Apparemment,
il semble qu'il ne s'agisse pas de paratonnerres.
La foudre, généralement, frappe sur le point le plus élevé d'un édifice, c'est pour cette raison que l'on place un paratonnerre sur cette partie du bâtiment.
Un paratonnerre n'est pas seulement un morceau de ferraille façonnée dans un morceau de métal ferreux (fer) ou de métal plus conducteur (cuivre), il doit être relié impérativement à la terre, par une connexion métallique profondément enfoncée dans le sol. En regardant un paratonnerre sur un ancien bâtiment, on peut voir le conducteur, constitué d'une barre de métal courant du paratonnerre jusqu'au sol et fixée par des attaches aux murs.
Le but est d'attirer la foudre sur ce dispositif et conduire l'énergie électrique au sol sans dégât, sinon elle pourrait détruire et même incendier l'édifice en tout ou partie.
Maintenant, si ce que l'on veut nommer paratonnerre sur ce temple n'est destiné qu'a empêcher les oiseaux de nicher, forcément, il ne sera pas relié au sol, ce n'est donc pas un paratonnerre. Dans le cas contraire, c'est un paratonnerre.
Pour qu'à cette époque, les bâtisseurs puissent poser des vrais paratonnerres, pour protéger un bâtiment de la foudre. Il aurait fallu qu'ils connaissent bien les principes basiques du déplacement de l'énergie électrique et savoir que la foudre c'est de l'électricité. Qu'elle frappe sur les points les plus élevés et que la protection de l'édifice, impose la mise à la terre des paratonnerres.
Usul a écrit:
Mais je m'interroge sur l'utilité de pointes métalliques pour empecher que les oiseaux ne se posent sur le toit.
Actuellement, nous avons d'autres dispositifs pour empêcher les oiseaux et particulièrement les pigeons, de nicher et se poser sur les édifices, car ils défèquent abondamment et salissent les bâtiments, ce qui entraîne des dégradations et des frais de nettoyage, sans parler de l'aspect inesthétique