Ça tombe bien, je suis journaliste
Je plaisante, on est à peut près d'accord sur ce point journalistique, j'ai écrit plus haut :
"les journalistes ont vulgarisé l'article en faisant miroité un résultat qui n'est pas (encore ?) le sujet des recherches en cours".
C'est aussi le métier de certains journalistes voire même désormais d'une grande partie de faire du sensationnel et ça a toujours existé, il suffit de regarder certaines chaines de TV à très grande audience et aussi de lire certaines feuilles de choux très diffusées, souvent dans les salles d'attentes.
Le journaliste à l'étique irréprochable et libre de ses écrits avant pendant et après son article est un animal en voie de disparition de part, entre autres, les rachats des groupes de presse à fin de les contrôler et la santé financière parfois fragile des médias pour lesquelles ils écrivent d'ou le besoin d'articles "vendeurs" parfois construits comme des séries en morcelant une information (ça s'appelle feuilletonner) et de presse à sensation ou celle dite "people".
La presse scientifique grand publique est aussi souvent très vulgarisée et les journalistes ne savent pas toujours ce qu'ils écrivent, elle subie aussi les mêmes pressions que les autres.
Il font souvent "courroie de transmission" d'un informateur qui lui est censé savoir, je les appelles les "Lologues", on en a eu une palanquée pendant le Covid par exemple, qui disent tout et son contraire au fil du temps avec une conviction sans limite, ils passent dans tous les médias ou presque ou personne ne les connait vraiment et ils disparaissent aussi comme ils sont venus une fois le sujet épuisé, mais ils font le taf le temps de !
un peu d'espoir ?
https://www.radiofrance.fr/franceinter/on-a-feuillete-epsiloon-le-nouveau-magazine-scientifique-monte-par-les-anciens-de-science-vie-9447334Tout çà est très mercantile et aussi destiné à la gestion de mouton, grand dada des racheteurs des groupe de presse
Ici, c'est effectivement et surtout un article très vulgarisé avec une bonne pointe de sensationnel, donc vendeur, avec quelques sources vérifiables mais détournées de leur sens initial