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 Sujet du message: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Dim Juin 15, 2008 21:00 
Ne sachant pas trop ou mettre ce débat je le place dans la seuls section parlant de science.

Bonsoir, dans ces temps où la vulgarisation de domaine scientifique pointu est de plus en plus fréquente, je trouverait interressant d'évaluer la valeur de cette vulgarisation et de son efficacité auprés de la population. C'est pourquoi j'ouvre ce sujet.

A ce titre, j'aimerait donc que des néophyte de la physique, donne l'image et la compréhension qu'il on acqui de la Mécanique Quantique (MQ) par le biais de la vulgarisation. (Ce serait sympa d'y répondre c'est pour une petite enquête personnelle, si ça vous dérange pas vous pouvez aussi précisé votre niveau d'étude, rassuré vous les conspirationniste c'est juste pour les statistiques)

Autres sujet interressant pouvant aussi etre abordé :
-La vulgarisation de la MQ pour le grand public part-elle d'un bon sentiment et d'une volonté d'éduqué le profane ? Où alors d'une volonté de "séduction" et de promotion d'idées douteuses ?
-En quel mesure la MQ en vulgarisation est-elle instrumentalisé, pour dupé l'opignons publique et faire du sensationnelle ?
-Somme toute la vulgarisation est-elle une bonne chose ?


Le débat étant posé, je me fais donc l'honneur à moi même de l'ouvrir :
Comme je le laisse entendre dans la position du sujet, je suis personnellement convaincu que la vulgarisation à plusieur titre peut devenir néfaste.
Quand cette dernière à pour vocation d'éduquer les profanes à des concept usuel qu'il est coutumier de croiser dans la vie, de façon à leur permettre une meilleur appréhension et une meilleur compréhension du monde qui les entour, je suis convaincu de ces bienfaits, car sous cet aspect elle constitu un puissant renpart contre l'obscurantisme et les groupe sectaire qui manipule les influençable de par leur manque de connaissances.
En revanche quand cette dernière s'attèle à des sujet plus pointu, tel que : la MQ. Je trouve qu'à plus d'un titre elle peut avoir des effet néfaste.
Effectivement car ce genre de sujet (dans le monde de la physique, seul auquel je m'attèlerais, par contre si des connaisseur d'autre domaine souhaite exprimé leur point de vue depuis leur proffession cela ne pourrait s'avéré que plus interressant) trés ésothérique pour le profane est souvent tourné de façon à appater le "gogo" si je puis dire.

Cependant je parle bien d'effets néfaste donc je vais résumé les principaux celon ma vision :
1-Le syndrôme dit de l'instruit, si bien que par le biais de la vulgarisation, certain profanes, en arrive à s'en plus de preuves ou d'arguments à s'attaquer à l'opignons scientifique d'experts des domaines en question. (ceux qui fréquente le forum du cercle zététique doivent savoir de quoi je parle). Ce qui à malheureusement pour effet de voir de plus en plus e profane ce prétendre réinventé la science et ce sans le moindre recul sur les choses ... malheureusement ces visions plutot centrée sur l'estétisme que le monde et son observation sont par fois plus succeptible de convaincre, comme on le vois avec les médecines parallèle et autre théorie fumeuses de groupe sectaire.
2-La carrotte à faire avancer le "gogo" : Certain domaine sont utilisé en vulgarisation pour attiré les jeunes étudients vers des sujets semblant trés sensassionnelle, en leur présentant l'aspect mystérieux et extraordinaire de la matière, en oubliant les coté terre
à terre et rigoureux. Si bien que l'on se retrouve avec des étudiant en Licence ou même master qui finalement n'ont rien de scientifique et sont des futur J.P.Petit en puissance. En outre ce genre de vulgarisation relève de la plus profonde malhonnété intellectuelle, car il exploite le besoin au rêve de l'être humain, pour mieux le manipuler, et est des plus contre productif pour notre société.
3-Le détournement par des groupe sectaire : Nombreux sont les groupe sectaires qui prétendent s'appuyer sur des principe scientifique hyperpointu, mit en avant par la vulgarisation, et reprennent ce genre de propos pour avoir plus de crédit auprés des personne crédule.

On peut également s'interroger, en ce demandant si la vulgaristion, n'a plus pour but d'instruire le profane mais plutôt de joué le role de service de relation publique entre la science et la population (milleu scientifique qui as été et est toujours stigmatisé et carricaturé dans la société actuelle) ?
Si bien que l'on en oubli l'aspect pratique pour priviligier le tape et l'oeil et le sensationnelle dans un but de "séduction" (comme vu dans mon point 2)

La vulgarisation est donc devenu un média, à défault d'etre une source de savoir. Si il ya des personnes qui ont la fibre journalistique dans l'auditoire ... je les entend déjà dire, que c'est le public qui choisi ce qu'il veut entendre, et effectivement le public préfère entendre parler de choses exotique et fantastique qui font révé et frappe l'imaginaire ... la ou de petites choses banal du quotidien sont beaucoup moin transceandente. Et bien à supposé qu'il y en est qui lise ce sujet, je leur répondrait que ce n'est pas servir l'homme que de ce plier à ces bas instinct ...

On peut aussi finalement ce demander si ce but de "séduction" de la vulgarisation est rempli ? Et bien à en croire les sondage cela n'est pas le cas.
Par exemple je me souvien d'un sonage (http://www.unice.fr/zetetique/zetetique.html) ou l'on pouvait voir que plus de la moitié des gens (en france) croyait que la télékinésie était un phénomène prouvé. Et à contrario que la relativité était une théorie non prouvé, certain allant même jusqu'a dire qu'elle ne le serait jamais ???????

Alors voilà, j'attend vos avis (surtout la partie sur la MQ), la vulgarisation est-elle une bonne chose ? Si oui en quelle proportion ? et sur quel sujet ?

Ne faudrait-il pas envisager une refonte complète de la façade que le monde scientifique présente au reste du monde, devant la remonté en force de l'obscurantisme outre atlantique, qui commence à abordé nos côtes ?


Dernière édition par Psyr le Lun Juin 16, 2008 06:54, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Lun Juin 16, 2008 11:16 
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Je vais te répondre assez succintement.

Sans aborder le thème de la MQ que je ne connais que de loin (n'étant pas du tout scientifique je n'y comprends presque rien...je suis trop littéraire :lol: et pas très logique) je vais plutôt parler de la vulgarisation.

Psyr a écrit:
Quand cette dernière à pour vocation d'éduquer les profanes à des concept usuel qu'il est coutumier de croiser dans la vie, de façon à leur permettre une meilleur appréhension et une meilleur compréhension du monde qui les entour, je suis convaincu de ces bienfaits, car sous cet aspect elle constitu un puissant renpart contre l'obscurantisme et les groupe sectaire qui manipule les influençable de par leur manque de connaissances.
En revanche quand cette dernière s'attèle à des sujet plus pointu, tel que : la MQ. Je trouve qu'à plus d'un titre elle peut avoir des effet néfaste.


Ce que tu dis là me fait penser à un débat qui a très souvent eu lieu parmi les "grands" acteurs de notre civilisation.

Faut-il, oui ou non, accorder au peuple le droit de s'instruire davantage, au risque de dénaturer le savoir?

Chaque individu est-il apte à connaitre et comprendre davantage?

Je prends un exemple précis.
En 350 (environ) après JC, un débat faisait rage entre philosophes.
Sous l'Empereur Constance (ou Constantion son prédécesseur ou Julien son suivant) certains hellénistes étaient convaincus qu'il serait bon de publier leurs textes en langue vulgaire, d'ouvrir les portes de l'Université au plus grand nombre de personnes. Pour que leurs paroles soient comprises de tous.
D'autre par contre, pronaient un élitisme latant.
Seuls les gens de noble naissance pouvaient avoir accès à de telles connaissances.
A quoi servirait à un paysan romain de connaitre Platon ou Socrate?
Il resterait paysan quand même, puisque telle était sa Destinée!

Après, évidemment, il s'agit d'un débat philosphique, social, existentiel, etc, je m'arrêterai donc là.

Autre exemple.
La vulgarisation de la langue française.
A une certaine époque, le français (non pas contemporain mais moderne, c'est à dire la base de notre langue actuelle) n'était parlé qu'à la Cour, par les nobles etc.
Certains se proposèrent de vulgariser le savoir, non pas en changeant la langue parlée à la Cour, ni en demandant au peuple de la parler (cela aurait été impossible!) mais en publiant les textes et edits de Cour en langue vulgaire. Pour que le peuple ait accès aux informations importantes.
Idem pour les romans, genre appréciés du peuple (moins par l'Eglise!). Beaucoup étaient écrits soit dans la langue noble, soit en latin.
Pourquoi ne pas vulgariser ces écrits pour que tout le monde puisse en prendre conscience et en tirer profit?

Bien sur, la société féodale et notre époque n'ont rien à voir.
La MQ et ce que je viens de dire plus haut, idem.

Mais je crois que le coeur du sujet, si j'ai bien compris est : tout le monde peut-il avoir accès à tout apprentissage?

Pour la MQ, de toute façon, il faut avoir un minimum de connaissances.
Moi qui suis profane, même si on vulgarise ce sujet, je ne suis pas sure d'y comprendre quelquechose. Et si c'était le cas. Et bien?
Pourquoi pas? j'aurais acquis de nouvelles connaissances, point.

Je n'irais pas m'en servir pour clouer le bec à mon voisin de table au prochain diner mondain auquel je participerais (ce que d'ailleurs je ne fais pas :lol: ).

Pour les groupes sectaires et autres...franchement je ne sais pas.
Bien sur, certains savoirs devraient être surveillés...(par exemple, l'utilisation de produits chimiques etc..vu que sur le net on trouve le B-A-BA pour fabriquer des bombes ou autre arme... :evil: ) mais si on commence à délimiter qui à le droit ou non de connaitre tel ou tel sujet....

Je crois que c'est le libre arbitre.
A chacun d'être responsable.
Hélas, nous savons tous que c'est impossible....mais la rétention de connaissances est, elle aussi, dangereuse.


L.

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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Lun Juin 16, 2008 12:27 
Peut-etre, me suis-je mal exprimé, car je croit que tu as interprété mon propos de travers.
Le coeur du sujet n'était pas l'accés au savoir et à l'éducation, qui est un droit fondemental. Mais sur la vulgarisation qui est effectué pour popularisé les connaissance scientifiques. Il ne s'agit pas de décider "qui doit savoir quoi" mais plutot comment est-ce qu'on éduque la population. En simplyfiant tellement certain sujet que le grouillo moyen ce met à ce prendre pour un expert qui va révolutionné la science. Ou en offrant un apperçu de cette science sans pour autant en faire quelque chose de simple et trivial (ce qui pour les domaine usuel n'est jamais le cas), laissant à chacun le choix du domaine qu'il appronfondira.

Citation:
Chaque individu est-il apte à connaitre et comprendre davantage?


Biensur (enfin ya toujours des cas pour lesquels on peut pas grand chose mais bon). Comme dit précédement, le vrai débat ce citue a mes yeux sur la façon dont doit s'oppérer cette apprentissage.

Citation:
Faut-il, oui ou non, accorder au peuple le droit de s'instruire davantage, au risque de dénaturer le savoir?


L'accès au savoir est une chose importante et essentiel dans une société qui se veut basé sur le mérite.
Quand je parle de dénaturé le savoir, ce n'est pas biensur les petit exemple usuel compréhencible par tous, mais bien les domaine hyperpointu qui ne peut pas être appri par la vulgarisation, ou alors seuleument de travers ce qui est contre productif aussi bien pour la société que pour l'individu ... si bien que l'on en arrive avec des profane ce croyant plus compétant que des professionnelle reconnu. Et justement nous allons vers une dévalorisation du savoir qui peut devenir trés dangeureuse quand cela est conbiné à une remonter de l'obscurantisme.

Pour bien reposé le débat on pourrait reformuler comme suit :
-Faut-il vulgariser tout les savoirs de façon à touché le plus de personne possible, et ce au prix de donnée une image fausse et tronqué d'un milleu scientifique ?

Finalement ce genre de débat rejoin aussi celui sur l'enseignement, ou à part les personne muni d'oeillère trés éfficace, on se rend compte que le niveau baisse : non pas que les jeune de maintenant soit moin compétant mais que dans le but de maximiser la "réussite" on édulcore le programme ... et on ce retrouve avec des résultats au BAC qui ne veulent plus rien dire (comme le diplome d'ailleur).

Finalement cette vonlonté de faire de tout le monde des personne polivalente et instruite, n'est-elle justement pas en train de tuer le savoir, comme le montre les sondage sur les croyance au phénomène paranormaux ?
Car on peut dire ce que l'on veut, il y a des jeune qui se retrouve à faire des hautes études, on se demande bien comment ? Surement on t-il vu de la lumière et sont-il rentré.

Non pas qu'il faille restreindre le savoir à une élite, mais tout du moin revalorisé les diplome, et les science en cessant une vulgarisation destructrice (le plus visible étant en médecine).


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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Lun Juin 16, 2008 12:54 
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Psyr a écrit:
Finalement cette vonlonté de faire de tout le monde des personne polivalente et instruite, n'est-elle justement pas en train de tuer le savoir, comme le montre les sondage sur les croyance au phénomène paranormaux ?
Car on peut dire ce que l'on veut, il y a des jeune qui se retrouve à faire des hautes études, on se demande bien comment ? Surement on t-il vu de la lumière et sont-il rentré.


D'accord j'ai bien compris. Mais encore une fois, je pense que le débat se situe au niveau social, voire philosophique et non scientifique.

Tu dis que vulgariser des domaines réservés aux spécialistes peut avoir des méfaits (diletantes, profanes qui se mettent à croire tout et n'importe quoi..ok). Pourtant...

Si ces domaines ne sont pas vulgarisés, personne n'y aura plus accès, ce sera la mort de ces domaines!
La MQ par exemple, de grands professeurs, physiciens etc, la connaissent. Mais s'ils arrêtent de l'enseigner....c'est un point de non-retour!
Pour que d'autres grands scientifiques soient formés, il faut bien que cette science soit abordable, donc vulgarisée. Ne serait-ce que dans les cours (on commence au basique pour finir au très pointu dans les études).

Un exemple.

Deux élèves passent leur BAC Scientifique.
Chacun obtient environ une moyenne de 12. Correct.
L'un rentre en fac de Médeçine, l'autre dans un Fac de Sciences.

Le premier veut être médeçin, comme papa .
Le second, veut devenir physicien depuis qu'il a lu, à l'age de 12 ans, un article sur Einstein.

Le premier n'est pas vraiment passionné..il suit l'héritage familial.
Le second ne pense qu'à ça, se documente, s'intéresse depuis son adolescence. Il a déjà acquis un certain nombre de connaissances.

Les deux mènent à bien leurs études : le premier devient Médeçin, le second Physicien.

Bien sur, ce sont des exemples simplistes. Mais, si tu devais choisir, lequel est le plus honorable?
Le fils, qui fait partie d'une élite et continue la voie ouverte par son père? Qui baigne dedans depuis qu'il est petit, sans être véritablement passionné, tout en étant bon médeçin?
Ou le second, non déterminé à devenir physicien mais qui, sur un coup du hassard, est tombé amoureux des sciences et a voulu vivre de sa passion?

Autre question : qui peut avoir le droit de dire "tel domaine n'est pas accessible aux gens" ou encore comment délimiter l'accès de certaines connaissances?

Sur quelles bases?

Qui peut y avoir accès? pourquoi? sur quels motifs?

Je suis bien évidemment d'accord avec toi pour le BAC...aujourd'hui ce diplome n'a plus la prestance qu'il avait encore dans les années 80 (je ne parle même pas d'avant!) mais c'est NOUS, la société qui l'avons rendu désuet.

J'ai compris ce que tu as dit plus haut, tes propos, tes interrogations.
Et je me répète, c'est une question à caractère philosophique...

L.

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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Lun Juin 16, 2008 14:41 
Citation:
Si ces domaines ne sont pas vulgarisés, personne n'y aura plus accès, ce sera la mort de ces domaines!


Pas d'accord, le savoir est toujours accecible ... je me contente de proner un apprentissage concit et réelle, plutot que de faire des cliché et des caricature dans un but de vulgarisation mal venu, qui véhicule des idée fausse qui ne servent absolument personne sinon l'égo des pseudo "instruit".

Ce ne sera pas la mort des domaines, car ce n'est pas et n'as jamais été la vulgarisation qui a fait vivre un domaine scienfique. Au contraire priviligié un savoir de qualité est préférable à un savoir tromqué et la plupart du temps complètement faux.
Il ya des domaine qui ne sont pas vulgarisable. Surtout que les papier scientifique ce lise trés bien si l'on prend le temps de s'assoir de consulté les source ... alors certe au début c'est nébuleux, mais quand on prend le temps tout s'éclaire et on peut comprendre sans vulgarisation par un simple effort d'autodidacte ... les savoirs les plus ardu sont dur à acquérir, vouloir faire croire le contraire à la population est de la malhonnété intellectuelle.

Citation:
La MQ par exemple, de grands professeurs, physiciens etc, la connaissent. Mais s'ils arrêtent de l'enseigner....c'est un point de non-retour!


Lit-tu ce que j'écrit ? J'en doute, ai-je jamais prononcé de tel abération ? Merci de ne pas dénaturé mon propos.
L'enseignement est essentiel, je l'ai déjà dit et le répète, ce dont je parle c'est la vulgarisation qui est destiner à "informé" une population par des moyen sensationnelle qui les trois quart du temps génèrent des idée fausse d'un domaine en particulier.

Citation:
Pour que d'autres grands scientifiques soient formés, il faut bien que cette science soit abordable, donc vulgarisée. Ne serait-ce que dans les cours (on commence au basique pour finir au très pointu dans les études).


Aïe, c'est donc ici que le bas blesse ...
En cours de physique on ne te fait pas de "vulgarisation" dieu merci (et pourtant je suis non croyant) on en est pas encore arrivé là (quoique si on suit la tendence des 20 dernière année, ça risque de pas tardé).
On apprend les chose pas à pas, mais toujours de façon scientifique, comparé des cours universitaire à de la vulgarisation montre bien qu'il ya un probleme. En outre tu me semble donc etre l'une des victime, qui pense pouvoir assimiler vulgarisation et enseignement.
Ce genre de raisonnement et de comparaison sont inquiétantes.


Citation:
Un exemple.

Deux élèves passent leur BAC Scientifique.
Chacun obtient environ une moyenne de 12. Correct.
L'un rentre en fac de Médeçine, l'autre dans un Fac de Sciences.

Le premier veut être médeçin, comme papa .
Le second, veut devenir physicien depuis qu'il a lu, à l'age de 12 ans, un article sur Einstein.

Le premier n'est pas vraiment passionné..il suit l'héritage familial.
Le second ne pense qu'à ça, se documente, s'intéresse depuis son adolescence. Il a déjà acquis un certain nombre de connaissances.

Les deux mènent à bien leurs études : le premier devient Médeçin, le second Physicien.

Bien sur, ce sont des exemples simplistes. Mais, si tu devais choisir, lequel est le plus honorable?
Le fils, qui fait partie d'une élite et continue la voie ouverte par son père? Qui baigne dedans depuis qu'il est petit, sans être véritablement passionné, tout en étant bon médeçin?
Ou le second, non déterminé à devenir physicien mais qui, sur un coup du hassard, est tombé amoureux des sciences et a voulu vivre de sa passion?

Autre question : qui peut avoir le droit de dire "tel domaine n'est pas accessible aux gens" ou encore comment délimiter l'accès de certaines connaissances?

Sur quelles bases?

Qui peut y avoir accès? pourquoi? sur quels motifs?


Je ne comprend pas pourquoi tu semble a tout prix vouloir faire partir cette discussion en lutte des classes ? Je ne parle pas du tout de ça dans mon propos, tu est en hors propos et ne démontre rien d'autre au travers de cet exemple que ton incompréhention de mon discours.
Bref je te parle d'effet néfaste de la vulgarisation et tu me compare deux exemple qui suivent deux voit universitaire différente pour des motif différent ... cherché le lien , moi je ne le vois pas. On ne parle visiblement pas de la même chose.

Quand je fait référence à des élèves qui entre en fac parcequ'il voyent de la lumière c'est surtout pour condanné la baisse de niveau et la vulgarisation utiliser comme apats pour la jeunesse. Je ne compte plus le nombre d'étudiant ayant débuté des étude de physique avec de jolie rève sur la MQ, la physique des particules, L'astrophysique .... et qui arrivé en M1 ou avant pour les plus chanceux et après pour les plus malchanceux, ce rendent compte que le portrait que l'on leur a fait de ce domaine est complètement fantaisiste et ce retrouve à devoir ce réorienté avec perte et fraca, parfois en perdant jusqu'a 4 ou 5 années.

Je ne prétend pas choisir qui apprend quoi, je demande juste que cesse une vulgarisation démagogique qui dénature complètement des domaine et empèche la jeunesse de faire des choix mesuré concernant leur avenir ...
Pourquoi ton propos cherche t-il a me faire passer pour quelqu'un de totalitaire, alors que je me contente de faire la promontion d'un savoir et d'une instruction de qualité (disponible à tout demandeur) plutot qu'une vulgarisation démagogique utilisé dans l'optique de manipuler l'opignons pour séduire (et à ce titre ce conporte comme un média). Et qui en plus ne rempli même pas ce dernier objectif, car comme le montre les sondage, la plupart des gens en france 81% sont pour le progrès scientifique ... mais voilà il croyent que la télékinésie est une science à auteur de 55%. N'y a t-il pas ici un problème de relation publique entre la science et l'opignons publique à laquelle on ne présente que des chose sensationnelles qui leur donne de fausses connaissances qu'il interprètent comme de vrai savoir ... au risque de devenir des proie idéale de gouroux surfant sur ce genre de vulgarisation ...

Il faut pas croire l'un des principale atout du new-age est justement la vulgarisation et pseudo instruction scientifique qui est donné à la population, si bien que certain on l'impression qu'il peuvent devenir experts d'un domaine après la lecture d'un article sur internet et ce laisse embobiner par des discours pseudo scientifique qui flatte leur égo ...

Citation:
Je suis bien évidemment d'accord avec toi pour le BAC...aujourd'hui ce diplome n'a plus la prestance qu'il avait encore dans les années 80 (je ne parle même pas d'avant!) mais c'est NOUS, la société qui l'avons rendu désuet
.

Ceci est donc un constat, mais encore ??? On en reste là ? On continue à baisser le niveau, si bien que dans 10 ans il faudra rajouter des années de prépa avant la fac ?

Donc parceque la société à fait des erreur en matière d'éducation nous n'avons pas le droit de réfléchir à comment les corriger ? C'est trés régréssiste comme façon de penser ... personnellement je ne partage ce genre d'idée fataliste qui consiste à ce complaire dans un abrutisment de la population. Et préfaire croire que l'on puisse revenir à un enseignement de qualité, même si pour cela il faudra que de nombreuse personne redouble pour avoir le temps d'assimiler les choses à leur rythme.
Je ne pratique pas le culte de l'ignorance qui consiste à bridé les jeunes ayant le plus de potentiel, au profit de ceux qui en on moin sous prétexte qu'il faut à tout prix que tout le monde avance au même rythme ... chacun le sien, il n'ya aucun mal à ça.

Citation:
J'ai compris ce que tu as dit plus haut, tes propos, tes interrogations.
Et je me répète, c'est une question à caractère philosophique...


Interrogation qui ne sont tournée sous cette forme que pour avoir un effet de rhétorique ... personnellement je l'est plutot écrit dans une optique de dénonciation d'une dénaturation du savoir, et de dénonciation du déclin d'un mode de pensée devant une tentative de popularisation assez foireuse (vulgarisation) et une peur panique de l'echec (baisse dramatique du niveau scolaire).

Est-ce philosophique ? Je ne dirait pas.
Doit-on à tout prix essayer de dispenser un savoir, et cela aux prix de le faire d'une mauvaise manière et par conséquent de véhiculé un contenu partiellement voir complètement faux ? ... ce qui d'une part trompe le profane qui croit comprendre des choses qu'ils ne comprend pas, et d'autre part la société qui de part ce syndrôme de l'instruit à de plus en plus de mal à garder ça structure ou chacun est spécialiste de son domaine, et ou des profane remettent en cause des choses qu'ils n'ont pas les connaissance spécifique pour abordé, qui plus est dans un monde ou les connaissances croissent et donc la nessessité de spécialisation.

La vulgarisation, première vague d'un retour de l'obscurantisme et début du déclin d'une société basé sur le mode de pensée scientifique ?

PS : Par contre il me semble évident que l'on ne parle pas de la même chose :
-Je ne parle pas de lutte des classe, il ya surement (ou pas) des sujet politique qui en parle ailleur dans ce forum.
-Merci de faire la différence entre un cours universitaire et de la vulgarisation.


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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Lun Juin 16, 2008 15:13 
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Je ne sais que répondre.... :?

Je ne pense pas te faire passer pour quelqu'un de totalitaire, et si je l'ai fait ce n'était pas mon intention.....

Deuxièmement je ne pense pas être, comme tu le dis, une "victime de la vulgarisation". Cette insulte masquée me refroidit plus qu'autre chose.

Ceci est un forum où nous débattons, accepte les opinions des autres. Chacun a le droit de faire des ouvertures dans un débat, j'en ai fait.

Je ne parle en aucun cas de lutte des classes! surtout pas! puisque je n'y crois pas (à cette idéologie).
Mon exemple était fort simple, je le conçois, mais cela s'arrête là.

De plus, pour en revenir à mon aspect de "victime de la vulgarisation", je ne vois pas sur quoi tu t'appuies pour tirer une telle conclusion. Chacun a ses lacunes, ici comme ailleurs.
J'ai assez de suffisance et d'orgueil pour prétendre avoir une certaine intelligence (je ne parle pas de savoir mais d'intellect!), tes propos sont blessants et, justement, hors de propos.

Que je n'ai pas compris ton sujet est possible, mais me railler.....ici tu comprendras vite que les personnes autoritaires ne sont pas admises.
(désolée messieurs les modérateurs si j'empiète sur votre territoire en disant cela :? )


Voilà....donc, tu peux décider de m'insulter en réponse ou de t'expliquer comme je viens de le faire. Pour moi, sujet clos. je ne perds pas mon temps dans des disputes futiles.... :wink:

Pour en revenir au sujet :

Psyr a écrit:
L'enseignement est essentiel, je l'ai déjà dit et le répète, ce dont je parle c'est la vulgarisation qui est destiner à "informé" une population par des moyen sensationnelle qui les trois quart du temps génèrent des idée fausse d'un domaine en particulier.


Il est vrai que les médias multiplient ce genre d'information. Aujourd'hui, ils nous donnent l'impression que nous avons soif de savoir, sur des choses qui, au quotidien, ne nous traversent même pas l'esprit.
C'est une forme de manipulation.
Plus ils en mettent (documentaires, reportages, etc) plus on se dit "dis-donc pour en parler autant c'est qu'il doit y avoir de la demande".

Le problème c'est qu'en général, ce genre d'émission de fait que survoler le sujet traité. Normal dans un sens. Nous (opinion publique) à 90% n'y connaissons rien en sciences et domaines pointues.

On peut reprocher à ces émissions de surfer sur la vague au lieu de vouloir réellement inculquer du savoir aux gens.
Résultat, on nous présente des professeurs et scientifiques qui ne sont pas les plus pointus dans leur domaine et donc....on nous informe mais sans vraiment le faire!


Psyr a écrit:
En cours de physique on ne te fait pas de "vulgarisation" dieu merci (et pourtant je suis non croyant) on en est pas encore arrivé là (quoique si on suit la tendence des 20 dernière année, ça risque de pas tardé).


Ce que je voulais dire en parlant de "commencer par le basique pour aller vers le plus pointu" c'est que nous suivons une logique dans l'enseignement d'une science.
Tu commences par apprendre à compter avant de faire de la géométrie dans l'espace, me semble t'il!
En effet il se n'agit pas de vulgarisation au sens propre néanmoins au départ les professeurs simplifient l'aspect du sujet étudié pour que cela "rentre" mieux...en faisait des métaphores, en utilisant des exmples concrets, etc...
Evidemment plus l'apprentissage avance, moins le prof a besoin de ce genre de simplicité.
Comme je te l'ai dit, je suis une littéraire, j'ai donc fait des études de littérature.
Pour les scientifiques...ce savoir est moindre...

Mais je me rappelle mes cours d'Ancien Français. Il ne s'agissait pas de vulgarisation mais le professeur, pour nous faire comprendre l'évolution sémantique d'un mot, s'appuyait au départ sur des exemples simples.
Ensuite il a arreté (au bout de quelques semaines) et ceux qui n'avaient toujours pas compris...tant pis pour eux!

Donc, je le répète je ne fais pas d'amalgame entre enseignement et vulgarisation. Je créé un parallèle.

Psyr a écrit:
Je ne compte plus le nombre d'étudiant ayant débuté des étude de physique avec de jolie rève sur la MQ, la physique des particules, L'astrophysique .... et qui arrivé en M1 ou avant pour les plus chanceux et après pour les plus malchanceux, ce rendent compte que le portrait que l'on leur a fait de ce domaine est complètement fantaisiste et ce retrouve à devoir ce réorienté avec perte et fraca, parfois en perdant jusqu'a 4 ou 5 années.


Oui évidemment. Beaucoup de gens arrivent en fac, plein d'espoirs (naifs!) car ils croient être sur le bon chemin...et coulent lamentablement.
La faute à l'enseignement? à la vulgarisation?
Franchement je ne sais pas.

Oui, la vulgarisation y est sans doute pour quelquechose puisqu'au lieu de présenter la sience t'elle qu'elle est : complexe, ardue, extrêmement pointue ; on nous la présente très gommée, simplifiée.
Résultat, ça parait abordable.....mais plus les années d'études passent plus on s'éloigne de ce qu'on avait présenté.

L'enseignement aussi, je suppose. Pas assez pointu, sans doute. Trop laxiste sur les connaissances exigées.


Donc, par avance, excuse moi si encore une fois, je suis à côté de la plaque (oui, je pratique aussi l'ironie mais sans aucune méchanceté :wink: ).

Si tu en as assez de mes réponses, dis le moi par mp la prochaine fois. Les autres forumeurs ne sont pas là pour lire de telles disputes. S'il te Plait.

L.

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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Lun Juin 16, 2008 17:33 
Désolé si je fait preuve d'une virulence débordante :) , disons que c'est là ma façon de débattre, mais il n'y avait aucune insulte diriger contre toi dans mon post. Je suis personnellement convaincu que l'on progresse au travers de la confrontation d'opignons divergentes, et ce parfois avec des petites hausse de ton qui rythme le tout, il ne faut pas prendre mon coté pasionné pour des attaque personnelle :) .

Citation:
Je ne pense pas te faire passer pour quelqu'un de totalitaire, et si je l'ai fait ce n'était pas mon intention.....


C'est surtout l'assertion ou tu laisse entendre que je me pose en décideur de qui doit avoir accés à quel type de savoir qui m'as fait tiqué. Aprés relecture je ne vois toujours pas ce qui justifie une telle assertion.

Citation:
Deuxièmement je ne pense pas être, comme tu le dis, une "victime de la vulgarisation". Cette insulte masquée me refroidit plus qu'autre chose.


Cette assertion était du au fait que tu amalgamait vulgarisation et apprentissage d'une matière. Chose à laquelle je suis farouchement opposé, mais nous en reparlerons plus loin.


Citation:
Je ne parle en aucun cas de lutte des classes! surtout pas! puisque je n'y crois pas (à cette idéologie).
Mon exemple était fort simple, je le conçois, mais cela s'arrête là.


J'ai sans doute mal interprété ton propos, mais il est vrai encore maintenant je ne comprend pas bien la comparaison que tu as établi entre la motivation de deux étudiant et l'influence de la vulgarisation sur l'instruction du peuple.

Citation:
Ceci est un forum où nous débattons, accepte les opinions des autres. Chacun a le droit de faire des ouvertures dans un débat, j'en ai fait.


Effectivement, mais en l'occurence je ne l'avait pas interprété comme tel, à ce titre j'était un peu perplex devant la formulation et la structure de ton exposé.
Je pense mieux cerné ce que tu voulait dire.
En réponse donc à ton exemple, je dirait donc que les 2 étudiant on autant de mérite ... après par contre au niveau de l'épanouissement personnelle dans son travail, l'un risque de présenté quelque petit soucis.

Citation:
De plus, pour en revenir à mon aspect de "victime de la vulgarisation", je ne vois pas sur quoi tu t'appuies pour tirer une telle conclusion. Chacun a ses lacunes, ici comme ailleurs.
J'ai assez de suffisance et d'orgueil pour prétendre avoir une certaine intelligence (je ne parle pas de savoir mais d'intellect!), tes propos sont blessants et, justement, hors de propos.


Tes connaissance n'était pas en cause, seuleument l'assertion qui regroupait vulgarisation et enseignement sous une même banière. Car finalement cette phrase tendait à montré que pour toi le savoir acqui par le biais de la vulgarisation est comparable à celui obtenu par un apprentissage conci et plus détaillé. Ce qui de mon point de vue était abérant, alors aprés j'ai peut-etre encore mal saisie le message que tu voulait faire passé, ou alors la tournure de ta phrase n'était pas assez claire.

Citation:
Que je n'ai pas compris ton sujet est possible, mais me railler.....ici tu comprendras vite que les personnes autoritaires ne sont pas admises.
(désolée messieurs les modérateurs si j'empiète sur votre territoire en disant cela )


Relax :) , on en est pas encore venu au railleries. Je suis loin d'etre autoritaire, juste que j'ai une forte aversions envers l'act de répétission "répété", et une grande propention à l'ironie, qui n'est cependant pas méchante.

Citation:
Voilà....donc, tu peux décider de m'insulter en réponse ou de t'expliquer comme je viens de le faire. Pour moi, sujet clos. je ne perds pas mon temps dans des disputes futiles....


A part-ce que on se disputait ? Pas au courant moi. Il ne faut pas tout prendre pour des attaque personnelle (heureusement que j'ai été soft sur mon coté sarcastique :lol: ).
Un débat ou l'on défend ces opignons et point de vues sera toujours un peu houleux, sinon on tombe dans l'exposition d'opignons ou le dialogue est souvent creux. Cela ne m'interresse pas, je préfère quand les idée se confronte, qu'elle se "batent" :twisted: , c'est comme ça qu'on avance. La capacité créative de l'homme est étroitement relié à son agressivité :twisted: .

Citation:
Ce que je voulais dire en parlant de "commencer par le basique pour aller vers le plus pointu" c'est que nous suivons une logique dans l'enseignement d'une science.
Tu commences par apprendre à compter avant de faire de la géométrie dans l'espace, me semble t'il!
En effet il se n'agit pas de vulgarisation au sens propre néanmoins au départ les professeurs simplifient l'aspect du sujet étudié pour que cela "rentre" mieux...en faisait des métaphores, en utilisant des exmples concrets, etc...
Evidemment plus l'apprentissage avance, moins le prof a besoin de ce genre de simplicité.
Comme je te l'ai dit, je suis une littéraire, j'ai donc fait des études de littérature.
Pour les scientifiques...ce savoir est moindre...


Je vois mieux ce que tu veut dire. Cependant c'est vraiment une analogie qui a mon sens est toujours malvenu ... généralement en un cours de science tu vois tout ce que la vulgarisation te présente sur le sujet ... pour montré à quel point la comparaison est injustifié.

Aprés dans le milleu littéraire que je ne connait que très peu, je ne peut me prononcé, la vulgarisation littéraire existe t-elle ? a vrai dire je n'en sait rien, peut-etre toi qui est plus impliqué pourrait nous apporté quelque lumière.

Citation:
Oui évidemment. Beaucoup de gens arrivent en fac, plein d'espoirs (naifs!) car ils croient être sur le bon chemin...et coulent lamentablement.


Ceux qui coule c'est pas pour eux le plus rageant ... le plus irritant c'est quand tu en voit des talentueux, qui se rende compte que la "pub est mensongèrent" et qui parfois avec des 14 de moyenne se font des réorientation aprés un M1 (en l'occurence j'ai connu qu'un seul cas). La tu te dit vraiment que (pour le monde scientifique au moin) il ya un vrai problème de relation publique, qui pourrait expliqué en parti la stigmatisation dont souffre ces proffessions.

Citation:
Donc, par avance, excuse moi si encore une fois, je suis à côté de la plaque (oui, je pratique aussi l'ironie mais sans aucune méchanceté ).

Si tu en as assez de mes réponses, dis le moi par mp la prochaine fois. Les autres forumeurs ne sont pas là pour lire de telles disputes. S'il te Plait.


Ca va déjà mieux, je comprend un peu mieux de quoi tu parlait, même si certaine choses reste nébuleuse à mes yeux. Mais il ne faut pas s'offusqué pour si peu ... je garde le linchage pour plus tard :twisted:

cordialement


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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Mar Juin 17, 2008 07:40 
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Inscription: Sam Octobre 29, 2005 10:19
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Localisation: Drancy
Psyr a écrit:
Désolé si je fait preuve d'une virulence débordante , disons que c'est là ma façon de débattre, mais il n'y avait aucune insulte diriger contre toi dans mon post. Je suis personnellement convaincu que l'on progresse au travers de la confrontation d'opignons divergentes, et ce parfois avec des petites hausse de ton qui rythme le tout, il ne faut pas prendre mon coté pasionné pour des attaque personnelle .


Tout d'abord je te présente mes excuses pour avoir mal interprété ce que tu me disais hier. J'ai tendance (tu l'auras remarqué :lol: ) à m'enflammer rapidement dans un débat.
De plus par écrit, on prête à son interlocuteur une intonation qui n'est pas réelle, résultat, cela donne des embroglios pas possible!

Psyr a écrit:
En réponse donc à ton exemple, je dirait donc que les 2 étudiant on autant de mérite ... après par contre au niveau de l'épanouissement personnelle dans son travail, l'un risque de présenté quelque petit soucis.


Mon exemple des deux étudiants était peut-être mal choisi. C'est même certain, en y réfléchissant avec du recul.
Ce que j'ai essayé de démontrer (sans succès) c'est que le 2e étudiant (le passionné des sciences) avait décidé de suivre un enseignement pointu car c'est grace aux journaux qu'il a lu plus jeune (sur Einstein par exemple) qu'il a eu cette passion et cet intérêt pour des domaines pointus.
Or un journal comme Science et Avenir, aussi sérieux qu'il soit (je ne dis pas le contraire, évidemment...j'ai déjà lu et étant littéraire....c'était très complexe pour moi) uitlise la vulgarisation sur certains thèmes pour rendre plus abordable l'approche d'un domaine très difficile à cocnevoir pour les gens comme moi.

Peut-être vois-je la vulgarisation d'un autre oeil que toi.
Le problème, c'est que j'ai abordé le thème de la vulgarisation dans mes études littéraires et j'ai l'impression que ce sujet n'est pas abordé de la même façon.
D'où le fossé qu'il y a entre nous.
Dans la littérature et en français (la langue), la vulgarisation est définie comme un outil qui a servi au peuple de s'instruire au fil des siècles et d'approcher des connaissances jusqu'alors interdites.
Il n'y pas d'aspects négatifs présentés dans cette vulgarisation là.


Par contre je suis d'accord avec toi, il y a des méfaits dans une vulgarisation trop laxiste et trop étendue.

Psyr a écrit:
Ceux qui coule c'est pas pour eux le plus rageant ... le plus irritant c'est quand tu en voit des talentueux, qui se rende compte que la "pub est mensongèrent" et qui parfois avec des 14 de moyenne se font des réorientation aprés un M1 (en l'occurence j'ai connu qu'un seul cas). La tu te dit vraiment que (pour le monde scientifique au moin) il ya un vrai problème de relation publique, qui pourrait expliqué en parti la stigmatisation dont souffre ces proffessions.


Là encore je suis d'accord avec toi.
Je me dois de re-créér un parralèle avec les études littéraires.
Au lycéer, si tu es excellent en matières littéraires on te dit "tu as toutes tes chances etc", et donc tu vas en Fac de Lettres ou Langues.
Le problème c'est que, même si tu te débrouilles en fac tu te rends compte que cela n'a rien à voir avec ce à quoi tu t'attendais.
C'est beaucoup plus complexe que prévu, plus froid et logique que le "vrai monde" de la littérature (en résumé, tu ne passes pas ton temps à lire de supers bouquins classiques, ni à découvrir l'évolution de notre langue dans la littérature mais plutôt confronté à des analyses poussées sur la sémantique, la grammaire, etc etc..trop logiques pour de vrais littéraires)
Résultat, soit tu échoues, soit tu te ré-orientes quelque part ailleurs.

Bien sur je ne compare en rien avec la science qui est....ouhla :lol:
Mais tu as raison lorsque tu parles de publicité mensongère. La société pousse les gens à faire des études, idolatre les jeunes qui vont à la fac et présente cela comme "adapté aux connaissances acquises en fin de Terminale, etc etc"...
Oui bien sur, nous avons des connaissances! mais on ne nous présente que le bon côté des choses. A nous de découvrir ce qu'il se cache en dessous.
Je ne suis pas claire et je te présente encore une fois mes excuses, je n'arrive pas à expliquer ce que je veux dire..... :oops:

Je vais laisser tomber cet exemple et reprendre ton propos sur la stigmatisation des professions scientifiques.
On nous présente ce domaine (la science) comme quelquechose de pointu, ardu, lourd de connaissances compliquées (ce qui est le cas de mon point de vue :lol: ). Résultat, cela peut faire peur. Alors on tente de rendre abordable ces domaines (pour que le domaine scientifique puisse continuer à bien fonctionner, engager des gens, etc) en vulgarisant certaines connaissances. On les apporte au peuple, ultra-simplifiées, ayant perdu leur côté ''compliqué''..résultat, cela fascine, intéresse et on fonce.
Ce qui nous paraissait "un peu compliqué mais pas trop" et intéressant se révèle alors TRES COMPLIQUE....

Voilà....donc si dans ton prochain message, je sens que je me suis une fois de plus fourvoyée, je crois que j'arreterais ce sujet..je ne suis pas là pour couler le débat :wink:
Désolée pour mon agressivité :D

L.

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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Mar Juin 17, 2008 09:28 
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Inscription: Ven Janvier 25, 2008 14:49
Messages: 80
Bonjour,

En vous lisant, j’avais envie de réagir à ce sujet.
Comme demandé dans le premier poste, je précise que je suis physicienne et que je poursuis actuellement mes études dans le but d’obtenir un doctorat.

Il faut savoir que suis profondément pour la vulgarisation scientifique. J’ai même très envie de pouvoir un jour y contribuer afin de montrer aux non-initiés que la science est très intéressante et que tout ce qui se passe dans les universités et les laboratoires est utile au quotidien.
Parce que je vous assure que quand, dans une conversation, j’entends dire « c’est bien beau tout ça mais ça sert à quoi ? » je ne peux m’empêcher d’être déçue.
Certes, je ne dis pas que tous les domaines de la physique sont intéressants dans le quotidien (comprendre l’origine de l’univers et confirmer la théorie du big-bang ne va pas changer fondamentalement la vie de ma voisine par exemple) mais cela reste intéressant du point de vue de la culture générale.
Mais il y a des aspects beaucoup plus concrets dont les gens n’ont pas conscience.
Par exemple :
Je travaille actuellement sur la modélisation de membranes cellulaires, c'est-à-dire que je prends des lipides et je les assemble en couches, comme dans une membrane de cellule, et puis j’essaye de comprendre et de caractériser ces couches, voir comment elles réagissent à tel ou tel traitement (changement de température, mise en contact avec d'autres biomolécules, etc.). A quoi ça sert ? A faire avancer la recherche fondamentale : mieux comprendre les membranes et les mécanismes qui les entourent donnent des informations importantes pour les biologistes ou les chimistes qui peuvent mieux comprendre la façon dont les médicaments vont agir. Donc au final, ma recherche peut avoir un impacte sur votre santé.

La télévision par satellite, les gsp, les gsm, les micro-ondes, les radios, les moteurs, et j’en passe ! Ce sont toutes des applications de la physique mais les gens ne le savent pas forcément, et c’est important de leur expliquer, de leur montrer qu’on est utile.

Maintenant, quelqu’un qui est vraiment intéressé par un sujet particulier va sans doute approfondir ses recherches pour en savoir plus. Ce n’est pas en lisant le « Sciences et Vie » qu’on peut dire qu’on connaît tout de la science, mais ça donne un bon aperçu et des bases pour pouvoir apprendre et discuter, de quoi éveiller la curiosité.

Maintenant, pour ce qui est de faire miroiter la science et créer des vocations, je ne suis pas certaine que ce soit le but. Et j’ai beaucoup de mal à croire que c’est seulement en première année de master qu’un étudiant se rend compte que les études qu’il a choisi ne lui conviennent pas (je parle pour le programme belge). En physique, on peut s’en rendre compte dès la première année d’université, voir au cours de la deuxième si vraiment ça prend du temps mais au-delà, on sait très bien ce qui nous attend et si on y est resté, c’est parce qu’on se sentait capable d’affronter les difficultés de ces études.

Et puis, avant de se lancer dans des études supérieures, chacun devrait bien se renseigner sur ce qui l’attend, rencontrer d’anciens étudiants, participer à une journée de cours à l’université, discuter avec des professeurs… Si on se lance en aveugle dans des études, faut pas s’étonner d’être déçu après. La vulgarisation n’a rien à voir là dedans. Elle permet juste de montrer ce qu’il est possible de faire une fois qu’on est passé par la case études, mais certainement pas de dire que ces études sont amusantes ou faciles.

Tout du moins, c'est mon avis sur la question.

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Mielkie


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 Sujet du message: Re: Vulgarisation MQ . Science et relation publique
MessagePosté: Mar Juin 17, 2008 09:51 
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Inscription: Sam Octobre 29, 2005 10:19
Messages: 471
Localisation: Drancy
Bonjour Mielkie :D

Merci de nous donner ton avis en tant que scientifique, tu es directement concernée par le débat!

Mielkie a écrit:
J’ai même très envie de pouvoir un jour y contribuer afin de montrer aux non-initiés que la science est très intéressante et que tout ce qui se passe dans les universités et les laboratoires est utile au quotidien.
Parce que je vous assure que quand, dans une conversation, j’entends dire « c’est bien beau tout ça mais ça sert à quoi ? » je ne peux m’empêcher d’être déçue.


Tu as tout à fait raison! Moi-même, je ne suis pas du tout scientifique et même si j'y comprends rien (enfin desfois quand même je comprends un peu :lol: ) je sais très bien que sans des gens comme toi qui font avancer la science et la recherche, notre société ne pourrait évoluer!
Je suis même interloquée devant des instruments faisant partie de notre vie quotidienne, et qui, si on y réfléchit bien, ont du être un sac de noeuds pour être créés et pour fonctionner correctement!

Mielkie a écrit:
Il faut savoir que suis profondément pour la vulgarisation scientifique. J’ai même très envie de pouvoir un jour y contribuer afin de montrer aux non-initiés que la science est très intéressante


Tu abordes la vulgarisation comme je le conçois également :
laetitia1984 a écrit:
outil qui a servi au peuple de s'instruire au fil des siècles et d'approcher des connaissances jusqu'alors interdites.


C'est grace à cette vulgarisation que nous pouvons comrpendre comment tout ce qui nous entoure a été conçu ou fonctionne. Oh, certes, pas comme vous scientifiques le comprenez...mais cela nous aide à regarder la Science non plus comme un domaine abstrait fait de chiffres, formules chimiques etc mais comme utile à l'Homme!

Et cette vulgarisation permet à des personnes de se découvrir plus qu'intéressés et de faire partie du domaine scientifique (en faisant des études, etc).


Mielkie a écrit:
Et puis, avant de se lancer dans des études supérieures, chacun devrait bien se renseigner sur ce qui l’attend, rencontrer d’anciens étudiants, participer à une journée de cours à l’université, discuter avec des professeurs… Si on se lance en aveugle dans des études, faut pas s’étonner d’être déçu après. La vulgarisation n’a rien à voir là dedans.


Vrai! La vulgarisation nous fait découvrir des domaines mais n'est pas en cause dans les échecs scolaires.
C'est à nous de nous sentir responsables, si nous sommes intéressés par des études supérieures (peu importe le domaine), à nous de ous renseigner sur ce qui nous attend, les débouchés, etc.
La vulgarisation est une passerelle vers le savoir, pas plus.

Merci de ton témoignage Mielkie :D


L.

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