En vrac ici des spécificités untéressantes du peuple Dogon ( Tribu du Mali ).
Comme vous le savez sans doute leur spiritualité annonce que ce sont les Nommos, des demi-dieux, qui leur ont apporté la civilisation. Émissaires du dieu Amma, descendu jadis sur Terre dans une «arche », les Nommos sont des esprits de l'eau ressemblant à des poissons, qui habitent les mers, les lacs, les étangs...
Mais les traditions Dogons actuelles sont intéressantes. Par exemple selon eux la vie est séparée clairement en principe mâle et femelle. Les principes ne doivent pas se mélanger facilement.
Ainsi leurs greniers sont divisées en greniers mâles et en greniers femelle.
Le grenier du mari sert à conserver le mil, le grenier des femmes sert, lui, à conserver les condiments et différents objets. Les greniers sont clairements identifiables par leur toiture en seko (paille), celui du mari étant le plus important.
Les Dogons savent que Sirius A a une compagne Sirius B et surtout "Sirius C, l'« étoile des femmes » ou emme ya tala, s'appelle aussi chez eux yau nay dagi, «le petit soleil des femmes»)."
La case des femmes
Son histoire est intimement liée à la croyance religieuse des dogon. Située à l’orée du village et comme son nom l’indique, la case des femmes est exclusivement réservée aux femmes. Celles-ci y passent les cinq jours de leur règles avant de se purifier pour rejoindre leur parent ou conjoint.
Tradition du Hogon :
Le Hogon est le plus vieil homme du village.
"Le Hogon est le prêtre du Lébé, le serpent-vieil homme. Chaque nuit, le Lébé se rend chez le Hogon. Il lèche le corps du Hogon, lui donne la force de vivre un jour de plus. La salive du Lébé, c'est la force de l'humidité, la force de la parole. Le Hogon ne doit donc ni se laver, ni suer, sinon il perd la force du Lébé. Le jour où le Hogon prend peur du serpent, il meurt."
Chaque porte Dogon est un raccourci de la cosmogonie. On retrouve invariablement les 8 ancêtres, les images du serpent sacré, les masques sacrés.
Au ciel, les ancêtres se disputent (rupture de parole) et doivent descendre sur terre.
Un des ancêtres vole un morceau de soleil sous forme de braise et de fer incandescent.
C'est le forgeron. Il descend sur terre sur un arc-en-ciel avec un grenier et les représentants des animaux.
Plus bizarre encore, sur la falaise omniprésente, les centaines d'alvéoles comme des ruches ou des termitières servant de tombeaux aériens. Ce sont les anciennes habitations troglodytes des Telems, ancien peuple magicien et mystérieux, aujourd'hui disparu dans la forêt.
Tous les soixante ans, l'âme des ancêtres rentre dans les masques taillés par les menbres des sociétés secrètes. Le plus grand des masques, le serpent, mesure sept mètres de haut. Juchés sur leurs échasses, les danseurs, couverts de cauris, fouettent l'air avec des queues de phacochères (une sorte de sanglier).
