La nouvelle infection sexuelle (07/10/2006)

Le réseau européen de surveillance des maladies se dit très inquiet


BRUXELLES Jusqu'à tout récemment, la maladie était quasiment inconnue dans les pays occidentaux. L'infection prévalait surtout dans certains pays d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique du Sud, alors que quelques cas sporadiques avaient été signalés en Europe et aux Etats-Unis. Mais la situation a évolué, au point que le réseau Eurosurveillance, une structure européenne d'alerte sanitaire, diffuse, dans son dernier bulletin, une mise en garde contre les risques de propagation - voire d'épidémie - de cette maladie sexuellement transmissible (MST).

Elle, c'est la lymphogranulomatose vénérienne. La LGV, pour faire court. Tout est parti des Pays-Bas, en fait, avec l'émergence d'une grosse dizaine de cas notifiés dans un laps de temps très court. Ensuite, et très rapidement, des patients ont été signalés en France, en Suède, en Allemagne, en Espagne, mais aussi en Belgique. À chaque fois, les foyers étaient localisés dans des grandes villes, comme Hambourg, Barcelone, Paris ou Anvers. Bien qu'il s'agisse d'une infection - transmise par une forme très invasive de la bactérie chlamydia - qui touche indifféremment les hommes et les femmes, l'écrasante majorité des cas recensés ici sont des homosexuels masculins. Les pratiques non protégées - sexe oral, anal ou vaginal -, ou particulières (fitsing et échange de godemichés), sont clairement en cause.

Au départ, les lésions, où qu'elles se situent, ne sont pas vraiment douloureuses, et passent donc souvent inaperçues, ou ne suscitent pas l'inquiétude. Le problème, c'est que si un traitement n'intervient pas, des pertes de sang peuvent se survenir, avec formation, ensuite, de cicatrices ou de difformités. Et c'est là que la situation se complique, puisque la présence d'une LVG constitue un facteur de risque majeur de contamination par le virus du sida ou de l'hépatite C. Une porte ouverte, en quelque sorte.

Selon les experts d'Eurosurveillance, les autorités sanitaires doivent accorder une attention extrême à la prolifération de ce germe, et en souligner les dangers dans le cadre des campagnes de prévention contre les MST, sida en tête.





© La Dernière Heure 2006

Ce qui m'etonne le plus c'est de voir comment tout part d'un pays avec surement un ou deux porteurs initial et comment ca s'etend a travers toute l'europe via des relations sexuelles...
Dommage aussi de voir encore que ce sont les homosexuels en grande majorité qui sont les porteur de ce virus... Voila ce qui arrive quand on change regulierement de partenaire sans pour autant se proteger

Oui Ange
Je vous ai mis ce message car c'est un forum avec baucoup de passage et cela permet de mettre un bon nombre de personne au courant car tout le monde ne lis pas ou ne regarde pas les infos.

Je me sens concernée par cette info et ressens le besoin de vous en faire part car en changeant de partenaire j'ai attrapé un virus qui vous conduit à un pré-cancer du col de l'utérus s'il est rapidement détecté s'en suit une oprération et un suivi tous les 3 mois .
Voilà tout simplement pour vous dire que ça va vite...très vite...soyez prudent je vous en prie

Merci pour cette veille. Même si, globalement, l'apparition d'une nouvelle MST ne change rien : il faut sortir couvert.

Et bien réfléchir aux conséquences de ses actes .

Le site Sida Info Services : http://www.sida-info-service.org/informer/vih/lgv.php4

Note : question de vocabulaire, on parle désormais d'IST (Infection Sexuellement Transmissible), ne me demandez pas pourquoi je n'ai pas très bien compris la première fois.

Et oui, on ne le répètera jamais assez : utilisez des préservatifs, masculins, féminins, en latex, latex purifié (pour les allergies) ou en polyuréthane (pour les intolérances), parfumés ou pas... la gamme est suffisamment vaste pour trouver sa convenance.