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« Le commanditaire est connu », mais ce sont les exécutants que pistent les gendarmes. Les militaires du Lot ont confirmé ce mercredi qu’ils enquêtent sur les curieux ronds verts tagués sur « des routes, ouvrages d’art et bâtiment ».
Le phénomène est apparu dans l’ouest de la France la semaine dernière, il s’est propagé depuis à la Corrèze, à la Dordogne, à l’Aveyron, à Gaillac dans le Tarn. D’autres enquêtes sont d’ailleurs ouvertes dans d’autres départements pour « dégradations par inscriptions, signes ou dessins » à la suite de plaintes déposées par des collectivités ou des particuliers.
Un complotiste à l’origine de ces dessins
Et si les auteurs des tags sont activement recherchés, le mystère semble levé sur l’homme qui a suscité ces gros pois verts. L’initiative vient d'Eric-Régis Fiorile, qui se présente comme le chef de file du groupe baptisé « Conseil national de Transition » et a lancé son appel sur Facebook le 27 juin, le but étant d’établir « la souveraineté du ou des peuples sur les politiciens ».
Cet homme, considéré comme proche des milieux complotistes et a déjà invité les Français à « marcher pacifiquement sur l’Elysée » le 14 juillet 2015, se présente comme l’inventeur de la «Démosophie», un modèle de société anti-oligarchie. Il appelle notamment ceux qui en ont « marre des mierdas » ou « marre du confinement » à tracer les fameux cercles verts.
Mais les adeptes de la cause risquent une amende pouvant aller jusqu’à 3.750 euros d’amende (article 322-1 du Code pénal) s’ils se font pincer bombe ou pinceau à la main.
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