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 Sujet du message: L'Homme pourrait vivre "des siècles" !
MessagePosté: Jeu Mars 04, 2004 17:41 
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Inscription: Ven Août 02, 2002 08:47
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L'Homme pourrait vivre "des siècles", affirme un chercheur américain.
Source : AFP

SYDNEY (AFP) - L'Homme pourrait bientôt vivre "des siècles" durant, une fois que la vieillesse aura pu être "guérie" comme une simple maladie, affirme un universitaire américain.

Les chercheurs ont déjà "rajeuni" des cellules de la peau dans un laboratoire et le potentiel existe pour étendre cette technologie et renverser l'ensemble du processus de vieillissement de l'être humain, a déclaré le professeur de médecine Michael Fossel, de l'université de l'Etat du Michigan (Etats-Unis) lors d'une conférence sur la longévité à Sydney.

"Nous sommes en train de modifier l'expression génétique et, dans le tissu cellulaire de la peau, nous pouvons en laboratoire renverser l'horloge et prendre les anciennes cellules pour les faire fonctionner comme des jeunes", a-t-il expliqué.

"La question est +peut-on le faire sur des humains+ ? L'idée que nous ne pouvons pas renverser le processus dans des cellules est fausse. Nous le pouvons. Simplement, nous ne savons pas si cela pourra être efficace sur le plan clinique. Beaucoup d'entre nous le supputent mais nous ne l'avons pas encore testé", a ajouté le chercheur.

"Ce que nous faisons est reprogrammer des cellules pour les forcer à faire ce qu'elles faisaient quand elles étaient jeunes. Nous ne les changeons pas, nous ne les modifions pas, nous ne faisons que les reprogrammer pour qu'elles puissent faire exactement ce qu'elles faisaient des décennies auparavant".

"Ce qui déclenche l'horloge en vous est un changement dans l'expression génétique qui survient quand vous vieillissez. Cela a un rapport avec la division des cellules et les dégâts que cela provoque à toutes les autres cellules".

"Si nous remettons à l'heure notre horloge interne, nous ne savons pas quelle sera alors la limite: quelqu'un à Cambridge, au Royaume-Uni, parle de 5.000 ans, d'autres disent que cela ne changera rien. Personnellement, je dirais que cela serait probablement quelques siècles, mais je n'en sais vraiment rien".

Et pourquoi ne pas accepter la vieillesse telle qu'elle vient ? "Le même biologiste qui vous dira que le vieillissement n'est pas une maladie se fera teindre les cheveux et se fera faire des injections pour rajeunir la peau", répond M. Fossel.

"Je parle de guérir les symptômes du vieillissement, et non ses racines", ajoute-t-il, admettant que beaucoup de ses collègues restent sceptiques face à ses théories.

"Cela me remémore ce vieil adage en physique: les vieilles théories ne meurent pas, seuls leurs défenseurs trépassent".

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MessagePosté: Jeu Mars 04, 2004 18:53 
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Si nous vivions tous des siècles, ce serait une vrai calamité. La population terrestre s'accroitrait d'une tel manière que nous atteindrions bien vite la surpopulation. Pourquoi ne pas accepter tout simplement la mort du à l'âge?

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MessagePosté: Jeu Mars 04, 2004 20:08 
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Les hommes passent leur temps à essayer de "leurrer" la nature et quand ils pensent qu'ils ont réussi, la nature qui n'est jamais pressée se charge de leur rappeler que c'est elle et personne d'autre qui mène la danse. Je suis certain que dame nature à tout prévu bien avant que les homo sapiens se rendent compte qu'ils avaient un cerveau.


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MessagePosté: Jeu Mars 04, 2004 20:13 
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Inscription: Mer Décembre 24, 2003 18:01
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Ouais c'est une bonne nouvelle.
En esperant que le "traitement" ne soit pas reservé au seul miliardaire.
En tout cas sa pourrait résoudre les probleme de retraite :wink:


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MessagePosté: Jeu Mars 04, 2004 20:29 
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Où bien les amplifier...

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MessagePosté: Jeu Mars 04, 2004 21:07 
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Inscription: Mar Décembre 30, 2003 20:41
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Excusez moi j'ai une lacune , quelle est la proteine que nous produisont , qui est responsable de notre vieillissement ???

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Pauvre poussiere humaine , le vent du destin te porte inexorablement vers ta fin ...


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MessagePosté: Ven Mars 05, 2004 07:33 
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Le processus physiologique de vieillissement

Le vieillissement est un processus qui, au long des années, transforme un sujet adulte en bonne santé en un individu fragile, dont la compétence et les réserves d'énergie diminuent au niveau de la plupart des systèmes physiologiques, et ainsi devient de plus en plus vulnérable à de nombreuses maladies et donc susceptible de mourir rapidement.

Le processus du vieillissement est aussi mystérieux que l'ont été les mécanismes de l'hérédité ou des infections, et le sont largement encore ceux de la différenciation et de la croissance, des cancers, dans la mesure où on ne sait pas dans quelle direction il faudrait à coup sûr orienter les recherches pour en définir les causes premières et y remédier éventuellement.

Le processus physiologique du vieillissement se déroule simultanément mais pas nécessairement parallèlement à l'âge chronologique. La difficulté à définir biologiquement le vieillissement, contrairement à la description de la seule longévité qui est chronologique, éclate quand on observe les différences entre des individus du même âge ou que l'on recherche des marqueurs pour systématiser les modalités du vieillissement, bien que personne ne confonde des sujets de 90 ans et de 20 ans. Un homme ostéoporotique mais sans fracture, athéromateux mais sans angine de poitrine, avec une prostate hypertrophique mais non cancéreuse, vieillit bien physiquement et même sans difficultés mentales importantes s'il n'a pas de troubles cérébraux, et pourtant sa peau, ses muscles, ses yeux et ses oreilles déficitaires attestent de son âge. Les altérations que l'on enregistre se développent progressivement au cours de l'existence, divers facteurs de prévention ou d'aggravation peuvent intervenir dans ce processus.

Le vieillissement n'est pas un mécanisme spécifique de la dernière partie de la vie. C'est une suite programmée de mécanismes biologiques continus qui se succèdent à des rythmes différents, le développement, la maturité, la sénescence, de façon naturelle et continue pour tout être vivant. Il relève à la fois de mécanismes intrinsèques qui paraissent déterminés génétiquement et inéluctables, et extrinsèques qui relèvent clairement de l'environnement au sens large du terme et peuvent donc être améliorés ou optimisés. En tout cas, l'espèce humaine est parmi celles qui assurent à ses ressortissants une longueur de vie post-reproductive très importante qui, remarquablement, se prolonge de plus en plus depuis un siècle, probablement parce que les hommes ont su maîtriser et adapter leurs conditions de vie. Ils ont modifié ce qu'on peut appeler l'environnement au sens large, incluant l'hygiène, les traitements, l'habitat, l'alimentation et les comportements, même si le 20 ème siècle a été contrasté à cet égard ! Jusqu'où ira-t-on ? Utilisant les déductions que l'on peut tirer d'observations qui ont été faites chez les animaux d'expérience, comme l'effet de la restriction calorique qui augmente la durée de vie chez les rongeurs et chez des primates non-hominiens, on peut se demander si notre espèce dépassera largement la durée attribuée jusque là à notre patrimoine génétique.

1 - Les mécanismes intrinsèques :

Si la longévité paraît "héritable" dans une certaine mesure, la recherche des gènes codant le vieillissement est resté aujourd'hui sans succès. Certains regroupent des gènes qui pourraient participer de façon cruciale au vieillissement sous le nom de gérontogènes . Ils distinguent des gènes impliqués dans la division cellulaire, ceux en cause dans l'apoptose, et certains qui ne s'expriment que tardivement.

Parmi les faits qui évoquent le rôle de certains mécanismes génétiques il faut retenir les formes familiales à début précoce de démence de type Alzheimer, représentant environ 10% des cas de cette maladie. La majorité de ces formes familiales, dont les premières manifestations surviennent avant 65 ans, seraient associées à une mutation de la préséniline 1, dont le gène est situé sur le chromosome 14. Dans d'autres familles, environ 10%, la maladie serait liée à une mutation du gène d'un précurseur de la protéine béta-amyloide situé sur le chromosome 21. Un gène situé sur le chromosome 19, celui de l'apolipoprotéine E, influence le risque de démence de type Alzheimer dans sa formule habituelle, sporadique et à début tardif. Ce risque serait multiplié par 10 pour les porteurs de l'allèle epsilon 4 de ce gène.

Il faut encore rappeler la similitude entre les plaques amyloïdes de la démence de type Alzheimer et les dépôts observés chez les sujets porteurs de trisomie 21, dont on connaît par ailleurs le vieillissement prématuré. Cependant les syndromes de vieillissement précoce tel que le syndrome de Werner diffèrent de ce que devrait être un vieillissement normal simplement accéléré : les maladies neurodégénératives, les complications cardiovasculaires et les cancers ne sont pas les mêmes.

Ce sont les produits des gènes qui règlent de nombreux phénomènes physiologiques qui peuvent être en jeu au cours du vieillissement, s'ils trouvent des circonstances favorables à leur expression. Ainsi plusieurs mécanismes épigénétiques sont invoqués dans le vieillissement ainsi que dans ses manifestations pathologiques. Parmi les réactions les mieux étudiées se situe la génération des radicaux libres oxygénés, vis à vis des quels les défenses baissent avec l'âge et sont à la merci de déséquilibre nutritionnel. L'augmentation de l'activité de certains enzymes protéolytiques dégradant des constituants cellulaires sont à l'origine de phénomènes aggravant et accélérant le déclin de certaines fonctions contribuant à l'installation d'états pathologiques. Chaque fonction a sa vitesse de déclin spécifique. La plus rapide est celle des tissus élastiques. La détérioration de l'élastine et la dégradation de ses interactions avec les cellules contribuent à l'installation d'états pathologiques comme l'artériosclérose ou l'emphysème pulmonaire.

Si on résume les connaissances actuelles, personne n'a mis en évidence une " horloge" de la longévité, contrôlant à la fois des altérations de l'ADN, des pontages, alkylation et autres modifications chimiques post-traductionnelles des protéines, des changements de composition et de fonctionnement des membranes cellulaires, de mitochondries, de la synthèse des hormones et des neurotransmetteurs, des métabolismes organiques, etc... On a récemment identifié des gènes dont la mutation permet de modifier la longévité chez des animaux primitifs ; l'identification des protéines exprimées, grâce à leur clonage, suggère cependant qu'il s'agit souvent (toujours ?) de composés homologues de protéines régulatrices (récepteurs/enzymes) jouant un rôle connu très important dans le métabolisme des animaux supérieurs (par exemple enzyme de phosphorylation des inositides, récepteur de l'insuline). Ceci nous amène également à considérer l'espérance de vie comme dépendant de façon très directe des fonctions nutritives, elles-mêmes liées à l'évidence à la nature de l'environnement.

Ainsi, malgré les corrélations publiées - qui ne sont pas des démonstrations - aucune hypothèse centrale et unitaire ne semble en vue pour permettre la définition de îgérontogènesî, au sens de gènes ayant une fonction fondamentale, primitive et spécifique pour régler la durée de l'existence d'un organisme.

2 - Les mécanismes extrinsèques du vieillissement :

L'augmentation rapide de l'espérance de vie moyenne depuis le début du siècle suggère un rôle important des facteurs extrinsèques. Il y a peu de chances, en effet, que le génome humain ait pu subir des remaniements importants en si peu de temps. On attribue le gain de longévité aux conditions générales de vie et de travail avec meilleure nutrition, amélioration de l'habitat, du chauffage, de l'habillement, de l'hygiène avec le recul des pandémies, et les progrès de la médecine. L'interaction entre le milieu et le génome paraît jouer un rôle important dans le processus de vieillissement. A cause du nombre élevé de facteurs intrinsèques et extrinsèques qui interviennent dans le vieillissement et ses maladies, la vitesse de déclin des fonctions physiologiques est très inégale et variable. Ceci reflète à la fois la îloterie des gènesî et les conditions de vie variables d'un individu à l'autre. D'où l'importance d'agir sur l'environnement pour alléger le fardeau du vieillissement et remédier dans toute la mesure du possible aux inégalités.

De fait, il semble peu douteux que le vieillissement relatif et la résistance au vieillissement puissent être mis en relation avec le niveau socio-économique ainsi que le niveau et la durée des études, ce qui souligne le rôle préventif bénéfique de ces progrès et de l'éducation.

3 - En d'autres termes et en conclusion sur ces points, on ne sait pas actuellement s'il existe un système génétique spécifiquement dévolu au réglage de la longévité, ni chez les animaux ni chez l'homme. On découvre progressivement l'importance d'un certain nombre de processus physico-chimiques de signification métabolique, et qui par conséquent dépendent de l'environnement pris au sens large du terme, écologique, climatique, alimentaire, hygiénique et socio-culturel. C'est dire l'importance des conditions de vie, et en particulier des nutrients et des comportements. Ces processus sont influencés de façon décisive par les mécanismes neuro-hormonaux de l'organisme, ce qui oblige à la recherche des régulations en cause et des thérapeutiques compensatrices ou stimulantes des fonctions neuro-hormonales altérées au cours des années. Les recherches récentes d'ordre épidémiologique, préventifs et curatifs (par exemple pour la ménopause, l'ostéoporose, l'hypertension, le diabète, le fonctionnement cérébral) incitent à des recherches fondamentales et à des essais directement appliqués à l'homme. En effet, ils indiquent déjà que plusieurs composantes du vieillissement, qu'il soit normal ou pathologique, peuvent être prévenues ou traitées pour aboutir à de plus nombreux cas de vieillissement réussi. La recherche est indispensable dans ce domaine.

4 - Evolution chronologique et limite biologique

En dépit des progrès observés dans la qualité de vie aux grands âges, les progrès dans l'espérance de vie semble buter sur un maximum biologique, conséquence inéluctable de l'accumulation dans les tissus et dans les cellules de lésions non réparées. Dans de nombreux cas, la fin de vie est caractérisée par la maladie, l'apparition d'états polypathologiques, un état de dépendance plus ou moins accentué et souvent une grande solitude.

Cependant la détermination d'une limite infranchissable reste en question, et l'âge de la mort recule depuis la fin des années 1980. En effet, dès à présent, plus de 75% des décès surviennent après 65 ans, 60% après 75 ans et même 30% après 85 ans. Cette évolution devrait se poursuivre pendant plusieurs décennies au moins, et on ne peut pas en prédire la durée et donc l'importance. Elle concerne davantage les femmes que les hommes puisque ce sont près de 43% des femmes qui meurent après 85 ans et seulement moins de 20% des hommes.

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MessagePosté: Ven Mars 05, 2004 22:56 
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Inscription: Jeu Décembre 25, 2003 12:49
Messages: 34
Localisation: orleans
L'homme va y perdre le peu d'humanité qu'il a encore.
Deja de nos jours une vie ne représente rien.


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