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SYDNEY (AFP)
30 Janvier 2007 11h25
Le réchauffement synonyme de famine pour 200 à 600 millions d'habitants
Entre 200 et 600 millions de personnes supplémentaires souffriront de famine et entre 1,1 et 3,2 milliards d'habitants manqueront d'eau d'ici 2080 en raison du réchauffement climatique, indique une étude du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Sept millions d'habitations pourraient être inondées et la Grande Barrière de corail, plus grand organisme vivant au monde, pourrait complètement disparaître d'ici quelques décennies, écrivent les experts, selon des extraits du rapport publiés mardi dans le quotidien The Age.
L'étude doit être publiée dans les mois à venir, venant complèter le quatrième rapport du Giec qu'il rendra public vendredi lors de sa réunion à Paris. Le Groupe concentre l'expertise optimale sur le réchauffement climatique sous l'égide des Nations unies.
La température du globe s'est déjà accrue de 0,7 à 0,8 degré depuis 1900. Si l'augmentation atteint deux à trois degrés, toujours par rapport à leur niveau de 1900, c'est jusqu'au système forestier de l'ensemble de l'Amazone qui est menacé.
Les "Alpes australiennes" (sud-est), un système fragile en raison du manque d'eau chronique dont souffre le pays-continent, seraient quant à elle "complètement perdues".
Pour la planète, il s'agit d'une "perte de biodiversité énorme", souligne le rapport.
Le coût humain et économique est lui aussi très lourd, en particulier dans les pays les plus pauvres, comme en Afrique, et dans les régions situées à fleur d'eau, comme le Bangladesh et les îles du Pacifique, avertit l'étude.
Pour la Grande Barrière de corail, site classé au patrimoine mondial, cela signifie une disparition pure et simple. Le blanchiment du corail, qui touche déjà la Grande Barrière à certains endroits, se répétera tous les ans à partir de 2030, estime l'étude.
La Grande Barrière, site classé au patrimoine mondial, s'étend sur plus de 345.000 km2 au large de la côte nord-est de l'Australie.
Le blanchiment corallien se produit lorsque les organismes vivants qui donnent aux coraux leurs couleurs meurent, ne laissant subsister que le squelette calcaire du corail. Il est provoqué par une hausse des températures de l'eau ainsi que des pluies acides.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/depeches/detail.php?depeche_id=070130102501.om1m1ajgCitation:
PARIS (AFP)
30 Janvier 2007 14h38
Le réchauffement climatique pourrait dépasser les 4,5 degrés
La hausse de température mondiale pourrait dépasser "substantiellement" 4,5 degrés pour une stabilisation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère à 550 parties par million (380 ppm aujourd'hui), selon le document de travail du Groupe intergouvernental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) qu'a pu obtenir l'AFP.
Quelque 500 experts mondiaux du climat sont réunis depuis lundi à huis clos à Paris pour rendre vendredi leur diagnostic sur le réchauffement planétaire.
Le texte ne fixe pas de date pour ce seuil de 550 ppm, mais il sera probablement dépassé en 2100, selon les six scénarios socio-économiques envisagés par le Giec. Tous aboutissent à des concentrations de dioxyde de cabone (CO2) comprises entre 540 et 970 ppm à la fin du siècle.
Dans le projet de résumé, les experts s'accordent pour prévoir que "le réchauffement moyen attendu si les concentrations de CO2 dans l'atmosphère se stabilisaient à 550 parties par million (ppm) serait probablement compris dans une fourchette de 2 à 4,5 degrés par rapport à la période pré-industrielle, avec une meilleure estimation à environ 3 degrés".
En 2001, les experts estimaient qu'à ce niveau de concentration de 550 ppm, la hausse moyenne de la température mondiale serait comprise entre 1,5 et 4,5 degrés.
Le réchauffement aurait très peu de chances (moins de 10%) d'être inférieur à 1,5 degré, mais en revanche, "des valeurs substantiellement supérieures à 4,5 degrés ne peuvent être exclues", indique le document, qui aggrave donc la prévision.
Les climatologues attribuent dans leurs travaux un degré de confiance à chacune de leurs prévisions. La fourchette de 2 à 4,5 degrés a "au moins 66% de chances" d'être atteinte.
Le document de travail, dont l'AFP a pu se procurer une copie, doit être amendé, voté mot à mot et ligne à ligne, avant d'être publié vendredi. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat ne commente jamais les fuites dont le document peut être l'objet.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/depeches/detail.php?depeche_id=070130133843.543d9rq7http://www.radiofrance.fr/afp/sci/SGE.N ... 12x339.jpg[img]
Citation:
SYDNEY (AFP)
30 Janvier 2007 11h21
Le réchauffement climatique pourrait détruire la Grande Barrière de corail
Le réchauffement climatique pourrait détruire dans les décennies à venir la Grande Barrière de corail, plus vaste organisme vivant au monde, indique une étude du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), selon des extraits publiés mardi dans la presse australienne.
Le blanchiment du corail, qui touche déjà la Grande Barrière à certains endroits, se répétera tous les ans à partir de 2030, estime l'étude, selon de brefs extraits parus dans le quotidien australien The Age.
Ces conclusions doivent figurer dans le chapitre consacré à l'Australie inclus dans une étude qui doit être diffusée en avril par le Giec, après son quatrième rapport qui sera publié vendredi à Paris. Le Groupe concentre l'expertise optimale sur le réchauffement climatique sous l'égide des Nations unies.
Le blanchissement corallien se produit lorsque les organismes vivants qui donnent aux coraux leurs couleurs meurent, ne laissant subsister que le squelette calcaire du corail.
Il est provoqué par une hausse des températures de l'eau ainsi que des pluies acides.
La Grande Barrière, site classé au patrimoine mondial, s'étend sur plus de 345.000 km2 au large de la côte nord-est de l'Australie.
The Age ne donne pas plus de précisions sur le rapport du Giec.
Le danger que représente le réchauffement climatique sur la Grande Barrière fait l'objet d'études depuis plusieurs années en Australie. Le gouvernement envisage notamment d'installer des parasols géants sur les endroits les plus touchés, après un essai concluant qui a duré deux ans.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/depeches/detail.php?depeche_id=070130102138.lmgamzdr[/img]