Pas tout à fait dans thème du fil, mais plutôt dans la "dérive" qu'il y a eu sur la "supériorité" de l'homme face aux animaux :
Même si je trouve pas très pertinent et très discutable ce classement...
Chaîne alimentaire : l'Homme au même niveau que...l'anchois
Dure réalité. Selon une étude menée par une équipe de chercheurs français, l'Homme est loin d'être tout en haut de la chaîne alimentaire comme il aime à s'y croire. En réalité, l'être humain se situe au même niveau que l'anchois, loin, très loin d'un prédateur supérieur comme l'ours polaireL'Homme redescendu de son piédestal. Selon une étude menée par une équipe de chercheurs français, l'Homme n'est pas le dernier maillon de la chaîne alimentaire, n'est pas non plus le prédateur supérieur qu'il s'imagine être.
Surtout, l'étude menée par l'équipe Ifremer/Institut de recherche pour le développement/Agrocampus-Ouest a placé l'Homme au même niveau que l'anchois dans la chaîne alimentaire, loin, très loin d'un "vrai" prédateur supérieur comme l'ours polaire.
Comme l'anchois ou le cochon
Pour aboutir à ces conclusions, les chercheurs français ont calculé pour la première fois le niveau trophique de l'Homme qui est fonction de son régime alimentaire.
Ainsi, les végétaux appartiennent au premier niveau trophique. Les herbivores qui mangent ces végétaux au deuxièle. Les carnivores qui mangent les herbivores encore au dessus et ceux qui mangent les animaux qui mangent les herbivores encore au dessus etc.
Bref, en étudiant la consommation humaine, les scientifiques ont défini un niveau trophique de 2,2 pour l'être humain (comme l'anchois ou le cochon). Un ours polaire ou un orque ont un indice de 5,5.
Augmentation du niveau trophique au fil des ans
Plus intéressant, ce niveau trophique humain n'est pas le même suivant les zones géographiques. Le Burundi est le pays à l'indice le plus bas : avec un score de 2.04, le régime alimentaire des Burundais "doit être composé à presque 97% de plantes", estiment les chercheurs. L'Islande obtient en revanche le score le plus élevé (2.54), qui correspond à un régime alimentaire majoritairement carnivore car riche en poisson.
Et au cours de ces 50 dernières années, le niveau trophique de l'homme a augmenté d'environ 3%. "Cette augmentation montre que l'alimentation de l'homme a un impact plus important sur son écosystème", soulignent les chercheurs.