C'est que le film "phénomènes" s'inspire d'un mécanisme déjà bien connu désormais chez les acacias, évoqué par Jérôme.
Un acacia qui se fait brouter par une gyrafe va émettre de l'éthylène. Pour les plantes, il s'agit de l'hormone du stress (et de la maturation des fruits). Cet éthylène, transporté par le vent, va atteindre les autres acacias. Ceux-ci le recevront et émettront plus de tanin dans leurs feuilles, les rendant impropres à la consommation. Dans le film les plantes stressées émettent une molécule neuroleptique.
Là les chercheurs en ont trouvé une nouvelle. Il ne faut pas croire le monde des plantes doué de mutisme : ça communique pas mal, mais c'est très simple. Il existe ainsi plusieurs phéromones, en petit nombre, qui permettent de communiquer une information aux plantes de l'entourage.
A noter cet ancien article de 20 minutes qui relate la découverte d'un ganglion chez les mammifères leur permettant de "humer les signaux de danger" de leurs congénaires (c'est surtout qu'ils ont trouvé quelle utilité avait le ganglion de Grueneberg). Ce qui permet aux chiens de "sentir la peur" et titille leur instinct de prédateur.
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/15807341