Bon... Pour mettre le point sur i :
Necronos a écrit:
Jean Steen Macinter a découvert des ossements à Yatlico au Mexique qu'elle a fait daté par 3 labos indépendant et plusieurs méthodes scientifiques, résultat : Le site serait vieux de 250 000 ans (la civilisation humaine ne datant que d'environ 30 000 ans).
Le site à été fermé , mis en quarantaine sans droit de reprendre aucune sorte de fouille et cette dame a vu sa carrière totalement brisé.
Premièrement : le site archéologique de
Hueyatlaco n'a pas été exhumé par J S.
MacIntyre, mais par deux scientifiques mexicains et américains - Juan Armenta Camacho et de Cynthia Irwin-Williams. MacIntyre ne s'est occupé du site que plus récemment, à partir des années 70.
Deuxièmement : cette découverte extraordinaire a effectivement rencontré une certaine réticence de la part des archéologues dans un premier temps (on craignait à un canular) ; mais depuis 1975, le site a fait l'objet de nombreuses études scientifiques et c'est toujours le cas à l'heure actuelle. La preuve : voici
une étude de 2006 et
une autre de la même année sur les outils qui y ont été retrouvés ; des photos des fouilles peuvent même être vues
sur ce site. Depuis 2004, un comité pluridisciplinaire et international (
"El Proyecto Arqueológico Hueyatlaco") s'est même organisé pour dynamiser et fédérer les différentes recherches menées à Hueyatlaco.
Je ne sais absolument pas d'où sort cette histoire de mise sous scellé du site avec interdiction d'y mener des fouilles, mais c'est de la désinformation...
Troisièmement : la datation du site est problématique et c'est elle qui fait l'objet d'âpres discussions dans les milieux scientifiques. On peut distinguer trois tendances : ceux qui affirment que le site est un canular (minoritaires, voire inexistants depuis les années 70) ; ceux qui affirment que les datations sont biaisées et que le site date plutôt de 20 000 ou 30 000 ans avant notre ère ; ceux qui affirment que le site possède un âge compris en 50 000 et 200 000 ans (Irwin-Williams en fait partie) ; et ceux qui affirment que le site est âgé de plus de 200 000 ans (minoritaires, MacIntyre en fait partie).
Pour résumer dans les grandes lignes, ce sont les méthodes d'échantillonnage de MacIntyre qui sont critiquées (puisqu'il n'a pas daté les objets en eux-même, mais les sédiments ), pas les résultats en eux-mêmes. Les dernières études sur la question (cf. les deux liens ci-dessus) penchent plutôt en faveur de la troisième tendance : les objets ont entre 50 000 ans et 200 000 ans.
Quatrièmement : les ossements et outils (principalement des choppers et des bifaces, il n'y a pas de "pointe de flèche" comme certains l'ont affirmés) retrouvés à Hueyatlaco sont très hétérogènes : des outils très rudimentaires cohabitent avec d'autres plus développés, ce qui témoigne d'un long peuplement du site, probablement par des populations différentes. Ils sont clairement
a priori liés à la culture de l'
Homo erectus (pas de l'
Homo sapiens).
Les
Homo erectus sont apparus il y a 2 millions d'années et ont disparu aux environs de 300 000 ans avant notre ère ; ils vivaient en Afrique à la base, puis se sont répandus en Europe et en Asie.
Donc, si l'âge des artefacts de Hueyatlaco est bien confirmé, ça ne modifiera pas réellement la perception que nous avons de l'histoire humaine ; nous saurons juste que le modèle Clovis (peuplement de l'Amérique par des
Homo sapiens aux environs de 30 000 ans avant J.C.) était faux et que les
Homo erectus les avaient précédés.
Necronos a écrit:
- La forteresse Inca de Sacsaehuaman (age indéterminé) fut construite avec es blocs pesant plusieurs tonnes, avec des formes complexes et plusieurs angles parfaitement taillé (une épingle ne passe pas entre les blocs), idem pour Tihuanaco au Mexique.
Peuple ne possédant ni outil en métal dur, ni ciment et ne connaissant ni la poulie, ni la roue, ni la grue.
On sait très bien comment ils faisaient, puisque ce sont les mêmes méthodes qui furent employés sur tous leurs monuments et qu'on dispose de chantiers inachevés (au Machu-Pichu notamment) nous montrant comment les ouvriers procédaient.
Les tailleurs de pierre travaillaient au cas par cas, en polissant patiemment les blocs à l'aide de grattoirs, ou d'eau et de sable mélangés : chaque pierre était sculptée et ajustée de façon à pouvoir s'emboîter parfaitement avec les autres. Le temps n'était pas un soucis à cette époque-là, et il faut voir les très impressionnants travaux de terrassements (qui pouvaient durer plusieurs dizaines d'années) qu'effectuaient les Incas avant d'installer un palais en un lieu.
On ignore encore précisément comment les Incas soulevaient les blocs, mais il est probable qu'ils utilisaient des systèmes de contrepoids et un bon paquet de main d'oeuvre. Il y a plusieurs équipes archéologiques qui se sont amusées à faire des reconstructions des diverses façons dont ils ont pu procéder (par échafaudage, en faisant rouler les blocs de pierres sur des rondins...), elles ont donné de très bons résultats.
Necronos a écrit:
Autre fait troublant, en inspectant les blocs, les chercheurs se sont aperçue que les blocs étaient retenus entre eux par de parfaites attaches en métal (Même procédé utilisé pour la pyramide de Guisé).
Je pense que tu as mal compris : le système des agrafes en métal pour solidariser des blocs entre eux est vieux comme l'homme (d'ailleurs on l'utilise encore dans les bâtiments modernes) et très répandu dans l'architecture à travers le monde... Mais à ma connaissance, il était inconnu chez les Incas (c'est même typique de l'architecture inca : ils assemblaient les blocs la plupart du temps sans mortier ni agrafes, rien que de l'assemblage et des embrèvements). Quand aux Egyptiens, ils n'y avaient pas recours non plus.
Necronos a écrit:
- Chris Dun un expert en forage a calculé que le sarcophage intérieur de la chambre royale pour s'enfoncer parfaitement dans celui extérieur a du être percé par un outil motorisé ayant une vitesse de 5 millième de millimètre par révolution de la perceuse, selon lui ils seraient aller encore plus vite (la théorie de la méthode primitive lui semblant à exclure car bien bien trop longue et couteuse en vie humaine).
Heu... Quel sarcophage, dans quelle chambre royale ?...
Sinon, je plussoie ce que disait Starbuck ci-dessus : le temps et la main d'oeuvre n'étaient pas un problème à cette époque-là.
Les Egyptiens ne connaissaient pas l'esclavage (du moins, pas avant que les Assyriens puis les Grecs ne leurs apportent cette coutume à partir de la basse époque de l'Empire)... mais à vrai dire, ils n'en avaient pas besoin.
Les pharaons avaient à leur service des cohortes d'ouvriers. Et leur statut était plutôt enviable : ils étaient bien qualifiées, avaient un statut de fonctionnaires et disposaient d'un bon salaire, bénéficiaient de logements de fonction... On a retrouvé un paquet de villages d'ouvriers (dont le plus connu est sûrement Deir-el-Medineh) qui en témoignent. Ils étaient même syndiqués, et on dispose dans les archives de témoignages de "grèves" des ouvriers qui défendaient leurs salaires ou les avantages qui leur étaient octroyés.
Et passer cinquante ans à construire un monument ne leur posait aucun souci, ils n'étaient pas soumis à des critères de temps et de rentabilité (à l'inverse d'aujourd'hui). Un paquet de temples et monuments funéraires furent ainsi commencés durant la vie d'un souverain, et achevés plusieurs années après sa mort. Dans ce cas, le corps du dit-souverain était déposé dans un caveau de façon temporaire, puis déplacé en grande pompe dans sa dernière demeure une fois celle-ci terminée.
En fait, les bâtisseurs de pyramides de l'Egypte antique peuvent être comparés sous bien des points aux guildes de maçons et d'artisans qui bâtirent les cathédrales du Moyen-Age.
Combien de cathédrales sur le sol français sont inachevées tant leur construction a pris du temps, d'après toi ? Allez, je t'aide : au moins le tiers...
Necronos a écrit:
- Le mystère des vases égyptiens en diorite, en basalte ou en albâtre, que de nos jours encore nous ne savons pas reproduire.
(Il y en a tout de même plusieurs milliers pour certains datant de près de 2000 ans avant l'apparition supposé de la civilisation Égyptienne).
Je ne sais pas de quels vases précisément tu parles (des photos ? des liens ?), mais la sculpture du diorite, le basalte ou de l'albâtre est tout à fait à la portée de nos techniques actuelles de sculpture. D'ailleurs, on sculpte ces 3 roches depuis des temps immémoriaux sans technologie particulière (voici
une hache du néolithique en diorite, et
une idole en albâtre des premiers siècles avant notre ère) : les anciens maîtrisaient bien la taille et le polissage des roches dures.
Cette remarque ressemble beaucoup aux genre d'histoires (complètement fausses) qui ont longtemps collé aux crânes de cristal, et selon lesquelles nous serions incapables de les reproduire avec notre technologie moderne.
Necronos a écrit:
- Les pyramides sont alignées sur les points cardiaux est/ouest, nord/sud avec un précision sans faille (ce qui laisse encore nos architectes modernes pantois)
[...]
Les anciens égyptiens ont parfaitement alignés la constellation d'Orion sur la pyramide de Guisé. Les cheminées d'aération de la pyramide coïncide parfaitement aux étoiles d'Orion (Osiris) et Cyrius (Isis). Les trois pyramides étant toutes parfaitement alignés sur la constellation d'Orion. Les pyramides à proximités ont elles aussi des noms d'étoiles. Toute la constellation est représentée au sol de façon magistrale.
Pourquoi, tu trouves cela compliqué d'aligner les angles d'un bâtiment sur les points cardinaux ou sur des étoiles ?

Ça demande juste de bonnes connaissances en astronomie et en mathématiques, que les Egyptiens (et beaucoup de peuples de l'Antiquité) avaient, sans aucun doute possible.
Je ne suis pas très calé en mathématiques égyptiennes (au sujet desquelles on dispose de peu de sources, de toute façon)... mais pour la petite histoire, les peuples akkadiens (2ème millénaire av. J.C. - 500 av. J.C.) en Mésopotamie avaient mis au point un ensemble d'équations (le système B) qui leur permettait de modéliser les déplacements dans le ciel de certaines étoiles et astres ; ils avaient fait une approximation de √₂ à 5 décimales près ; ils connaissaient le théorème de Pythagore ; et ils avaient identifié un certain nombre d'équations et identités remarquables.
Bref, c'étaient loin d'être des imbéciles, et ils compensaient probablement leur manque de technologie par une très grande rigueur d'esprit (à l'image des Grecs).
Necromos a écrit:
La grande pyramide quand à elle intègre le nombre transcendant pie et le rapport de la circonférence d'un cercle à son diamètre (base des mathématiques avancés pour un peuple censé avoir un système mathématiques certes développées mais encore assez rudimentaire).
Pie est également à la base de l'inclinaison de la pyramide de Tiotihuacan au Mexique (surnommé la cité des Dieux et le tout étant un parfait modèle d'observatoire astronomique).
Le problème de Pi (ou du nombre d'or, ou de √₂... bref, de n'importes quels chiffres), c'est qu'on peut les voir partout si on en a envie. Ou bien parce qu'à force de triturer des données, on les fait apparaître ; ou bien parce que ces chiffres sont des constantes physiques qu'on retrouverait également dans l'architecture moderne si on s'en donne la peine.
Les théories affirmant que des monuments anciens sont basés sur des chiffres particuliers sont donc très difficiles à vérifier, et souvent douteuses.
Mais de toute façon, qu'elles soient vraies ou non ne changent rien puisqu'on sait très bien que les anciennes civilisations avaient des connaissances assez pointues en mathématiques, comme je le disais ci-dessus.
Necronos a écrit:
- A Tiotihuacan, une énorme plaque de plus de 8 m² de Mika Brésilien (matériaux servant de nos jours à l'isolation électrique). Cette plaque mystérieuse aurait été trainé sur plus de 3 000 km à l'époque.
C'est
Teotihucan, et je n'en ai jamais entendu parler.
Cela dit, soulever et déplacer un très gros bloc de pierre n'est pas inaccessible à une population ignorant l'usage de la poulie ou de la rue (d'autres peuples l'ont fait), ça demande "juste" un peu de méthode et beaucoup de main d'oeuvre.
Tu demanderas à la chambre bleue de t'exposer l'histoire du déplacement des moais de l'île de Pâques...
Necronos a écrit:
Le premier jour du printemps, le soleil se lève exactement au centre du temple (encore une fois pour un peuple sachant tut juste lire écrire et compter convenablement ça reste un modèle de géométrie). Posnenski, un archéologue Bolivien a mis en évidence que le site à été construit comme observatoire et une immense horloge solaire. Neil Steed après plusieurs années d'observation et de savant calcul en a déduit que le site datait de 12 000 ans (la civilisation n'étant pas censé encore exister à cette époque, elle ne daterait que de 5000 ans).
L'alignement des pyramides et rues de Teotihucan sur les astres ou les positions particulières du soleil est très probable ; c'était le cas de la plupart des monuments à l'époque.
En ce qui concerne la datation de la cité, on dispose d'autres preuves démontrant que Teotihuacan (beaucoup plus concrètes et factuelles qu'un hypothétique alignement sur des astres divers à une époque ancienne) n'est pas aussi ancienne. La présence de vieux pollens et de débris végétaux enfermés dans les fondations des bâtiments, notamment, dont la datation indique que le site a été construit progressivement à partir des premiers siècles avant notre ère. Même s'il subsiste un flou sur la date exacte, je te l'accorde.
Necronos a écrit:
- Les marques d'érosion d'eau coulant en plaque observés sur le Sphynx (l'eau étant présente en masse dans le Sahara à la fin de la période glacière vers 10 500 av JC).
Comme déjà mainte fois souligné, la tête du Sphynx étant ridiculement petite en comparaison du corps). Hypothèse mise en évidence et argumenté de façon professionnelle par des géologues.
Le Sphinx et les pyramides de Guisé correspondent tous parfaitement à l'agencement de la constellation d'Orion en 10 500 av Jc.
Les données astronomique correspondant parfaitement avec les données géologique.
L'hypothèse de la construction antérieure du Sphinx de Gizeh est bien connue et très discutée dans le milieu archéologique.
Si le décalage d'alignement interpelle réellement, les traces d'érosion quand à elles sont jugées peu significatives.
Les stries visibles au bas du corps du sphinx pourraient être aussi bien liées à des marques d'érosion sous l'effet conjugé du sable et du vent. C'est un phénomène très souvent visible
sur les rochers dans les désert. Pourquoi juste sur le bas du corps, et pas sur la tête du sphinx ? Tout simplement parce que le corps du sphinx n'est plus recouvert par son revêtement protecteur, qui a été pillé par les autochtones qui y ont vu une source de pierres et de rochers à portée de main. La tête et le haut du sphinx, qui sont hors de portée, n'ont pas subi ce pillage et ont conservé leur revêtement. C'est un phénomène qu'on observe également sur les pyramides, dont la couche de blocs externe fut également saccagée - en fait, seule leur extrémité est intacte et
on le voit très bien sur la pyramide de Khephren.
Le bas du corps du sphinx n'étant plus protégé par son revêtement, la roche tendre qui le compose est directement exposée aux agressions du vent et du sable.
En outre, la tête du sphinx possède des attributs (coiffure de type
nemes, style graphique) qui sont typiques de l'ancien empire (environ de 2500 av. JC.).
Cela dit, il y a un hypothèse intéressante qui permet de combiner tous ces éléments en un tout cohérent. Certains archéologues pensent que les bases du sphinx sont en effet peut-être très anciennes : peut-être 10 000 ans av. JC, le monument devait alors ressembler à un gros tumulus de forme vaguement léonine. C'est ce qui explique son décalage d'alignement. Puis en -2500, le pharaon Kheops ou Khephren aurait ordonné qu'on complète et qu'on retaille complètement le sphinx (et lui sculptant notamment un visage à son effigie), puis il se serait attribué la paternité du monument.
Necromos a écrit:
- Osiris et le Dieu Viracocha ayant de nombreux points communs, un homme blanc vêtu de blanc portant une barbe ayant émergé des eaux à une période de chaos et de destruction afin d'apporté la civilisation au monde, il se nomme Quetzalcóatl au Mexique.
Ces trois dieux sont en effet des dieux civilisateurs, comme il en existe dans toutes les mythologies du monde (le coyote ou le corbeau dans les tribus amérindiennes, Prométhée chez les grecs et les romains, Fu Xi chez les chinois...).
Leur ressemblance est capillotractée, en revanche. J'ai l'impression que tu pioches les quelques points qui rapprochent les dieux ensembles, et que tu ignores royalement tout le reste...
Je suppose que tu te bases (au moins en partie) sur les théories de Thor Heyerdahl, qui voulait à tout prix prouver l'existence d'un héros fondateur ayant longé les côtes de l'Amérique et apporté la civilisation avec lui. Les idées de Heyrdahl ont été très critiquée par les archéologues, car relevant plus de la spéculation qu'autre chose et n'ayant pas de bases solides.
Osiris est un homme à la peau
verte (puisqu'il fut noyé par son frère Seth et récupéré des eaux de la Méditerranée par sa femme Isis) et vêtu de
blanc (puisque c'est la couleur des morts en Egypte, qu'Osiris fut mort puis ressuscité). Cette résurrection est d'ailleurs un point central dans le mythe d'Osiris, qui n'existe pas chez les autres dieux que tu cites.
L'histoire selon laquelle Quetzalcoatl aurait eu la peau blanche et une barbe (ce qui expliquerait que Cortez ait été accueilli comme un avatar du dieu par le roi Moctezuma lors de son arrivée à Tenochtitlan), elle n'est attestée ni par l'iconographie précolombienne (où Quetzalcoatl présente une grande variété de formes) ni par les légendes. Cette explication est donc franchement contestée par les archéologues.
Si Cortez passa dans un premier temps pour un avatar de Quetzalcoatl auprès des aztèques, c'est principalement parce que les croyances disaient que Queltzacoalt avait été exilé sur l'océan par le dieu Tezcatlipoca (l'antagonisme Quetzalcoatl/Tezcatlipoca est à la base de toute la mythologie aztèque) mais qu'il était supposé revenir un jour de son exil pour reprendre son droit sur le trône.
Quand à Viracocha, il est parfois dépeint sous la forme d'un vieil homme barbu vivant dans le lac Titicaca. Je ne sais pas d'où sort cette histoire de la peau blanche (en dehors des écrits d'Heyerdahl). En outre, Viracocha ne ressuscite pas, et il ne possède pas de dieu antagoniste à l'inverse des deux autres.
Necronos a écrit:
- Les Égyptiens et les mexicains sont donc 2 peuples ayant construit de grandes pyramides alignées sur les points cardinaux bâtie selon des connaissances mathématiques complexes, les 2 peuples ont donc des connaissances astronomiques très poussées.
Ne connaissant ni la poulie ni la roue, les 2 sont capable d'assemblé d'immense bloc de pierre à angles droits avec des attaches en métal dans un style architecturale unique. Les 2 peuples ont aussi recours à la momification avec tous 2 la nicotines et la cocaïne comme ingrédient.
J'ai expliqué ci-dessus :
- qu'on n'a pas besoin de poulie ni de roue pour déplacer et élever des pierres ;
- que je ne sais pas d'où sors cette histoire d'agrafes en métal ;
- l'alignement sur les points cardinaux se constate souvent sur les monuments anciens, et n'a rien d'extraordinaire sachant que la plupart des peuples antiques avaient de bonnes connaissances en mathématiques et en astronomie.
En ce qui concerne les momies :
- les peuples précolombiens d'Amérique centrale (aztèques, mayas, olmèques, toltèques...) n'ont quasiment jamais eu recourt à la momification. Celle-ci n'est connue et répandue qu'en Amérique du Sud (chez les Incas, mais également chez un paquets d'autres peuples plus ou moins anciens comme les Nazca, les Chonchinros, les Chachapoyas...), et elle est essentiellement naturelle. Le corps est simplement vidé de ses organes, éventuellement frotté avec un onguent puis placé dans un milieu (montagne, désert) où les conditions vont le faire se momifier tout seul. On est donc loin de la momification artificielle très aboutie et presque "industrialisée" des Egyptiens.
- la cocaïne et la nicotine n'intervenaient pas dans le processus de momification en Egypte. La présence de traces de ces composés est une longue histoire... liée à l'usage des momies comme "mules" dans les trafics de drogue (c'était une pratique courante au XIXème siècle), à des contaminations de source externe lors de l'excavation des momies et lors de l'entreposage dans les musées (puisque la nicotine est un insecticide, elle était utilisée en décoction pour protéger les momies).
Necronos a écrit:
- Les Mayas, civilisation capable de calculé "l'avenir" sur plusieurs milliers d'années n'ont jamais découvert le principe de la roue...
Les mayas ont prédit l'avenir ? Ah bon ? Tu m'apportes une preuve ?

Cela dit, ils n'ont pas dû lire leur propre avenir... Puisque la culture maya s'est éteinte progressivement à partir du XIIIème siècle, et était déjà bien moribonde (si ce n'est éteinte) quand les conquistadors l'ont découvert au XVIème siècle.
Necronos a écrit:
- Les statues Olmèques sont tout autant troublante (outre les traites négroïdes discutable), ce peuple est apparut un jour e façon magique pour disparaitre de façon tout aussi mystérieuse. Influençant ainsi toute la civilisation mexicaine
Les olmèques ont connu une histoire similaire à de nombreuses civilisations de l'amérique précolombienne, apparaissant à un endroit puis disparaissant plusieurs centaines d'années après sans donner d'explication. Les choses se compliquent avec les olmèques car ils ont vécu il y a très longtemps (-1200 à -500 av. JC.), n'ont pas laissé de trace écrite derrière eux... et surtout, ils ne formaient pas une peuplade homogène et unifiée mais étaient apparemment constitués de nombreuses ethnies et tribus diverses. C'est bien pour cette raison que les archéologues parlent davantage de "culture olmèque" que d'olmèques au sens strict.
Necronos a écrit:
La citadelle de Montéalbane au Sud du Mexique serait aussi leur œuvre. Citadelle regorgeant de bas relief, sculptures et représentations diverses.
Monte Alban est attribué à la culture zapotèque, qui a immédiatement succédée à la culture olmèque (on peut en considérer qu'elle en est la descedante).
Necronos a écrit:
- L'antarctique parfaitement représenté de la carte de 1515 tracé par le Turc Pyri Reis (Colomb et les autres Européens n'ayant à cette époque pas explorés la pointe de l'Amérique du Sud), bon je veux bien que ce soit une coïncidence, mais je trouve ça un peu gros tout de même que le tout eu été parfaitement représenté au centimètre près sans avoir fait exprès.
Le point de la ville Sienne servant aussi de point de référence pour l'éloignement des terres, et indiquant aussi la longitude au 16 ème siècle, alors que les Européens ne l'ont découverte qu'au 18 ème siècle. Cette carte portant la mention qu'il s'agit d'une compilation de cartes de cartes, c'est en fait une copie de copie de copie.
C'est du pipeau cette histoire, que l'on doit essentiellement à un officier de la Navy ayant effectué un relevé cartographique de la côte de l'Antarctique et à Charles Hapgood dont j'ai parlé ci-dessus.
Plusieurs études d'archéologues modernes ont montré que la carte de Piri Reis :
(1) est une compilation de cartes de diverses sources, dont celles établies par Christophe Colomb comme en témoigne le tracé similaire de plusieurs îles. Ce travail de compilation était très courant à l'époque et se retrouve sur d'autres cartes historiques (la carte de Mercator, la carte d'Oronce Fine, la carte d'Oretelius...).
(2) ne réprésente non pas l'Antarctique... mais la côte sud-est de l'Amérique du Sud qui a subi une "torsion".
Tous des détails (îles, baies, péninsules...) correspondent.
Si la carte tord ainsi la côte américaine, c'est pour la faire correspondre avec le mythique continent austral qui, pensait-on à l'époque, devait rééquilibrer le sud du globe terrestre (puisque tous les continents ou presque sont situés au Nord).
D'autres cartes anciennes (comme
la carte de Mercator, fin du XVIème siècle) ne s'embarrassent pas de détail puisqu'elles inventent carrément le tracé de ce continent. Sur la carte de Mercator, il n'y a ainsi que le détroit de Magellan qui soit réaliste puisqu'il avait déjà été exploré à cette époque, tout le reste est dessiné à l'avenant.
(3) n'a pas de longitudes ni de latitudes. D'ailleurs, je te met au défi de me dire où elles sont sur cette carte.
Voir
ici, et
ici pour plus de détails sur ces études. C'est en anglais, mais si tu fais l'effort de t'y intéresser, tu verras que c'est sans appel.
Necronos a écrit:
- Le mythe du déluge apparaissant aussi dans toute les grandes civilisations de cette époque, égyptienne, mayas, aztèque, Amérique pré précolombienne
Il y a des constantes dans l'esprit humain ; par exemple, on remarquera que le dragon (ou le serpent géant, c'est pareil) se retrouve lui aussi dans toutes les cultures du monde.
Que devrait-on en conclure ? Que les dragons ont réellement existé ? Ou que les hommes, indépendamment de leur culture et de leur époque, ont tous été interpellés par ces animaux sans pattes et à la morsure mortelle ?
C'est un peu la même idée pour le déluge. En voyant la pluie tomber sans discontinuer pendant plusieurs jours, il est logique que l'Homme se soit demandé ce qu'il pouvait se passer si cette pluie ne s'arrêtait jamais... et qu'il ait incorporé cette idée à ses croyance.
Cela dit, la mythologie des peuples précolombiens ne met pas particulièrement l'accent sur le déluge. En fait, toute leur mythologie postule que l'Univers traverse des périodes de création/destruction (notre monde étant le 4ème ou le 5ème, de mémoire) ; cette destruction prend des formes différentes, l'engloutissement sous les eaux n'en est qu'une parmi tant d'autres.
Necronos a écrit:
- Vers 10 500 av JC, le relevé atmosphérique de la Terre à cette époque montre une augmentation des températures de plus de 5° en à peine 3 à 5 ans (forage issue du carottage de la Pierre de Rosette du climat : La glace de la calotte glaciaire du Groenland).
Avec une concentration jamais observé en volume et concertation des dépôts volcanique sur les 110 000 dernières années, entrainant une transformation chimique de la structure de la glace à cette époque.
C'est possible, je ne suis pas climatologue et je n'en ai jamais entendu parler. Ça démontre qu'il y aurait eu une éruption volcanique quelque part sur le globe, et ensuite ?
Necronos a écrit:
- La Sibérie à eu un climat tempéré, en effet, des trappeurs y ont retrouvés un squelette de mammouth congelés, analysé il s'avert que son estomac contenant des plantes poussant en milieu tempéré. Ce mammouth à selon les scientifiques été congelés en quelques minutes, vitesse de congélation qu'à l'heure actuelle nous sommes incapable de reproduire.
Ce sont les sibériens de l'époque, ils avaient de très grandes chambres froides dans lesquels ils enfermaient les mammouths pour les congeler à vif.
Non sérieusement, la congélation en 3 secondes, ça ne tient pas la route. Il n'y aucun phénomène naturel connu qui puisse produire ce genre de phénomène ; et même en soumettant un mammouth à un froid intense de -40 ou -50°C, il mettra plusieurs minutes pour se congeler (surtout que les mammouth sont de gros animaux, habitués à vivre dans un climat polaire).
D'où sort cette histoire assez douteuse ?...
Necronos a écrit:
- A l'époque de Platon, l'océan connus est l'océan planétaire ! Ce n'est que plus tard (environ 200 ans il me semble) que nous avons divisées les eaux en différents océans.
A l'époque de Platon, les grecs pensaient que les continents étaient une unique masse de terre émergée, flottant au milieu d'un gigantesque océan. On sait aujourd'hui que c'est un peu plus compliqué que cela...
