La revue scientifique "Journal of Integrative Oncology" a publié une étude prouvant que l'extrait de propolis était plus efficace sur le cancer colorectal que les chimiothérapies conventionnelles.

Là vous vous dites : Soit c'est un faux Alekine qui essaie de nous vendre des produits new age. Soit le vrai Alekine a fait un AVC et il n'est plus maitre de ses idées.


Le journal existe et l'étude y a bien été édité, mais le problème que l'étude est un fake.
Des journalistes ont voulu piéger les revues "qui se disent revue scientifique" mais qui laisse passer des études fausses ou autres soit par convictions soit pour des raisons financières.


Bref il ne faut pas croire tout ce qu'on lit...


https://bonsante.fr/news/2558481-une-revue-scientifique-piegee-une-fausse-etude-cancer-sudouest

Effectivement, les journalistes se sont fait l'écho d'une polémique qui agite le monde de la publication médicale (et scientifique en général) depuis plusieurs années maintenant. Il existe un autre cas typique, celui d'une entreprise pharmaceutique ayant financé son éditeur pour produire une fausse revue médicale, revue qui s'était en fait avérée être une publication publicitaire pour l'un de ses produits. La supercherie avait été dénoncée dans un numéro du Scientist. Et ce n'est pas un cas unique.

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'entre le moment où il est rédigé puis publié, l'article est soumis à un consortium de spécialistes chargés de donner leur aval auprès de l'éditeur avant toute parution. Or la grande majorité des fraudes intervient précisément durant cette phase intermédiaire qui profite aux pairs eux-mêmes, souvent appuyés par des agences douteuses leur fournissant matière à la rédaction de contenu moyennant une contribution financière. Le moyen idéal de mettre sur le devant de la scène des chercheurs inconnus en mal de notoriété.

Autrement dit l'éditeur n'est pas forcément toujours à blâmer, il subit souvent lui-même ce système frauduleux en accordant par exemple sa confiance à des relecteurs fantômes dont les fausses coordonnées lui auront été communiquées.

La tendance est peu à peu en train de s'inverser maintenant que ces processus ont été révélés au grand jour, je pense que l'on pourra s'attendre à l'avenir à une meilleure prise en charge de l'information ainsi que de ses contributeurs.