Le lin est une plante particulièrement précieuse qui ne laisse absolument aucun résidu. On sait l’usage textile que firent du lin les vieux Égyptiens, des millénaires durant. Le lin est à la base de l’industrie nationale égyptienne : ous les vêtements, toutes les étoffes qu’utilisaient les vivants, celles dont ils enveloppèrent les momies de leurs défunts étaient en fibre rouie, sérancée, puis filée, de Linum angustifolium L.. Dès l’Ancien Empire la culture, le traitement et le tissage du lin revêtent une telle importance qu’ils dépendent directement du Trésor. Le travail du lin fournit en abondance des produits destinés à l’exportation. Ceux-ci sont
vendus dans tout le bassin méditerranéen et en Orient.
Des graines, récupérées avant leur chute naturelle, on tirait une huile appréciée pour l’éclairage. Mêlée à de l’eau de saumure, fortement agitée et saturée de sel, elle donnait un combustible sans fumée pour les lampes à mêche. Présentant maintes vertus médicinales, elles entrent dans la préparation de nombreux médicaments. Les éléments résiduels servent à nourrir le bétail.

Or si les égyptiens s'en servaient pour tous les temples, on voit mal comment ils auraient pu se tromper... Ce serait comme dessiner un vélo avec les pédale sur le guidon !