L'épave de Christophe Colomb

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Christophe Colomb est le premier navigateur à avoir traversé l'océan Atlantique. Alors que l'Italien se destinait aux Indes orientales, celui-ci fit la découverte du continent américain à bord d'un navire nommé la Santa Maria. Pour beaucoup, la découverte du continent américain en 1492 représente un bouleversement majeur ; elle marque la rupture entre le Moyen-Age et les temps modernes.

La Santa Maria retrouvée

Mettre la main sur l'épave du navire dans lequel Christophe Colomb a fait son trajet de l'Europe à l'Amérique est un événement, comme le souligne Barry Clifford, un archéologue spécialisé dans l'exploration des fonds marins : "Tous les indices géographiques, topographiques et archéologiques suggèrent fortement que cette épave est bien celle du fameux navire amiral de Colomb, la Santa Maria. [...] J'ai confiance dans le fait qu'une excavation complète de l'épave mettra au jour les premières preuves archéologiques marines de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb".

C'est à l'aide des récits de voyage du navigateur que les archéologues pourront venir à bout de leurs recherches. Ces récits attestent notamment que suite au naufrage du navire, son bois aurait été utilisé pour construire une forteresse. C'est grâce à ces récits que les archéologues ont pu localiser la forteresse et par extension, retrouver l'épave au large d'Haïti.

Des recherches à continuer

Le réseau de télévision américain History compte d'ores et déjà produire en exclusivité une émission sur le sujet. C'est pourquoi il finance les recherches de l'épave du navire de 25 mètres de long et 8 mètres de large qui ne pesait pas moins de 102 tonnes !

L'archéologue marin Barry Clifford est déjà connu pour la découverte de nombreuses épaves, notamment celle du Whydah, le célèbre navire capturé par le pirate Black Sam. Barry Clifford, véritable chasseur de trésors, pourrait donc bien du haut de ses 68 ans être à l'origine de la découverte de la Santa Maria. Cela marquerait clairement l'Histoire contemporaine.

L'archéologue précise à CNN que "le bateau est en grande partie en bon état et il sera possible de l'explorer avec l'aide du gouvernement haïtien. [...] Cette épave est, pour moi, l'équivalent de l'Everest". Idéalement, les archéologues espèrent sortir l'épave de l'eau afin de la présenter au public. Cela créerait une vague d'intérêt sans précédent pour la République d'Haïti.

Source : http://www.gentside.com/insolite/christ ... 61831.html

Arkayn · **Inscription:** Lun Novembre 28, 2005 19:28 **Messages:** 15282

J'ai eu l'occasion, à Barcelone de monter à bord d'une reconstitution de la Santa Maria. C'est vraiment impressionnant. On se demande comment des marins ont pu traverser les mers à bord de tels bouchons de noix, au confort plus que mimine.

Un lien intéressant sur les noms réels ou supposés des trois navires de Colomb :
http://www.herodote.net/1492-synthese-119.php

Logos · **Inscription:** Jeu Août 11, 2005 21:23 **Messages:** 243

Et il ne s'agissait pas de cabotage, mais bien de piquer droit vers l'ouest sur plusieurs milliers de milles marins...

Les navigateurs de l'époque, les Colomb, Vasco, Magellan et autres Cartier, étaient des astronautes qui se lançaient dans l'espace sans même avoir un lien radio avec Houston.

Le petit baigneur

S'il s'agit vraiment de l'épave de Colomb, il est impératif d'en protéger les lieux. Les pilleurs éventuels doivent déjà connaître l'emplacement et attendent que ça se calme pour aller chercher quelque chose.

tapioka

Il est quand même plus que probable que l'épave ne recèle plus rien d'autre que la structure bois bien amochée, le reste a du disparaître de là depuis bien longtemps.

Minia

Tout comme les épaves de l'antiquité, tu as toujours des trucs à ramener. Des petits objets...

Minia · **Posté:** Mer Octobre 08, 2014 08:58

Santa Maria : l'épave découverte au large d'Haïti n'est pas celle qu'on pensait

Alors qu'une épave découverte en mai portait l’espoir d'être celle de la Santa Maria, le navire étendard de Christophe Colomb, un rapport de l'Unesco vient de doucher cette hypothèse. Les restes du bateau de l'explorateur gisent toujours quelque part au large d'Haïti.

Il a découvert l’Amérique, mais on n’a pas encore découvert son bateau. Malgré de premiers éléments enthousiasmants, l’Unesco a rejeté le 3 octobre la possibilité que l’épave retrouvée en mai au large d’Haïti soit celle de la Santa Maria. Selon les observations, le navire qui git près du cap Haïtien serait trop récent pour être celui qui a coulé le jour de Noël 1492.

Lors de sa première expédition qui l’emmena jusqu’à l’île d’Hispaniola, Christophe Colomb a pris le large avec trois navires : la Pinta, la Nina et la Santa Maria. Mais en décembre 1492, ce dernier s'est échoué et a dû être abandonné par l'explorateur sur un récif au nord d'Haïti. Aussi, quand Barry Clifford, explorateur sous-marin a découvert une épave dans la région, il a rassemblé les données qui ont suggéré qu'il pourrait bien s'agir de la Santa Maria. A tort.

"Il existe à présent des preuves irréfutables que l’épave appartient à un navire d’une époque bien plus récente", a déclaré l’Unesco dans un rapport officiel. "Bien que le site soit situé dans les environs de la zone où la Santa Maria devrait se trouver, selon les sources contemporaines du premier voyage de Christophe Colomb, il est plus au large que ce qui est prévu".

Selon les spécialistes de l'Unesco, des éléments du navire suggèrent également que l'embarcation ne remonterait pas au XVe siècle. "De plus, et surtout, les attaches retrouvées sur le site indiquent des techniques de construction navale de la fin du XVIIe siècle ou du XVIIIe, plutôt que du XVe ou du XVIe siècle", a poursuivi l'organisation.

Une épave cachée sous le sable ?

Un artefact de l’épave semble même être les restes d’un revêtement en cuivre, ce qui ferait que le bateau daterait au moins du XVIIIe siècle. La quête de la véritable épave s’annonce difficile. L’Unesco souligne qu’à cause de la forte sédimentation des côtes provoquées par l’embouchure des rivières, il est possible que le navire soit à présent entièrement recouvert de sable.

Il pourrait également avoir été poussé plus au large que ce qu’indique le journal de bord de l’explorateur, ce qui aurait étayé la thèse des découvreurs de l’épave au mois de mai. La situation est également rendu difficile par l’énorme trafic maritime dans la zone au fil des siècles. Pour l’Unesco il reste encore de nombreuses épaves à découvrir dont, peut-être un jour, celle du bateau amiral de Christophe Colomb.

Haïti reste cependant un pays extrêmement pauvre qui ne peut pas se doter des équipes d’archéologues nécessaires et peine à surveiller et protéger son patrimoine des divers pillages. La Santa Maria était certes le navire principal de Christophe Colomb, mais elle fut la seule à ne pas rentrer lors de la première expédition.

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/%e9pave/san ... 33615.html
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