Loin de moi l'envie de minimiser les faits, mais je trouve que les situations ne sont pas vraiment similaires. Pour moi, c'est une relation qui part "en eau de boudin" comme tant d'autres,une histoire somme toute banale.
Même si je peux comprendre l'envie d'en parler, je me pose tout de même si ce genre de chose à raison d'être ici.
D'autant plus, que mine de rien, on n'a qu'un son de cloche.

Dans les cas de violence conjugale, que ce soit violence psychologique ou physique, cela fait aussi mal. De plus, il est plutôt rare d'avoir l'autre son de cloche (l'autre étant le ou la conjoint (e) qui fait subir la violence).

Nous sommes dans la catégorie divers. Il me semble donc qu'on peut parler de n'importe quel sujet non ? Mais bon, je ne suis pas inscrite depuis longtemps sur le forum peut-être que je me trompe

Dans la mesure où ces histoires font souffrir leur auteur au point de ressentir le besoin d'en parler, cela mérite au moins qu'on y accorde un tant soit peu d'attention bien que pas toujours similaires (chaque contexte est effectivement différent), on retrouve néanmoins certains points communs, ne serait-ce que le sentiment de culpabilité de ceux qui subissent ce type d'attitude au quotidien, situation d'ailleurs plus courante qu'on ne le croit.

C'est pour ça que j'ai voulu tempérer mon propos en conseillant à Seb de se tourner vers un bon thérapeute (seul ce dernier sera vraiment en mesure de l'aider et d'analyser en profondeur sa situation). Cependant, comme l'a dit Linele, je pense que si nous nous confions sur ce topic, c'est d'abord pour nous réconforter mutuellement et trouver conseil.
Je ne crois pas que Seb vive une histoire si banale que ça. Il endure tout de même une certaine violence de la part de sa partenaire qui a pour conséquence de l'atteindre moralement et physiquement.
Je ne crois pas non plus qu'une telle détresse soit à négliger.
Après, concernant le bien fondé de l'existence de ce topic, la question s'est posée dès le début et l'un des modérateurs (dont j'ai oublié le nom, désolée) a jugé bon de le maintenir, compte tenu de l'importance du thème abordé. Je sais que ça ne traite pas de paranormal, mais puisque nous nous trouvons dans la section "divers", je suppose que nous ne gênons pas grand monde.
Je m'en remets à l'avis de la modération. Elle seule est en mesure de trancher.
Après, comme l'auteur de ce topic n'y participe plus, je pense qu'on peut en effet envisager de le clore.

Pour ma part je pense au contraire qu'il serait intéressant de laisser le fil ouvert afin que d'autres membres comme Seb puissent également partager leur expérience...

Coucou,

Merci pour vos éléments de réponses, vraiment.

Je l'ai revu hier soir, ma chère et tendre recevant de la famille pour quelques jours, et ai attendu qu'elle rentre du travail.

A son arrivée, le ressenti qui fut le mien était que mes sentiments avaient considérablement diminués pour elle, sinon, d'avoir disparus...

Elle est venue à ma rencontre, baissant les yeux, l'air honteux et me délivra un timide bisous puis s'isola.

J'ai attendu quelques instants avant de la rejoindre pour m'asseoir auprès d'elle et voir comment elle allait réagir, bien que j'eus ma petite idée sur la question : je pouvais parier un million qu'elle allait éviter la conversation tout à fait "meurtrière" que j'ai reçu de sa part dimanche soir.

Et... j'ai gagné mon pari... Elle raconta à tout le monde, même à moi, sa journée comme si de rien était, puis prit la direction de sa chambre. Je l'ai rejoins et continua à baisser les yeux afin de ne pas croiser mon regard.

Je dois bien avouer que je ressenti un sentiment non pas de "satisfaction" mais qui me confortait dans ma volonté de n'avoir strictement rien à me reprocher envers elle, tandis que, la veille, elle m'accusait de tout les maux en ce monde.

Néanmoins, en cet instant, je nourris l'espoir de pouvoir m'expliquer avec elle.

Elle rejoigna à nouveau sa famille, moi la suivant dix mètres derrière, "nonchallement".

Plus tard dans la soirée, elle se rapprocha de moi, comme pour obtenir mon pardon, voyant clairement que de mon côté, je ne ferai pas le moindre effort pour aller vers elle.

Je lui chuchota à l'oreille, devant tout le monde, qu'il faudrait que l'on parle, tout les deux.

Juste avant de se coucher, je lui déclara que la nuit d'avant, je vécu une très mauvaise nuit où je ne pus trouver le sommeil, enchaînant les cauchemards les uns après les autres.

Une "prise de tête" naquit suite à sa volonté ferme de savoir ce que représentaient mes cauchemards, tandis que je n'avais pas du tout envie d'en parler, car je jugea que, si elle, elle considère qu'elle peut me parler sur un ton abominable, moi, je peux aussi refuser de lui dire les mauvais-rêves que je fis la nuit d'avant.

Bon, chacun restant sur ses positions, aucune discussion ne put se mettre en place.

Malgré tout, je tenta une "approche" en lui demandant ce qu'elle avait la veille au soir pour me parler comme un chien.

Pas de réponses...

Quelques instant plus tard, je lui posa une question toute simple :

"Qui suis-je pour toi ?"

"L'homme que j'aime" me répondit-elle.

Je ferma les yeux, sans pour autant avoir eu mes réponses...

Ce matin, je la confronte de nouveau, tandis qu'elle baissa à nouveaux les yeux.

Je lui "remonta" la tête, de façon à ce qu'elle me parle les yeux dans les yeux.

Elle me murmura tout simplement :

"J'en sais rien..."

Ma moitié étant fréquemment atteinte de crises d'angoisse, je lui posa la question si elle en avait eu une. Elle répondit par la négative, me laissant comprendre que tout était surement dû à la fatigue qui s'était accumulée.

A cette heure-ci, je n'ai pas de réponses "concrètes".

Toutefois, je fus désagréablement "atteint" en moi-même quand je l'entendis se défouler littérallement sur moi dimanche soir. J'aurai jurer que j'avais à faire à une autre personne qu'elle...

Je ne sais pas...

Edit : par un curieux hasard, nous croisâmes ce matin l'un de ses voisins, très âgé, pour lequel elle m'avoua que sa femme, décédée, le battait lorsqu'elle était vivante. Je rétorqua que, à l'instar des affaires de femmes-battues, il existe également des cas où des hommes sont "tourmentés" par la femme que l'on aime. Ma moitié me demanda si elle devait prendre ma phrase pour elle, là, ce fut à mon tour de ne pas délivrer de réponse.

Eh bien, on dirait que le temps est à l'acalmie et c'est tant mieux... Veille néanmoins à ce que cette discussion qui semble t'avoir blessé dimanche soir n'ait pas l'occasion de se reproduire, car on dirait qu'elle a eu un fort impact sur toi. Que te dire de plus, sinon que te conseiller à nouveau d'aller voir un spécialiste qui saurait mieux que nous t'apporter des solutions, tant pour toi même que pour ton couple ?
En tout cas prends soin de toi Seb

Merci Amélie

Pour le spécialiste, je ne dirai pas non, mais, étant demandeur d'emploi et n'ayant guère de ressources financières, je crains de devoir attendre un peu avant de pousser la porte.

Il existe des psychologues ou des psychiatres qualifiés qui ne demandent aucune rémunération (le plus souvent pris en charge par la sécu, ou ta mutuelle). C'est le cas des spécialistes exerçant en CMP (centres médico psychologiques)
Ils sont aussi compétents que les praticiens libéraux.

C'est drôle car à te lire je retrouve tout à fait l'attitude d'un de mes amis dont je parlais dans l'un de mes premiers posts sur ce topic. Dès qu'on essaye de les confronter à leurs erreurs ou les remettre en face de leurs responsabilités, ils prennent la fuite et n'assument pas leurs actes. Ils donnent alors l'impression de gamins pris la main dans le pot de confiture, et qui esquivent tout dialogue de peur de se faire gronder...

Mais encore une fois, on est face à un témoignage qui engage deux personnes.
Nous n'avons le point de vue que d'une seule.
Autant sur le cas de violence physique je peux comprendre qu'il peut y avoir urgence, autant je suis désolé, mais c'est une entrée directe dans l'intimité d'un couple.
Evidemment, je n'ai qu'à me dire de ne pas lire ce sujet, mais je n'arrive pas à concevoir un tel "déballage" en publique, comme je trouve extrêmement délicat de juger de la situation.
Je ne suis pas sûr que la compagne serait ravie de voir ainsi leurs soucis étalés sur un forum, surtout quand le thème de celui-ci est tout autre.
Je peux comprendre donc, le besoin de parler, de se confier, mais pour ma part, j'estime que ça devrait rester en privé.

chloro, je ne vois pas en quoi le fait de n'avoir qu'une seule version de la part des intéressés est si gênant à tes yeux ?
En ce qui concerne les témoignages sur le paranormal, je suis d'accord pour réclamer toujours plus de précisions, toujours plus d'authenticité, toujours plus d'objectivité... que l'on cherche absolument à décortiquer telle ou telle situation pour démêler le vrai du faux...
Là, nous ne sommes pas en quête de vérité, mais en quête de réconfort. Il ne s'agit pas de savoir si Sabi, Seb ou moi même disons la vérité, mais d'apporter des solutions à ceux qui en demandent...
Quand quelqu'un te demande de le conseiller, ton premier réflexe ne sera pas de vérifier en premier lieu si sa demande de conseil est légitime..?
La démarche n'est pas la même que sur les autres topics (d'où cette impression persistante que tu as qu'un tel sujet te semble déplacé, sans doute...)
En ce qui me concerne, j'accumule pas mal de problèmes en ce moment, et je comprends les interventions des différentes personnes ici. Quand tu es dans la détresse (et pour moi la détresse englobe aussi bien la souffrance physique que morale), tu ne te soucies plus des convenances.
D'où ce "déballage public" qui te dérange...
Il ne faut pas en tenir rigueur. Quand une personne souffre, elle a tendance à s'épancher sur ses problèmes sans s'attarder sur des questions annexes de savoir-vivre, d'usages...
C'est le sentiment de vivre une situation d'urgence qui veut ça.
Après, je m'interroge comme toi sur le bien fondé de ce topic. Les modérateurs ont décidé de le laisser actif, alors, tant qu'il existera je m'emploierai à conseiller les personnes qui y cherchent un quelconque soutien...
Ca peut me donner des airs de "mêle-tout", je te l'accorde, mais c'est juste par altruisme que j'agis comme ça. C'est dans ma nature

C'est que tu n'as sans doute jamais fréquenté les nombreux forums dédiés aux problèmes de vie de couple que l'on trouve sur le net

Dans la mesure où le témoignage reste anonyme et n'implique ni noms ni lieux, quel mal y a-t-il à demander un conseil ou à partager une expérience vécue ? Personnellement ça ne me paraît pas plus relever du déballage que certains témoignages que l'on peut consulter dans les rubriques paranormales, en lien avec des situations très personnelles de décès ou de problèmes familiaux

Juger (encore que le terme ne me paraisse pas adéquat) d'une situation de ce type est effectivement toujours très délicat, mais pas forcément plus que quelqu'un qui demande si son appartement est hanté par des esprits. Dans tous les cas il convient de prendre suffisamment de recul pour analyser la situation, et tenter d'y apporter une réponse susceptible de convenir.

Effectivement, je ne les ai jamais fréquenté, mais justement, ils sont sur une thématique particulière.
Le fait de n' avoir qu'un son de cloche, ça ne permet justement pas d'être trop hatif.
Evidemment, s'il s'agit de réconforter une personne, ça peut être utile, mais dés lors où commencent à poindre des "jugements", on n'est hélas plus dans l'objectivité.
J'essaye juste de me mettre aussi à la place de la personne "incriminée".

À mon dernier souper de filles, on a beaucoup parler problème de couple et personne dans le groupe à téléphoné le conjoint de l'autre pour connaître sa version des faits.

Quand on se confie, la première chose rechercher est souvent de vider son sac. Cela fait du bien et permet parfois de voir la situation avec plus de recul. Le confidant peut apporter des questions qu'on avait pas pensé etc. Cela permet parfois de voir notre situation plus clairement. C'est au confidant de rester objectif