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Le climat de Mars déréglé par une variation de luminosité comme en Arctique
PARIS (AFP) - Un phénomène comparable à ce que produit la disparition des glaces de l'Arctique, l'apparition de zones ne réfléchissant plus les rayons solaires, serait en grande partie responsable de l'augmentation de la chaleur à la surface de Mars, selon des chercheurs américains.
Cette étude, à paraître jeudi dans la revue britannique Nature, conclut que les variations des surfaces réfléchissantes "peuvent interagir avec d'autres processus influençant le climat sur Mars, et devraient être envisagées comme une composante importante des futures études sur le climat et l'atmosphère de la planète".
Les chercheurs, du Centre de recherche Ames de la Nasa et de l'Office américain de géologie (US Geological Survey) ont observé que la planète rouge aurait subi un réchauffement de quelque 0,65 degré Celsius entre les années 1970 et les années 90, ce qui expliquerait la fonte partielle de la glace au pôle Sud.
Ce phénomène, selon eux, serait en partie causé par des variations décennales de 10% de la luminosité de très grandes surfaces du sol - jusqu'à 56 millions de km2 - en raison du dépôt de poussières.
Cette observation a une grande importance pour l'évolution du climat sur Terre, où les glaces de l'Arctique, en diminuant, modifient la luminosité du sol. Cette modification change l’albédo, c’est-à-dire le taux de réflexion de la lumière solaire. Le phénomène est très important pour les zones maritimes qui se recouvrent d'une banquise comme l'océan Arctique : si la glace réfléchit 85% des rayons, l'eau de l'océan n'en renvoie que 15%, et il y a réchauffement.
Or, selon les experts, la surface occupée par la glace en Arctique a diminué depuis 1992 à un rythme d'environ 900.000 km2 par décennie. L'effet albédo contribue donc au réchauffement sur Terre, ce qui fait fondre plus de glace, etc.
Jusqu'à présent, l'effet albédo n'avais jamais été pris en compte pour l'étude de la circulation atmosphérique et du climat sur Mars.
Le Pr Lori Fenton, de Ames, et son équipe ont effectué une modélisation montrant que ces variations de luminosité du sol "influencent grandement l'environnement martien" et qu'elles "accroissent les vents qui sont à l'origine de ces variations", dans un enchaînement incontrôlable.
"En observant uniquement les effets des variations d'albédo (sur deux années martiennes très différentes) nous avons montré qu'il interagit avec les autres processus influençant le climat sur la planète, et pourrait même en partie en être à l'origine", conclut l'étude.
http://fr.news.yahoo.com/04042007/202/l ... osite.html
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