La revue archéologique de Picardie de Michel Jouve répertorie tous les trésors découverts.
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... m_3_1_2305
Certains sont exposés au Musée d'Amiens.
Mais depuis la loi de 1989 modifiée en 2004, l'utilisation d'un détecteur de métal est soumise à une autorisation administrative auprès du ministère de la culture ou d'un accord du propriétaire du terrain, et elle est strictement interdite en Picardie, basse Normandie,dans la région de Verdun, la Meuse et les plages du débarquement par arrêté préfectoral du fait de la présence dans les sols de mines, obus et munitions datant de la 2nde Guerre Mondiale.
Et concernant les épaves sous marines, l'épave et la cargaison appartiennent toujours au propriétaires. En France, ce sont le DRASSM et le CNRAS qui sont chargés de ces explorations.
En 2007 , la société américaine "Odyssey Marine Exploration" a mis la main sur le trésor du «Black swan», nom de code donné à la mystérieuse épave découverte aux larges des côtes de Gibraltar et dont Odyssey a conservé la cargaison de 17 tonnes d'or et d'argent. Problème, l'Espagne revendique la propriété du bateau et du trésor et elle veut récupérer ce butin et les coordonnées de localisation de l'épave, gardées secrètes ! Car les cargaisons identifiées doivent être déclarées et seuls les trésors relevés dans les eaux internationales peuvent être conservés, à condition toutefois que les navires repêchés ne battent pas pavillon espagnol, anglais, français ou américain, sinon les droits des butins reviennent alors aux pays concernés.
L' UNESCO évalue à 3 millions le nombre total d'épaves, mais dont à peine un millier seraient rentables économiquement.
PS : une prime de 25 millions de dollars est offerte à celui qui repêcherait le corps de Ben Laden !
(bon courage à 2000 mètres de fond
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