour les européens, et pour l'ensemble des humains vivant sous de hautes latitudes. Un tel scénario catastrophe suscite de vives inquiétudes dans la communauté scientifique, qui ne cesse de lutter pour la réduction des gaz à effet de serre. Malheureusement, elle n'est que trop peu entendue... Cependant, avec un nouvel argument qui risque de peser lourd : celui de la sauvegarde du Gulf Stream et plus largement de l'Europe économique et humaine telle qu'on la connaît actuellement, les adeptes du développement durable auront peut-être plus de crédit à l'avenir (mais avant faudra-t-il convaincre les politiques du bien fondé de cette terrible menace, ce qui sera sans doute la partie, de loin, la plus difficile).
Car après les désillusions du sommet de Johannesburg, et le constat qu'un accord international sur la réduction des gaz à effet de serre ne verra sans doute jamais le jour, ou enfin, sous une forme réellement efficace, les dirigeants européens tardent à prendre conscience du réel danger qui guette notre civilisation. La menace est pourtant patente : il est avéré depuis quelques mois que le courant de l'Atlantique Nord a enregistré un régulier ralentissement au cours de la dernière décennie. Le lien avec le réchauffement global est peut-être un peu prématuré, mais très fortement probable. Les dirigeants politiques devraient donc s'alarmer de ces signes préoccupants à moins qu'ils ne prennent conscience de la menace une fois le phénomène entré dans une phase de non-retour... ce qui naturellement n'est pas à souhaiter... De plus, un paramètre majeur reste ignoré : celui de la durée. Personne ne sait aujourd'hui le temps nécessaire à un tel bouleversement climatique, aucun modèle informatique n'étant assez performant et fiable pour l'instant. En fait, tout pourrait aller très vite, car dans le pire des scénarios, seulement quelques décennies. - Source :
Environnement en danger
D'après les plus grands spécialistes, cela pourrait se produire maintenant, à chaque instant et cela se produirait exactement de la même façon et aussi vite que l'on bascule le contacteur d'un interrupteur électrique.
Si le réchauffement climatique se poursuit, ce qui ne fait aucun doute, l'important n'est pas de savoir si ça va se produire, mais quand cela va arriver.