Galisas a écrit:
Oui mais je parle d'un point de vu théorique, il serait plus simple de faire des recherches sur le génome plutôt que de rechercher la possibilité de vie antérieur, scientifiquement c'est plus parlant et il y a déjà un bagage de base.
Non, ce n'est pas vraiment "scientifiquement plus parlant". C'est un peu comme les gens qui essayent de mettre en évidence une hypothétique zone du cerveau servant à la télépathie, alors que celle-ci n'a toujours pas été démontré et que les mécanismes qu'elle mettrait en jeu sont incompatibles avec nos connaissances modernes en physique.
Pour ceux que l'influence de l'environnement et du vécu sur la génétique intéressent, il y a discipline qui étudie ce phénomène : c'est l'épigénétique.
Mais on est très, très loin d'une "mémoire commune" ou d'un "méta-instinct". Tout au plus, on a réussi à montrer que certains épisodes de stress intenses pouvaient entraîner la méthylation de certaines bases de l'ADN, inhibant donc l'expression du gène correspondant... Modification réversible, qui se transmettrait à la descendance.
Cela a notamment été étudié chez l'enfants ayant été victime d'abus sexuels, dont les "traces génétiques" seraient encore visibles chez la descendance.