thelinekioubeur a écrit:
Donc on peut avoir la conscience tranquille dans tout ce qu'on fait, cela conduit à l'individualisme.
C'est un argument qui est souvent ressorti par certains prosélytes (souvent chrétiens) :
« sans religion, il n'y a pas de morale, la société sombre dans le chaos et le crime »... Argument qui est facilement réfuté par les faits : il n'y a pas plus d'affaires criminelles et de meurtres chez les athées que les croyants.
La moralité n'est pas une question de croyance ou de religion, c'est avant tout une question d'éducation et de valeurs que celle-ci transmet.
thelinekioubeur a écrit:
Et c'est vraiment une vision négative des choses que de penser que de tout ce que l'on peu accomplir il ne nous en restera même pas le souvenir.
C'est pourtant le cas : tes descendants dans 4 ou 5 générations ne se souviendront pas plus de toi que toi-même, tu ne te souviens de ton arrière-arrière-grand-père. Et tout ce que tu auras été, tout ce que tu auras fait et accompli dans ta vie, aura été balayé depuis bien longtemps par le temps.
C'est comme ça. S'il n'y a qu'une seule chose qui soit vraie en ce bas monde, c'est l'impermanence.
thelinekioubeur a écrit:
Pour en revenir aux expériences de morts imminentes, je crois qu'il y a du vrai et cela viens encore appuyer ma croyance en une vie après la mort. Après tout, il suffit de 2 ou 3 témoins indépendants pour qu'un fait soit avéré, et là nous en avons tellement..
Qu'il y ait autant de témoignages de NDE ne démontre qu'une seule chose : que le phénomène est bien réel, qu'il ne s'agit pas d'un canular perpétré par une poignée de plaisantins. Mais cela dit, plus personne - même le plus irascible sceptique - n'irait douter de la réalité du phénomène NDE.
En revanche, ça n'éclaire absolument pas sur la
nature intrinsèque des NDE : vraie expérience de l'au-delà ? Ou simple illusion née d'un cerveau en état de souffrance ? C'est là que tout se joue...
Chantal a écrit:
Et les gens qui peuvent décrire et même reconnaître le personnel médical sans les avoir vu avant l'opération, ce n'est sûrement pas le cerveau.
Valguard a écrit:
Justement, beaucoup de médecins sont sûr que dans certains cas le cerveau n'avait AUCUNE activité, comme dans le cas de cette femme dont la température corporelle avait été abaissée à 14°C. Eux même sont étonnés de savoir que le patient avait pu enttendre des conversations qui sesont déroulées durant l'opération, et non pas seulement au début. De même la descritption de l'opération et ses instruments. A 14°C, il n'y a plus aucun échange chimique dans le cerveau. La science ne l'explique toujours pas.
Un EEG plat ne veut pas forcément dire qu'il n'y a plus aucune activité électro-chimique dans le cerveau... ça peut aussi vouloir dire que l'activité cérébrale est trop faible pour être enregistrée par les machines. Parce que mesurer l'activité des neurones, ce n'est pas une mince affaire : le signal émis est extrêmement faible, il doit être considérablement amplifié pour être exploitables. Pas surprenant donc que dans certains cas extrêmes, avec un cerveau en état de choc (anoxie, hypotension, etc) et fonctionnant au ralenti, que les signes d'une mince activité cérébrale passent inaperçus.
C'est bien pour cette raison, d'ailleurs, qu'un EEG plat n'est pas un critère unique et suffisant pour décréter la mort d'un patient, mais qu'on l'associe à d'autres critères (absence de respiration, arrêt de l'activité cardiaque, etc...).
Et donc, pour revenir à ta remarque de départ (et à celle de Chantal) : un cerveau en état de choc, avec une activité faible au point de ne pas être visible à l'électro-encéphalographe, continue toutefois à enregistrer les informations qui lui parviennent... Ce qui explique que le patient ait la mémoire de conversations qui aient eu lieu autour de lui alors qu'il était sur le billard.
C'est un phénomène qu'on observe parfois également chez les gens qui sortent du coma, qui se souviennent de discussions s'étant déroulées et/ou reconnaissent des gens les ayant visités alors qu'ils avaient perdu connaissance.
Valguard a écrit:
Comme disait l'autre, la seule complexité qui se mesure avec celle du cerveau humain, c'est celle de l'univers.
Il ne disait pas ça à propos de la bêtise humaine ?..
Bah, de toute façon, on a fait dire à peu près tout et n'importe quoi à Einstein, y compris (et surtout) ce qu'il n'a pas dit.