DROGUE DMT: L'EXTRATERRESTRE EST EN NOUS...
Le composé chimique nommé DMT se présente sous différentes formes: à l'état naturel dons le cerveau humain et dans diverses plantes et graines, mail également sous ta forme d'une drogue qu'on peut administrer à l'être humain.
Durant des siècles, il fut employé por certaines tribus amérindiennes comme un moyen rituel permettant de «voir» les esprits et de contacter les ancêtres et les dieux. Les occidentaux qui consomment cette substance voient dans ieurs délires d'étranges entités. Ces créatures ont souvent été comparées aux entités extraterrestres...
Un témoin raconte ainsi avoir vu des êtres se déplaçant face à un « gigantesque et complexe tableau de bord ». Un autre raconte avoir été escorté par des extraterrestres jusqu'à une sorte de plate-forme de lancement de station spatiale. A bord, il vit des créatures de type androïde, « croisement de mannequins pour simulation d'accidents automobiles et de soldats des troupes de l'Empire tels qu'on les voit dans La Guerre des étoiles». Certains récits d'enlèvements pourraient donc être de pures hallucinations, fruits d'un mauvais «trip» au DMT.
Source Facteur X numero 6
Parallèlement à ces recherches, une théorie originale fut proposée par le Dr. Michael A.Persinger[7], psychophysiologiste canadien. Il avait remarqué que des failles de la croûte terrestre étaient associées à l'apparitions de lumières que les témoins prenaient pour des OVNI. Il considéra que les lignes de fractures - Yakima, Piedmont et Hessdalen sont justement dans des zones de failles - pouvaient comprimer les cristaux de quartz de la roche en libérant une sorte d'énergie piézo-électrique. Persinger pense que cette énergie est capable de produire des boules de lumière de longue durée aux comportements imprévisibles. Une hypothèse similaire fut déjà proposé à l'époque par les sélénologues de la NASA pour expliquer certains phénomènes lunaires transitoires (LTP).
Persinger considère également que cette énergie serait capable d'interférer avec les ondes cérébrales, induisant des interprétations trompeuses chez les témoins. Cette hypothèse est très spéculative.
sur cette page:
http://www.astrosurf.com/lombry/ovni-re ... 1type2.htm
L'odyssée des psychonautes
DE RÉCENTES RECHERCHES SUGGÈRENT QU'UN AGENT CHIMIQUE HALLUCINOGÈNE, SÉCRÉTÉ NATURELLEMENT PAR LE CORPS HUMAIN, SERAIT LA CLÉ DE POUVOIRS PSYCHIQUES EXTRAORDINAIRES. ENQUÊTE.
Dans son appartement newyorkais, Trevor Mac Innés conversait avec de vieux amis, confortablement assis, lorsqu'il se sentit soudain enlevé de son fauteuil, happé et transporté dans un autre univers.
«Encadré par deux "entités", j'arrivais à proximité de ce qui ressemblait à la plate-forme d'envol d'une station spatiale; brusquement, je pris conscience de la présence de nombreuses autres entités à l'intérieur de la station. Ces êtres marchaient sur Meux pieds, leur taille évoquait celle des humains. Certains s'affairaient à quelque travail technique de routine et ne me prêtèrent aucune attention.
Mais je me sentis plongé dans une sorte de transe d'une incroyable puissance. Ce n'était ni effrayant, ni rassurant. C'était, voilà tout.
Puis une foule de créatures minuscules, pareilles à des lutins, s'agitèrent joyeusement autour d'engins bizarres, recouverts de cristaux étincelants. »
Le récit de Trevor pourrait passer pour une banale histoire d'enlèvement extraterrestre. Mais les amis présents en témoignèrent : il n'avait pas quitté son fauteuil pour effectuer ce «voyage». Son cerveau venait simplement d'expérimenter les effets d'un puissant hallucinogène: le diméthyltryptamine ou DMT.
DROGUE NATURELLE
À l'exemple de Trevor, des milliers de personnes ont goûté au DMT et, au sortir de leur transe, nombre d'entre eux ont fait état de rencontres avec une foule d'êtres bizarres, extraterrestres, esprits, anges, ou dieux... leur expliquant parfois l'origine de l'univers.
Sur certains sujets,ces expériences ont produit un effet durable et, dans quelques cas, ont bouleversé leur vie: ayant éprouvé la sensation d'une mort prochaine, ils «revenaient sur Terre» armés d'une profonde sérénité et d'un sentiment de connaissance spirituelle.
En vérité, le DMT peut être considéré comme un psychotrope naturel, à double titre. H est probable que notre corps fabrique ses propres hallucinogènes, comme il sécrète des narcotiques (endorphines), des stimulants(adrénaline,noradrénaline) ou des dépresseurs (sérotonine). Il est en effet établi que l'épiphyse, la glande dite pinéale logeant dans notre cerveau, fabrique une substance de structure moléculaire très proche de celle du DMT. Modifiant notre état de conscience habituel, cet hallucinogène tryptamine pourrait être à l'origine des images peuplant nos rêves. Le DMT fait par ailleurs partie des éléments chimiques constitutifs de plusieurs hallucinogènes «botaniques». On trouve notamment du DMT dans la résine produite par un arbre, le virola (ou baboen) et dans plusieurs plantes sud-américaines. On connaît depuis l'Antiquité les propriétés psychotropes de certaines plantes solanacées (jusquiame, belladone,datura ou mandragore) mais aucune n'égale en puissance les drogues psychédéliques naturelles, pour la plupart originaires du continent américain. Outre le DMT, les substances de ce type les plus connues sont la mescaline, tirée du peyotl -un cactus-, la psylocibine contenue par des champignons du genre Psybcibe, l'harmine extraite du yagé ou ayahuasca, ou encore l'ibogaïne, principe actif de l'iboga,une plante africaine.
Dans toutes les zones géographiques où poussent librement ces plantes se sont développés des rites utilisant leurs effets psychotropes.
Le culte Bwiti, intégrant l'iboga dans ses rituels, se pratique chez les Fangs du Gabon, de Guinée et du Cameroun. La consommation de peyotl semble en hausse chez les Indiens des prairies nord-américaines, notamment les Huichols du Mexique. Pour les Indiens amazoniens,l'ayahuasca, pris en infusion, fumé ou prisé, fait figure de drogue-clé. Depuis des générations, l'ayahuasca est utilisé lors de cérémonies dans l'espoir d'obtenir la révélation spirituelle et la divination, lors de voyages initiatiques d'ordinaire symbolisés par un oiseau. Ces «voyages» lointains permettraient la vision d'événements en cours ou passés. Compte tenu de la puissance des substances utilisées, l'absorption rituelle reste généralement l'apanage de quelques sorciers, ou chamans. Nombre d'utilisateurs occasionnels d'ayahuasca ont malgré tout confirmé les pouvoirs de clairvoyance de cette drogue. Ce qui n'a pas manqué d'attiser la curiosité de chercheurs occidentaux, passionnés d'anthropologie, voire d'écrivains en quête de sensations, notamment Aldous Huxley, auteur de Les Portes de la Perception, et Ernst Jùnger (Visite à Godenholm).
VOYAGES D'ÉTUDES
Parmi les anthropologues ayant tenté de percer les secrets des drogues psychédéliques, le plus célèbre est sans doute Carlos Castaneda.
D'origine péruvienne, Castaneda leur consacra sa thèse à l'Université de Californie et publia par la suite quatre ouvrages sur le sujet.
Il y raconte avec brio son initiation par Don Juan Matus, sorcierYaqui des montagnes de Sonora au Mexique. Cène précision géographique est intéressante: on a depuis découvert que les glandes à venin d'un crapaud géant vivant précisément dans le Jfi désert de Sonora sécrétaient du DMT... ce qui déclencha une chasse aux batraciens bien au-delà du site !
Invité par les Cashinahua du Pérou, l'anthropologue Kenneith Kensinger participa toute une nuit à une «séance» d'ayahuasca. À un moment, six des neuf Indiens présents annoncèrent à leur hôte qu'ils avaient «vu» la mort de son grand-père. Cette vision intervint deux jours avant que Kensinger n'apprenne effectivement le décès du vieil homme.
En ce qui concerne les « champignons sacrés» ou «magiques», leur usage remonte sans doute à plusieurs milliers d'années avant J.-C, mais fut seulement révélé à la civilisation occidentale à la fin du XVIe siècle, par le prêtre espagnol Bernardo Sahagun. Le religieux affirma que les Aztèques faisaient grand usage de ces champignons sacrés qu'ils appelaient teonanàcaû ou chair des dieux.
Dans les années 1930, des botanistes-ethnologues prouvèrent la survivance du culte pour les champignons sacrés parmi les Indiens du Mexique. En 1935, Gordon Wasson, banquier retraité et expert en champignons, assista un jour à une séance rituelle en compagnie du photographe Allan Richardson. Après absorption de plusieurs portions de champignons hallucinogènes, Wasson se sentit flotter hors de son corps, tandis que Richardson eut la vision d'un studio qu'il ne devait visiter que quelques semaines plus tard. Lorsqu'il s'y rendit, ce fut pour constater que chaque détail correspondait à sa vision, y compris une peinture «aperçue» sur un mur!
UN UNIVERS HYPERDIMENSIONNEL
Que le DMT soit produit naturellement dans le cerveau humain, qu'il semble encourager des perceptions extrasensorielles et des expériences de «décorporation» suffirait déjà à rendre cette substance fascinante. Mais elle le devient bien davantage lorsque son utilisation permet au sujet de rencontrer des intelligences inconnues extraterrestres.
Pour l'expert Terence McKenna, « on rencontre des entités pendant la transe provoquée par le DMT. En fait, ce sont les reflets d'une partie auparavant cachée et soudainement libérée de notre propre psyché. »
La première expérien ce diméthyltryptamine de McKenna lui a donné le sentiment « qu'ici ou là, plus loin, existe un univers bouillonnant d'intelligence trans-humaine, hyperdimensionnel, totalement différent et que nous ne parvenons pas à rencontrer. »
Ce goût pour entrer en contact avec des entités étrangères n'est pas le seul fait d'expérimentateurs modernes. Dans le passé, par exemple, les Haïtiens absorbaient de prétendues graines miraculeuses d'une plante appelée Piptadenia peregrina dans l'espoir de communiquer avec leurs dieux. Les graines de certaines variétés de volubilis, ou gloires du matin, sont toujours consommées au Mexique et Hawaï. L'une de ces plantes, contenant de l'ergine (une substance proche du LSD), porte d'ailleurs le nom suggestif de Mying Saucers, ou soucoupes volantes. Aujourd'hui, le chercheur en DMT Peter Meyer soutient que «le phénomène d'un contact apparent, sous l'effet de cette drogue, est si fort, si imprégnant, que le sujet mérite de sérieuses investigations. »
PLUS DE RECHERCHES
Les études sur les hallucinogènes ont été sévèrement limitées pendant deux décennies en raison des pressions légales et politiques exercées autour des drogues psychédéliques. On se rappelle notamment les aventures du psychologue Timothy Leary. Apôtre de la contre-culture américaine, homme au destin tumultueux, Leary dirigea dans les années 60 un programme baptisé Psyhcibin Project, sous l'égide de la prestigieuse Université d'Harvard. L'objectif initial était d'étudier scientifiquement l'efficacité, souvent décrite, des drogues psychédéliques dans le traitement de troubles de la personnalité. Les responsables d'Harvard durent stopper le programme quand le contrôle médical l'entourant se fit plus «lâche». En 3 ans, prés de 3 000 doses de psylocybine a plus de 400 personnes !
Toutefois, en 1990, l'attitude plus ouverte des autorités américaines permit la mise en route de nouvelles recherches sur un certain nombre de produits. Ainsi, trois années durant à l'Université du Nouveau-Mexique, le psychiatre Rick Strassman chercha à savoir pourquoi le corps humain produit du DMT. Il n'a, à ce jour, pas trouvé réponse à sa question. Mais ses recherches ont permis de démontrer ce dont personne n'avait jamais douté: «Beaucoup de sujets affirment rencontrer d'autres intelligences dans leurs états hallucinatoires. »
De nombreuses opinions furent émises sur la nature de ces « entités tryptamines». L'hypothèse la plus séduisante: des êtres (ou des intelligences), des voyageurs du temps ou des esprits désincarnés pourraient communiquer avec nous sur une fréquence de la conscience humaine devenue réceptive grâce aux drogues psychédéliques.
Le Dr Strassman appuie sa thèse par le parallèle existant entre les entités tryptamines et les visions d'êtres divins célébrés par plusieurs cultes. Cette théorie a rencontré l'approbation du Dr Charles Grob, de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Au début de 1990 et à ne présentait aucune toxicité détectable et ne provoquait aucune lésion cérébrale (mieux, les usagers de longue date acceptaient plus agréablement leur vie quotidienne) le gouvernement brésilien légalisa en conséquence l'usage rituel de l'ayahuasca en 1992.
De futures recherches, sur le DMT et autres drogues psychédéliques, nous permettront peut-être de résoudre l'énigme des êtres célestes et celle de phénomènes paranormaux comme les EMI et la décorporation (OBE). Castaneda n'affirmait-il pas, dans Herbe du diable et la petite fumée: «II existe une faille entre les deux mondes, celui des diableros, et celui des hommes vivants. Le point particulier à apprendre est comment parvenir à la faille, et comment entrer dans l'autre monde... »
Appartés:
Sous l'influence de drogues psychédéliques, des zones du cerveau normalement sans contact commencent à communiquer entre elles, amenant une vision du monde totalement nouvelle. Parmi les plus puissantes substances psychédélique (des mots grecs psyché et delos, élargissement de l'esprit) : des produits tels la psilocybine, ou le DMT que l'on trouve à l'état naturel dans les plantes... et peut-être dans une glande du cerveau. L'explication des rêves, des expériences de mort imminente et autres voyages « psi » ?
► Les cultures amérindiennes sont fortement imprégnées des drogues psychédéliques. Dans les temples aztèques de Tenochtitlân, la célèbre
fresque de Tepantilla représente Xochipilli, dieu des fleurs, avec un corps et une chevelure couverts de plantes pyschoactives. Quant aux étranges pierres-champignons (ci-dessous), les Izapa du Guatemala les sculptaient plusieurs milliers d'années avant notre ère. On les retrouve sous forme de cactus, évoquant le peyotl, chez les Chavin du Pérou...
McKenna, véritable gourou des drogues pyschédéliques (ci-dessous), « le débat sur les extraterrestres aperçus au cours d'états modifiés de conscience est d'un d'intérêt secondaire comparé au pouvoir inouï du DMT, à la perception nouvelle qu'il peut donner à la pâle réalité d'un être en état de transe ».
Témoins:
PETER GORMAN
Rédacteur en chef de High Times, magazine américain de contre-culture, Peter Gorman est un consommateur de longue date de l'ayahuasca et du DMT synthétisé. FACTEUR X a voulu savoir comment il vivait ses expériences.
« II ne fait aucun doute que ta plus forte sensation -qui s'apparente à un choc pour beaucoup- réside dans l'impression de briser une barrière dimensionnelle. Pour être plus précis, je dirai que votre ego, votre moi, se dissout à un niveau émof'onnel très profond.
Ignorant vos convictions habituelles, la drogue vous rend à même de pénétrer l'inconscient collectif et de réaliser que le monde n'est pas aussi solide qu'il le paraît. Vous vous voyez tel que vous êtes réellement, ce qui peut vous rendre très vulnérable émotionnellement.
Cette expérience peut donc être dangereuse si vous ne savez pas ensuite comment vous reconstruire vous-même.
La drogué n'altère pas la perception de mes limites, mais attention, chaque personne réagit différemment... certaines peuvent rester "captives".... J'ai découvert que l'expérience de la drogue vous accompagne pour toujours, surtout si vous avez connu l'état de transe et les visions extatiques qui l'accompagnent. »
Analyses:
LA CHIMIE DES HALLUCINATIONS
Le principe actif de l'ayahuasca (ou yagé,Banisieriopsis caapi) est un agent chimique appelé l'harmine. Cette substance a la particularité de neutraliser l'enzyme du système digestif détruisant le DMT lorsqu'il est ingéré par voie orale. Jusqu'à J ce qu'ils découvrent cette propriété, les Indiens d'Amazonie consommaient les plantes recelant du DMT(Anadenanthera peregnna ou résine de virola) essentiellement sous forme de poudre... une pratique déjà découverte par Christophe Colomb chez les Taïnos de la Caraïbe, qui inhalaient une poudre appelée «yopo». Combinée au principe actif du yagé, la molécule de DMT renforce et magnifie l'effet hallucinogène.
Cette molécule, alcaloïde de la famille chimique des substances à noyau indolique, a une structure très proche des hormones sécrétées par l'épiphyse, ou glande pinéale (encadré).
Point de vue :
DES DROGUES POUR S'ENVOLER
Le pouvoir pour Payahuasca (sensation d'envol et de décorporation) est connu depuis longtemps. Dès 1858,le géographe équatorien Manuel
Villavicencio observa les effets de cette drogue sur des sujets volontaires non Indiens : « La prise d'ayahuasca surexcite le système nerveux, exacerbe tous les sens et développe nos facultés intellectuelles de façon étonnante. Le sujet est pris de vertige, sa tête lui tourne et il éprouve ensuite la sensation d'être enlevé du sol et de voler dans les airs. »
Plus récemment, le scientifique américain, Rick Strassman a testé plusieurs plantes psychédéliques sur des volontaires (DMT, ayahuasca,psilocybine) et a obtenu les mêmes effets. Les sujets se sont sentis enlevés dans les airs « avec, disent-ils, la sensation d'une totale réalité». Un autre tryptamine, parent du DMT, le DMT, produit quand on le fume une montée d'une intensité équivalente au DMT, sans hallucinations visuelles... « une projection dans le vide ». L'effet très intense du DMT dépassant rarement 15 minutes, on l'a surnommé le « trip du businessman ». Etrange voyage d'affaires...
ALBERT HOFFMANN
Le chimiste suisse Albert Hoffmann (photo), mis au point le LSD 25 (acide lysergique diéthylamide, drogue synthétisée à partir de l'ergot du seigle) en 1938, et se l'auto-administra en 1943. Le LSD est surpuissant: l'effet en est ressenti dès 25 microgrammes de produit... un timbre poste pesant environ 60000 microgrammes! La sensation libératoire qu'éprouva Hoffmann l'incita à imaginer des applications thérapeutiques au LSD. Le laboratoire suisse Sandoz le
proposa d'ailleurs assez rapidement - pour un temps seulement-sous le nom de Delysid aux psychothérapeutes du monde entier !
L'ancêtre de la CIA (Office of Stratégie Services, ou OSS) s'intéressa alors au LSD, confiant au Dr H. Abrahamson un budget de 85 000 dollars afin de déterminer si le LSD pouvait être employé comme arme de guerre « non conventionnelle ». Ce fut le début du programme MK-Ultra. L'arrêt des recherches sur le LSD fut décidé quand il s'avéra que des agents en testaient un peu trop souvent les effets.
Dans les années 1950, le botaniste Roger Heim envoya des «champignons magiques » sud-américains à Albert Hoffmann, que ce dernier
expérimenta lui-même. « Trente minutes après avoir pris les champignons, raconta-t-il, tout ce qui m'entourait avait pris un petit air mexicain. Quant au médecin supervisant l'expérience, je le vis bientôt sous l'apparence d'un prêtre aztèque. »
En 1958, Hofman synthétisait enfin la psilocybine, substance active de ces plantes, si chère, comme la mescaline extraite du peyotl, aux poètes Yeats et Henri Michaux.
Source : Facteur X numéro 15