Datation au carbone14.
Principes scientifiques
Le carbone (C) présent dans toute matière organique se présente sous plusieurs variétés : deux formes stables C12 (six protons + six neutrons ; 98,89% de la matière) ainsi que C13 (six protons + sept neutrons ; 1,1% de la matière) et une forme instable radioactive C14 (six protons et huit neutrons) qui, produite dans la haute atmosphère, se désintègre de façon naturelle et se retrouve de façon constante mais infinitésimale (un atome de C14 pour mille milliards d'atomes de C12 ) dans les tissus vivants.
Le principe de la datation, établi par W.LIBBY vers 1950 et qui lui valut le prix Nobel en 1960, est simple : comme, à la mort d'un organisme, le taux de C14 diminue de moitié tous les 5730 (ou 5760) ans environ, intervalle de temps appelé période radioactive ou demi-vie, il est donc possible de calculer, selon une loi exponentielle décroissante, le temps écoulé depuis la mort du tissu, à condition qu'il n'y ait pas d'introduction nouvelle de C14 par la suite.
Deux procédés sont utilisés :
les mini-compteurs : méthode ancienne et non-destructrice qui consiste à mesurer directement le nombre d'atomes de carbone désintégrés par minute
L'AMS : méthode plus récente et destructrice qui compte, en utilisant des Spectrographes de Masse et des Accélérateurs (d'où le sigle anglais), le nombre d'atomes non encore désintégrés.
Fiabilité et limites
La datation au radiocarbone n'est pas infaillible, comme on l'a cru et comme le croit encore le grand public. Elle repose en effet sur des principes non démontrés :
La durée de la demi-vie est contestée et il n'est pas prouvé qu'elle reste constante
La production de C14 dans l'atmosphère également n'est pas constante, contrairement à ce que croyait LIBBY et tend à augmenter à cause des éruptions solaires, des éruptions volcaniques et des grands incendies de forêts : cela modifie le taux atmosphérique de gaz carbonique. On peut en conclure que, dans le passé, la quantité totale et le rapport avec le C12 étaient plus faible que maintenant.
La loi mathématique utilisée ne fait intervenir que le facteur temps, sans influence de phénomènes extérieurs ; or des matériaux comme les os ou les tissus qui présentent de grande surface de contact peuvent absorber par contamination du C14 après la mort de l'être vivant.
Toute action de l'eau peut provoquer une migration qui fausse la datation. En particulier, certaines plantes, comme le lin, paraissent concentrer le C14 par rapport aux deux autres formes.
la méthode des compteurs et la méthode AMS donnent assez souvent des résultats différents, jusqu'à cinq siècles sur une période de deux mille ans !
Aussi les laboratoires spécialisés suivent-ils une procédure stricte :
Pas de datation "à l'aveugle" : une estimation archéologique préalable doit être fournie afin de déterminer la marche à suivre
nettoyage et décontamination de l'échantillon à examiner
mesure de la concentration en C14
Elimination des résultats "aberrants " en dehors de la moyenne
conversion de l'âge radiocarbone en âge calendaire (conventionnellement BP Before Present soit avant 1950) en utilisant des formules correctrices basées depuis 1986 sur la dendrochronologie (datation à partir des anneaux des troncs d'arbres coupés) et en plus, depuis 1990, sur des valeurs systématiques, ceci pour éliminer les facteurs d'erreur cités ci-dessus.
Ces différentes étapes seront répétées jusqu'à l'obtention du résultat attendu c'est-à-dire confirmé par d'autres méthodes : historiques, archéologiques, etc.
Et cependant, les exemples de datation erronée voire même fantaisiste ne manquent pas :
Le laboratoire d'Oxford (Grande-Bretagne) a confirmé la datation présumée vers 1200 d'un objet qui s'est avéré par la suite avoir été fabriqué en Afrique du sud à la fin du XXème siècle
le laboratoire de Zurich (Suisse), lors d'un essai préliminaire en 1983 sur un tissu égyptien, avait fait une erreur de près de 1000 ans à cause d'une pollution.
Le laboratoire de Tucson (USA) a daté un cor viking de 2006 après Jésus-Christ.
Ces exemples montrent l'importance du choix des échantillons et de la connaissance, après sa mort, de l'histoire de l'organisme examiné. - Source :
http://www.ebior.org/Encyc/Resurrection ... arbone.htm
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misty22, comment veux-tu que nous exprimions un avis quelconque sur une chose dont tu ne nous donnes aucune information .
Le fait que les hommes aient côtoyé, les dinosaures n'est pas nouveau, il faut simplement préciser, que cette proximité ne se serait pas produite dans le sens de l'homme vivant à l'époque des dinosaures, mais bien que des dinosaures ont survécu jusqu'à une époque récente, soit environ 3.000 Av JC. Des objets auraient été découverts, ils représentaient des hommes aux prises avec des animaux identifiés comme étant des dinosaures [
http://www.ldi5.com/paleo/dinos.php ]
Vérité ou divagation ? Nous a-t-on caché la vérité, mais pourquoi mentir sur le fait que l'homme aurait rencontré des dinosaures à une époque assez récente à l'échelle du temps.
Tu pourrais peut-être nous fournir cet extrait que ton amie t'a fait parvenir.