Un moins grand nombre d’astéroïdes que ce que l’on pensait, atteindraient la surface de la terre. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude publiée dans la revue Nature du 17 juillet. Les chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Académie russe des Sciences ont pour cela utilisé un nouveau modèle de prédiction pour simuler par ordinateur les impacts d’astéroïdes avec la Terre.

Les résultats montrent que les astéroïdes de plus de 200 mètres de diamètre n’attendraient la Terre que tous les 160.000 ans au lieu des 2.500 ans attendus. Cette importante différence s’expliquerait entre autre par le fait que les météorites détruites en pénétrant dans l’atmosphère, sont plus nombreuses que prévue. En effet, quand un objet de taille réduite pénètre dans l’atmosphère, celle-ci joue le rôle d’un bouclier, deux forces s’exerçant sur lui entraînent ainsi sa fragmentation. C’est pourquoi les chercheurs proposent de continuer la surveillance de l’entrée de ces objets dans l’atmosphère, tout en incluant celle d’astéroïdes beaucoup plus petits.

« Nous connaissons les dégâts que peuvent causer à la Terre les impacts massifs, comme celui qui a engendré la disparition des dinosaures, souligne le Pr Phil Bland de l’Université impériale de Londres, maintenant nous devons étudier les effets de l’entrée dans l’atmosphère de petits fragments d’astéroïdes. »