evareve a écrit:
tout cela pour dire que nous sommes un corps qui emets des ondes (mesurables par électroencephalogramme) et qui reçoit des ondes capables de modifier les ondes de notre cerveau (sons binaraux entre autres) pouvant modifier notre physiologie (production de béta endorphines, de sérotonine et d'autres neurotransmetteurs et hormones)
Oui. Là encore, ce n'est pas très nouveau.
Je ne sais pas si on peut parler de "modification physiologique" au sens strict du terme si on ne fait que stimuler ou réorganiser des voies métaboliques déjà existantes... mais c'est un détail sémantique, j'ai compris le fond de ton idée.
(par contre, je note que tu sembles beaucoup aimer le terme -au demeurant assez fourre-tout - "d'onde"...

)
evareve a écrit:
on peut transposer cela à ma jolie petite endive (être vivant) qui peut très bien être sensible aux ondes émises par mes mains ou mieux par ma pensée et que cela produise chez elle comme les sons binauraux chez nous la production "d'hormones" favorisant sa croissance par exemple ...
Sauf que ton cerveau ne possède pas la propriété de générer des rayonnements électromagnétiques aussi puissants. Comme je l'ai dit ci-dessus (et après, tu me reproches de ne pas te lire..

), les ondes cérébrales sont bien trop faibles pour passer la barrière que constitue la boîte crânienne.
... Et dans le cas contraire, on s'en serait vite aperçu : comme tu le dis toi-même, les ondes électro-magnétiques, ça se mesure...
evareve a écrit:
alors je peux moi aussi par ma pensée induire la croissance d'une plante ... les jardiniers qui portent attention et amour à leurs plantes obtiennent de meilleurs résultats et ont dit d'eux qu'ils ont la main verte
Non. Ton raisonnement s'apparente à celui de ceux qui affirment : "si je me met en colère, je peux déplacer des objets par la pensée".
Sauf qu'il y a un hic : le cerveau d'une personne "en colère", "amoureuse", ou "affectueuse" ne génère pas plus d'ondes cérébrales que le cerveau d'une personne en train de jouer aux échecs ou de faire la vaisselle. Ça, c'est pour l'aspect quantitatif ; en ce qui concerne l'aspect qualitatif, enfin, rien ne permet de distinguer une onde cérébrale alpha d'une autre onde cérébrale alpha, quelle qu'en soit l'origine.
(Et encore, dans l'absolu : rien de permet de distinguer une onde cérébrale d'une autre si on s'amuse à les séparer, à part son amplitude, qui elle est caractéristique du rythme cérébral en cours (alpha, beta, etc...))
Et tout, cela bien entendu, en partant du principe (erroné) que les rayonnements issus du cerveau sont suffisamment puissant pour impacter l'environnement...