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Hitler avait présenté ses thèses raciales et antisémites dans son livre Mein Kampf (Mon combat), rédigé en 1924, lors de son incarcération dans la forteresse de Landsberg, après son putsch raté de Munich. Si son succès fut modeste dans un premier temps, il fut tiré à plus de dix millions d’exemplaires et traduit en seize langues jusqu’en 1945 ; il constitue la référence de l’orthodoxie nazie du Troisième Reich.
Dans ce livre, Hitler expose ses théories racistes, impliquant une inégalité et une hiérarchie des races, et son aversion particulière pour les Slaves, les Tsiganes, et surtout les Juifs. Présentés comme des races inférieures, ils sont qualifiés d’Untermenschen (« sous-hommes »). Selon Hitler, les juifs sont une race de « parasites » ou de « vermine » dont il faut débarrasser l’Allemagne. Il les rend responsables des évènements du 9 novembre 1918[22] (abdication de l’empereur et proclamation de la République de Weimar, préludes à l’éphémère révolution spartakiste). Responsables, donc, selon lui, de la défaite allemande, ainsi que de ce qu’il considère la décadence culturelle, physique et sociale de la prétendue civilisation aryenne. Mein Kampf recycle la théorie du complot juif déjà développée dans les Protocoles des Sages de Sion. Hitler nourrit son antisémitisme et ses théories raciales en se référant à des idéologies en vogue en son temps. À Vienne, durant sa jeunesse, les juifs, bien intégrés dans l’élite, sont souvent accusés de la décomposition de l’empire d’Autriche-Hongrie. La haine des juifs est exacerbée par la défaite de la Première Guerre mondiale. Quant à ses idées sur les races humaines, Hitler les tient essentiellement de Die Grundlagen des neunzehnten Jahrhunderts (« Genèse du dix-neuvième siècle », 1899) du Britannique d’expression allemande Houston Stewart Chamberlain, dont les thèses reprenaient elles-mêmes celles de l’Essai sur l'inégalité des races humaines (1853) du racialiste français Gobineau ; il s’inspire également du darwinisme social de Herbert Spencer tel que le prônait la Deutsche Monistbund (« Ligue moniste allemande ») fondée par Ernst Haeckel.
Hitler reprend aussi dans Mein Kampf les vieilles doctrines pangermanistes de création d’un « espace vital » allemand (Lebensraum) en Europe de l’Est. Selon cette doctrine, les territoires habités par des Allemands doivent être unifiés. Ils doivent ensuite être élargis, car jugés trop étroits au regard des besoins matériels de leurs populations et dans une position stratégique inconfortable entre des puissances hostiles à l’ouest et à l’est. Hitler cible également deux adversaires fondamentaux : les communistes et la France, considérée comme dégénérescente (car dirigée par les Juifs et créant un Empire colonial multiethnique), et contre qui l’Allemagne doit se venger de l’humiliant traité de Versailles.
Adolf Hitler est obsédé par l’idée de pureté d’une prétendue race aryenne, la « race supérieure » dont les Allemands sont censés être les dignes représentants, au même titre que les autres peuples nordiques (Norvégiens, Danois, Suédois). Dans le but d’asseoir scientifiquement cette notion de race aryenne, des recherches pseudo-anthropologiques sont entreprises et des cours d’université dispensés. (Himmler crée un institut scientifique, l’Ahnenerbe). En fait, les Aryens étaient un groupe de peuplades nomades vivant en Asie centrale au IIIe millénaire av. J.-C. et sans liens avec les Allemands. Toujours est-il que la notion d’« aryen » devient avec Hitler un ensemble de valeurs fantasmagoriques que les scientifiques nazis ont tenté de justifier par de prétendues données objectives. La « race aryenne » est assimilée aux canons esthétiques de l’homme germanique: grand, blond et athlétique, tel que le représente Arno Breker, le sculpteur favori d’Hitler. Parallèlement, Hitler développe un intérêt particulier pour le paganisme nordique pré-chrétien, plus conforme à ses théories raciales qu’un christianisme trop humaniste. La religion des dieux Wotan et Thor avait notamment été glorifiée par les opéras de Richard Wagner, dont Hitler était un fervent admirateur. Heinrich Himmler fut le fidèle hitlérien qui poussa le plus loin cette passion, et on retrouve ce symbolisme mythologique dans l’uniforme et les rituels des SS, « chevaliers noirs » du Troisième Reich.
Les victimes de l’euthanasie
Les doctrines raciales nazies impliquaient également d’« améliorer le sang allemand ». Des stérilisations massives, appliquées avec le concours des médecins, furent ainsi entreprises dès 1934, portant sur près de 400 000 « asociaux » et malades héréditaires. Par ailleurs, 5 000 enfants trisomiques, hydrocéphales ou handicapés moteurs disparaissent.
Avec la guerre, un vaste programme d’euthanasie des malades mentaux est lancé sous le nom de code « Action T4 », sous la responsabilité directe de la chancellerie du Reich et de Karl Brandt, médecin personnel d’Hitler. Hitler assure en 1939 l’impunité aux médecins sélectionnant les personnes envoyées à la mort, libérant ainsi des places dans les hôpitaux pour les blessés de guerre. Comme pour les juifs, les victimes sont gazées dans de fausses salles de douche. Malgré le secret entourant ces opérations, l’euthanasie est condamnée publiquement par l’évêque de Münster en août 1941. Elle cesse officiellement mais continue dans les camps de concentration. Environ 200 000 schizophrènes, épileptiques, séniles, paralytiques ont ainsi été exécutés.
De nombreux spécialistes de l’euthanasie sont ensuite réaffectés au gazage massif des Juifs : l’aktion T4 aura donc à la fois préparé et précédé chronologiquement la Shoah.
Persécution antisémite
Dans l’Allemagne nazie, les juifs étaient exclus de la communauté du peuple allemand (Volksgemeinschaft). Le 1er avril 1933, les docteurs, avocats et commerçants juifs sont l’objet d’une vaste campagne de boycott, mise en œuvre notamment par les SA. Ces milices créées par Hitler avaient déjà perpétré, dès le début des années 1920, des actes de violences contre les juifs. Le 7 avril, deux mois après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, la Loi « pour le rétablissement d’une fonction publique professionnelle » exclut les juifs de tout emploi dans les gouvernements (sauf les anciens combattants et ceux qui étaient en service depuis plus de dix ans).
Le 15 septembre 1935, Hitler, officialisant un antisémitisme d’État jusque là modéré, proclame les lois de Nuremberg, comprenant les lois « pour la protection du sang et de l’honneur allemand » et « sur la citoyenneté du Reich ». Celles-ci interdisent aux juifs l’accès aux emplois de la fonction publique et aux postes dans les universités, l’enrôlement dans l’armée ou la pratique de professions libérales. Ils ne peuvent plus avoir de permis de conduire. Les juifs sont déchus de leur nationalité allemande et les mariages mixtes ou les relations sexuelles entre juifs et Allemands sont également interdits. L’objectif est la ségrégation complète entre le peuple allemand et les juifs, ce qui est valable également pour les écoles, le logement ou les transports en commun. En 1937, une « loi d’aryanisation » vise à déposséder les juifs des entreprises qu’ils possèdent. Lourdement frappés par ces mesures discriminatoires, les juifs allemands émigrent massivement : environ 400 000 départs en 1933-1939 en comptant les Autrichiens (sur environ 660 000), vers les Amériques, la Palestine ou l’Europe de l’Ouest.
Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, c’est un véritable pogrom, la nuit de Cristal, qu’organise Joseph Goebbels à la demande d’Hitler, le prétexte étant l’assassinat à Paris d’un diplomate du Reich par un juif allemand. Les magasins juifs sont saccagés et la plupart des synagogues sont incendiées. Près de 30 000 juifs sont internés dans des camps de concentration (Dachau, Buchenwald, Sachsenhausen). À la suite de ces évènements, la communauté juive, tenue pour responsable des violences, est sommée de payer une amende d’un (1) milliard de marks. Les biens des juifs sont massivement spoliés.
À noter que parmi les Allemands entrés en résistance, très peu l’ont fait en raison de ces mesures antisémites. La population allemande, embrigadée en cela par la propagande de Goebbels ou Streicher, était convaincue de l’existence d’une « question juive ». Ce conditionnement favorisera la participation de nombre d’entre-eux à l’extermination des juifs.
Les idées entretenus par Hitler ne viennent pas tous de lui. C'était les idéologies de son époque, et ce fut lui qui les popularisa, mais ça aurait pu être n'importe qui d'autre puisque c'était les idées de l'époque. Et puis, des racistes il y en a partout, pas besoin de s'appeller Hitler. Il y avait des allemands racistes envers les juifs et autres, mais il y avait sûrement des juifs racistes des allemands non juifs.
(Même ici, au Québec...Westmount c'est le quartier des + riches à Montréal et qui sont ses habitants? Le 3/4 et demi ce sont des juifs. Anyway, ici les Juifs sont réputés pour être des personnes riches, snobs et qui se croient mieux que les autres.
Il y a beaucoup de Québécois racistes, mais il y a énormément d'immigrants racistes contre nous (Je travaillais à un endroit, et il y avait 2 salles pour diner. Moi et une amie on ai arrivé dans une salle où il y avait des latinos. Qu'est-ce qu'ils nous ont répondu??:"Pas de québécois ici, c'est juste les latinos". ...Mon amie, dont de la fumée lui sortait par les oreilles, lui a répondu :"Dans mon Québec y a pas de latinos". Ils n'ont plus rien dit.)
Ça n'a aucun rapport avec l'ordre de Thulé.
Et je ne trouve pas vraiment valable de mettre la faute de son comportement sur les drogues, s'il en prenait vraiment (tu dis que personne le sait..sauf toi, bizarre

). Au nombre de personnes qui en prennent et qui sont racistes, il y aurait des Hitlers à chaque coin de rue.