La fin du monde pour 2100 ?
La météo vous semble vraiment étrange en ce début d’été ? Et bien ce n’est pas tout, une nouvelle étude annonce que le fin du monde pourrait arriver d’ici 2100 suite à un emballement du climat de la terre.

Une étude de la Simon Fraser University de Vancouver publié dans la revue Nature a fait l’effet d’une bombe auprès de la communauté des scientifiques puisqu’elle annonce qu’un effondrement total de la planète pourrait se produire d’ici un siècle.

Menée par 18 scientifiques, l’étude soulève quelques points plutôt inquiétants : la dégradation générale de la nature et des écosystèmes, les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes et le changement radical du bilan énergétique global. Ces modifications finiraient par arriver à un point de non-retour, c'est-à-dire qu'elles deviendraient irréversibles.

Pour arriver à ces conclusions, l’étude se distingue de précédentes dans le même style par la diversité des sources. Pour la première fois, les théories scientifiques, des modélisations d’écosystèmes et des preuves paléontologique convergent à montrer la destruction imminente de notre planète.

Dès lors, les scientifiques mettent en garde sur l’urgence d’effectuer une vraie révolution dans le style de vie de l’humanité en proposant 4 actions :

- Diminuer la pression démographique
- Concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équilibres naturels.
- Développer de nouvelle technologie pour permettre de produire et de distribuer les ressources alimentaires sans consommer davantage.
- Ajuster les niveaux de vies des plus riches sur ceux des plus pauvres.

L’étude a bien entendu été vivement critiqué, Aaron Ellisson, experte des dynamiques liées à la biodiversité et aux changements climatiques de l'Université de Harvard dénonce la banalité de l'étude : "On sait déjà très bien que les choses changent très vite et qu’il faut comprendre ce qu’il va se passer, considéré l’urgence de la situation". Pour Brad Cardinal, de l’Université du Michigan, cette recherche est suggestive, mais pas définitive : "Seul le temps nous donnera la réponse. Ce n’est pas la première fois qu’une étude du genre est publiée".

Mais d'après le directeur de l'étude Arne Moers, jusqu'à maintenant : "les hommes n'ont rien fait de réellement important pour éviter le pire car les structures sociales existantes ne sont juste pas les bonnes. C’est comme si on refusait d’y penser. Nous ne sommes pas prêts. Mes collègues ne sont pas juste inquiets. Ils sont terrifiés".