Une équipe d'archéologues allemands affirme avoir découvert les vestiges du palais de la légendaire reine de Saba à Axoum, en Éthiopie, selon un communiqué de l'Université de Hambourg.

Les restes de ce palais, datant du Xe siècle avant Jésus Christ, ont été retrouvés sous d'autres vestiges, ceux du palais d'un roi chrétien, selon l'Université.

Le palais de la reine aurait été détruit par le roi Menelek, le fils qu'elle a eu avec le roi Salomon d'Israël, et reconstruit de manière à être orienté vers l'étoile de Sirius dont il était adorateur, selon la même source.

Les recherches à Axoum en Éthiopie ont débuté en 1999. Elles tentent de cerner les origines de l'Éthiopie et de l'église orthodoxe d'Éthiopie.

Bien d'étranges informations ici pour les connaisseurs......

Ca mériterait plus amples leins internet pour plus d'infos. D'ailleurs d'après jce que j'en sais, la mythique arche d'alliance ce trouverait aussi à Aksoum en Ethiopie.

Oui l'Arche est certifiée se trouver dans une petite chapelle en Éthiopie, elle est gardée par un seul homme, une personne de couleur noire, d'une stature assez imposante pour dissuader quiconque de pénétrer dans l'édifice.

Si j'ai bien tout compris, c'est un peu un truc du genre d'initié à initié, quelque chose de perpétuel.

J'ai vu un document authentique filmé à l'endroit où se trouve l'Arche, le gardien à interdit à quiconque et sans plaisanter le moins du mode à rentrer dans la chapelle pour voir l'Arche d'Alliance, vu sa détermination sans faille, il n'y a pas eu d'insistance.

Alors, info ou intox, bonne question.

Étonnant, tout de même que si cela est authentique, qu'au moins une expédition plus motivée, n'ait pas forcé le passage pour filmer l'Arche.

Il doit bien dormir un peu.

Je suis plus que sceptique sur le sujet, mais bon au cas ou cela serait confirmer, j'admettrais que je m'étais trompé. (à mon avis c'est près d'arriver )

Je dois avouer que ce n'est plus tout frais dans ma mémoire, mais je crois bien que les histoires liant l'Ethiopie à la bible viennent surtout des tentatives de légitimation de la dynastie Zagwe (XIIème siècle il me semble) qui était chrétienne. Donc les discours sur l'arche, la filiation avec Ménélik, etc... sont à comprendre dans le contexte éthiopien du moyen-âge, c'est-à-dire de luttes entre dynasties chrétiennes et musulmanes.
Je me demande d'ailleurs comment on pourrait affirmer qu'un palais est celui de la reine de Saba. Même en présence d'inscription, elles diraient quoi ?

En l'absence de précision on ne peut pas être catégorique mais il faut quand même être très prudent.

C'est exactement la question que je me posais!

Je ne dis pas du tout que c'est le cas ici car je ne connais pas les détails, mais quand une nouvelle archéo de ce genre tombe, c'est toujours très difficile pour le grand public de se faire une idée. En effet, comme je l'ai déjà dit a plusieurs reprises ici, le financement de l'archéo dans le monde est terriblement compliqué et il est fréquent de voir des effets d'annonces destinés aux médias pour faire du bruit alors que les chercheurs eux-mêmes savent très bien à quoi s'en tenir. Honnêtement je ne connais pas de chercheur sérieux en histoire éthiopienne qui pense que la reine de Saba ait quoi que ce soit à voir avec ce pays (sur un plan autre que la légende fondatrice de la dynastie Zagwe bien sûr). C'est vrai que je n'en connais pas des dizaines mais l'école d'histoire africaine de Paris I n'est quand même pas la plus mauvaise.

Pour ce qui est de l'"arche" d'Axoum ils la sortent une fois de temps en temps si je me souviens bien pour une procession et c'est un petit coffret en bois.
Sans trop médire cela m'étonnerait beaucoup que ce soit la très mortelle et très lourde arche dorée sur laquelle les anciens avaient écrit.
Un culte du souvenir, souvenir sans doute de nouveau dont les acteurs ont oublié le sens et l'origine......

Surtout que l'Arche (la vraie, si elle existe ...) est un objet archéologique dont la valeur serait inestimable ! Les archéologues et les pilleurs seraient tous à Aksoum. Alors avec une personne aussi baraquée soit-elle, ne suffira pas pour la protéger.