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MessagePosté: Ven Octobre 06, 2006 21:08 
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Simple question de rentabilité comme je l'évoquais précédement :cry:

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MessagePosté: Mar Octobre 17, 2006 19:21 
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Passionant ! Peut-être enfin des réponses !


En suivant précisément les populations de rongeurs de la même région sur une période de 20 millions d’années, une étude vient de démontrer l’influence des paramètres de l’orbite terrestre sur les écosystèmes.

On s’en doutait mais on n’en était pas sûr : les variations du mouvement de la Terre autour du Soleil génèrent des changements climatiques qui affectent les écosystèmes. En 1930, l’ingénieur serbe Milutin Milankovitch émet l’hypothèse que l’axe de rotation de la Terre (qui nous vaut les saisons) et la forme de l’orbite (plus ou moins proche d’un cercle) doivent subir des modifications régulières sur de grandes échelles de temps, sous l’effet des attractions mutuelles entre planètes, dépendant de leurs positions respectives.

Ce que l’on a fini par appeler les cycles de Milankovitch modifient effectivement l’éclairement reçu par différentes régions du globe. Par exemple, quand la Terre est plus inclinée sur son axe, les contrastes entre les saisons sont plus marqués et il fait très chaud dans un hémisphère quand il fait très froid dans l’autre. L’étude des climats passés et la mécanique céleste convergent vers différents cycles, notamment de 41.000 ans (dus à l’axe de rotation), de 100.000 et de 400.000 ans (causés par le mouvement des planètes, en particulier les deux plus grosses, Jupiter et Saturne). Ces variations se renforcent plus ou moins à plus grandes échelles de temps, donnant des cycles plus longs.

Les changements de climat qui résultent nécessairement de ces variations d’ensoleillement pourraient-ils induire des perturbations dans la vie des organismes vivants et expliquer au moins certains des épisodes d’extinctions massives ? Jusque là, on pensait que la vie résistait assez bien à ces variations climatiques, qui ne sont jamais brutales. Mais ces études sont très délicates : elles consistent à estimer le nombre d’espèces en comptant les fossiles d’une même période. Or, les fossiles sont rares et, de plus, les gisements se situent en de multiples endroits du globe, dont les climats n’ont pas forcément été modifiés de la même manière par les fantaisies orbitales de la Terre.

Les rongeurs disparaissent cycliquement

Pour y voir plus clair, Jan van Dam et ses collègues, de l’université d’Utrecht (Pays-Bas), se sont concentrés sur une région - l’Espagne - et un groupe d’animaux - les rongeurs. Armés de la patience propre au scientifique, ils sont partis à l’assaut de 80.000 dents fossiles, représentant 40 ans de collecte et couvrant une période allant de 24,5 millions d’années à 2,5 millions d’années avant le présent.

En comptabilisant les espèces, ils ont mis en évidence plusieurs épisodes d’extinctions, faisant chacun disparaître jusqu’à 30 % des espèces. Ils s’inscrivent sur un double cycle, de 1 million d’années et de 2,4 à 2,5 millions d’années, qui correspond bien à ce que l’on sait des cycles de Milankovitch.

Dans la région concernée, ces périodes ont dû connaître des températures plus faibles et des modifications des précipitations, ce qui a modifié la végétation, l’habitat et l’abondance de la nourriture. « Les rongeurs sont sensibles aux changements climatiques à cause de leur courte durée de vie », explique Jan van Dam.

Cette explication ne remet pas en cause l’influence de grandes catastrophes, comme la chute de météorites massives ou d’épisodes volcaniques. Elle démontre que les écosystèmes réagissent aux variations climatiques et s’y adaptent, par exemple par la disparition d’espèces.

http://www.futura-sciences.com/news-qua ... e_9795.php


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MessagePosté: Mar Octobre 17, 2006 19:47 
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Voilà qui est intéressant :) .

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MessagePosté: Mer Octobre 18, 2006 18:57 
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sansipfixe a écrit:
j'observe juste que les publications scientifiques sont étroitement liées aux impératifs de l'économie et de sa rentabilité.


tu m'etonnes Ayrton! et dans un sens comme dans l'autre, vas-y qu'tu m'finances j'te sors un etude comme tu les aimes.

bref, de plus en plus les etudes se font sur les sujets "branche" et pas sur ce qui interesserait le professeur qui fait l'etude, c'est quand meme le comble pour la science! "je fait des recherches sur des trucs trendy qui vont me rapporter pour pouvoir faire des recherches sur plus de trucs trendy pour me rapporter plus pour..." ...pour rien! Une honte (situation vecue depuis 3 ans, ne l'ai comprise que depuis 2, ne la supporte plus depuis 1 et est a la limite de l'explosion depuis 1 semaine! oui j'ai de la patience et suis particulierement naif!)

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MessagePosté: Ven Octobre 27, 2006 17:30 
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Citation:
Réchauffement climatique: pas de scénario catastrophe pour le Gulf Stream

SAINT-MALO (Ille-et-Vilaine) (AFP) - Le changement climatique va affecter le Gulf Stream, ce grand courant océanique qui contribue à la douceur du climat en Europe, mais les scientifiques excluent désormais le scénario catastrophe d'un spectaculaire refroidissement du vieux continent.
Un retour de l'âge glaciaire en Europe provoqué par un arrêt du Gulf Stream n'est "pas envisageable", assure Paul Tréguer, directeur scientifique du programme européen Eur-Océans, présentant à Saint-Malo les derniers travaux de ce réseau regroupant 500 chercheurs d'une soixantaine d'instituts marins de 20 pays.

Les scientifiques font d'abord valoir que le Gulf Stream n'est pas le seul responsable des conditions climatiques particulièrement douces en Europe occidentale par rapport à la côte Est du Canada (Bordeaux est à la même latitude que Montréal).

Le Gulf Stream, qui prend sa source dans le golfe du Mexique, fait remonter dans l'Atlantique nord les eaux chaudes du sud, comme sur un tapis roulant par dessus les eaux froides des profondeurs, réchauffant ainsi l'atmosphère au niveau de l'Europe.

Mais il ne contribue que pour 20% à la douceur hivernale dans ces régions: ce sont les vents d'Ouest dominants, porteurs d'un air doux océanique, qui en sont responsables à 80%, estiment les experts d'Eur-Océans. Et la libération en hiver de la chaleur accumulée par l'océan l'été accentue cet effet.

Pour arriver à ces conclusions, ils ont fait tourner des modèles informatiques gavés de mesures relevées dans l'océan Atlantique par toutes sortes de capteurs et de robots sous-marins reliés à des satellites.

Dans ces conditions, les conséquences d'un ralentissement du Gulf Stream dû au réchauffement climatique, doivent être relativisées. D'autant que ce ralentissement devrait être limité.

Le groupe d'experts de l'Onu sur le changement climatique (Giec) table sur une hausse des températures de 1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du siècle. Un phénomène qui va adoucir l'eau de mer sous l'effet conjugué de la fonte des glaces du pôle et de l'augmentation des précipitations pluvieuses. Ces eaux moins salées, moins denses, vont rester en surface au lieu de plonger dans les profondeurs, et vont ralentir le Gulf Stream.

Mais il ne va pas pour autant s'arrêter, souligne Martin Visbeck, professeur à l'institut IFM-Geomar de Kiel, en Allemagne. "Il y a un consensus sur un ralentissement du Gulf Stream de 30% d'ici 2100", indique-t-il.

Donc, même si le Gulf Stream devait ralentir l'allure et véhiculer moins de chaleur, cela ne compenserait pas le réchauffement global, a-t-il estimé. "Les effets pourraient au mieux s'annuler", ajoute-t-il.

D'autant que la masse d'eau de mer qui va rester en surface dans l'Atlantique nord va limiter le rôle de l'océan en tant que "piège à carbone", principal gaz à effet de serre responsable de ce réchauffement. Car les eaux, en plongeant, entraînent avec elles dans les grandes profondeurs d'énormes quantités de gaz carbonique (environ 2 milliards de tonnes de CO2 chaque année).

En revanche, des changements sont prévisibles pour la faune sous-marine. Certaines espèces de plancton, caractéristiques des eaux chaudes, progressent ver le nord, d'autres, habituées des mers froides diminuent, explique Grégory Beaugrand, chercheur au laboratoire du CNRS de Wimereux (Pas-de-Calais).

Et les poissons qui se nourrissent de plancton, comme les morues, vont devoir s'adapter et remonter vers la Norvège. "C'est bon pour les pêcheurs norvégiens" mais pas pour les autres, basés plus au sud de l'Europe, commente-t-il.


http://fr.news.yahoo.com/27102006/202/rechauffement-climatique-pas-de-scenario-catastrophe-pour-le-gulf-stream.html


Me voilà rassuré...enfin un peu, que cela ne nous empêche de faire notre possible pour essayé à notre échelle de limiter notre consommation d'énergie et donc la production de gaz à effet de serre.


Maintenant le combat n'est pas gagné:

Citation:
Un mois d'octobre très doux confirme la tendance au réchauffement

PARIS (AFP) - Les températures du mois d'octobre 2006 sont très nettement au-dessus des moyennes saisonnières, confirmant la tendance à un réchauffement pour cette saison ces dernières années, a indiqué jeudi Météo-France en annonçant des records pour la journée de jeudi.
"Globalement le mois est très doux", a souligné dans un entretien téléphonique un prévisionniste de Météo-France, Etienne Kapikian, estimant par ailleurs que ces températures s'inscrivent dans le cadre d'un "réchauffement climatique".

La deuxième quinzaine du mois a été marquée par des écarts "très significatifs" sur le nord et le nord-est du pays (+ 3 à 4° dans la région de Lille par rapport à la normale), ou dans le sud (+ 2°), avec des disparités. Mais toutes les autres régions ont été touchées par la douceur.

Ce jeudi, les températures de début d'après-midi laissaient supposer que des records devaient être battus ou approchés à Ajaccio (29,5°), Belfort (26°), Besançon (25,5°), Colmar (26°), Marseille (27,7° contre le précédent record de 25,8° en 1937)...

"Septembre 2006 avait déjà été exceptionnel", a rappelé Etienne Kapikian, comme l'avait été le mois d'octobre 2005 (3 à 4° au-dessus des moyennes dans une grande moitié nord). En fait, "la fréquence de ces périodes exceptionnellement douces augmente", a-t-il noté.

Les statistiques depuis 1950 marquent que "les octobres doux se regroupent dans les 10 dernières années" et les "frais, avant 1980", a affirmé M. Kapikian. Pour avoir un mois d'octobre "signicativement frais", il faut remonter à ceux de 1992, 1981, 1974, a-t-il précisé. Les "doux" les plus notables ont été 2005, 2004, 2001, 1995, 1986.

"Cela entre clairement dans le cadre du réchauffement climatique", a estimé le prévisionniste.

En France, pour les dix premiers mois de 2006, la moyenne des températures a été de 1 à 1,5° supérieure à la norme de la période 1971-2000. Et pour la période de juin à octobre 2006, l'écart a été de 1 à 3° selon les régions, malgré un mois d'août frais.

La douceur ne va pas nous quitter "Dans les jours qui viennent, jusqu'à début novembre, les températures resteront bien au-dessus des normes sur tout le pays, jusqu'à 5° en plus" dans certaines régions comme Lyon, a assuré Etienne Kapikian.

Jeudi, des records de chaleur pour une fin de mois d'octobre ont été battus dans les régions Rhône-Alpes et Franche-Comté, notamment à Lyon, où la température a atteint 27 degrés, et à Besançon, avec 26,2 degrés.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Mouthe (Doubs, 1.000 m d'altitude), surnommée la "petite Sibérie française", le thermomètre n'est pas descendu en-dessous de 17,7 degrés et a atteint 24,6 degrés en cours d'après-midi, des records absolus pour la saison.

Vendredi, les températures doivent rester exceptionnellement élevées avec des pointes à 25 degrés dans le Sud-Ouest ainsi que dans la vallée du Rhône et jusqu'à 28 en Provence et en Corse, selon Météo-France.


http://fr.news.yahoo.com/26102006/202/un-mois-d-octobre-tres-doux-confirme-la-tendance-au.html

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C'est vrai que c'est la première fois que je suis en T-shirt et que j'ai chaud en fin Octobre :roll: .

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MessagePosté: Jeu Novembre 09, 2006 19:13 
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Réchauffement: les océans ont besoin d'une action urgente

NAIROBI (AFP) - Des mesures drastiques et "absolument" nécessaires doivent être prises pour limiter le réchauffement et l'acidification des océans ainsi que l'augmentation du niveau des mers, qui présentent de gros risques pour l'humanité, ont prévenu jeudi des chercheurs.
"Les eaux à la surface des océans se réchauffent, le niveau des mers augmente encore plus rapidement, les océans deviennent de plus en plus acides et les écosystèmes marins sont menacés", selon le dernier rapport du Conseil consultatif allemand sur le changement climatique (WBGU) présenté à la 12e conférence internationale sur le climat à Nairobi.

"Les activités humaines provoquent des changements au sein des océans qui sont sans précédent, comparés aux derniers millions d'années" et "risquent d'avoir des conséquences graves pour l'humanité", relève le rapport intitulé "L'avenir des océans: ça se réchauffe, ça s'élève et ça tourne à l'aigre".

Selon cet institut chargé notamment de conseiller le gouvernement allemand en matière de réchauffement, ce sont les concentrations élevées de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère - causées par les activités humaines - qui conduisent au réchauffement de la Terre et des océans.

Ce réchauffement provoque aussi une élévation du niveau des mers dû notamment à la fonte des glaces.

En outre, la concentration croissante de dioxyde de carbone (CO2) dans l'air fait que ce CO2 est absorbé par les eaux des mers qui, après réaction chimique, s'acidifient.

Pour y faire face, Stefan Rahmstorf, professeur de physique des océans au WBGU et co-auteur du rapport, a énuméré lors d'un point de presse les mesures "absolument" nécessaires pour contenir ces conséquences néfastes, notamment en "réduisant de 50% les émissions mondiales de GES - principaux responsables du réchauffement - d'ici 2050".

Il faut "limiter le réchauffement global de la Terre à +2°C (par rapport au niveau pré-industriel) et à +0,2°C par décennie", a-t-il dit. Pour les océans, il faut "limiter à un mètre sur le long terme et à pas plus de 5 cm par décennie l'augmentation" de leur niveau.

L'acidification des océans, due aux concentrations élevées de dyoxide de carbone (CO2) dans l'air, doit absolument être limitée à PH-2.

Considérant que les "écosystèmes marins réagissent de façon beaucoup plus sensible et rapide que les écosystèmes terrestres aux changements climatiques", M. Rahmstorf a préconisé que 20 à 30% des écosystèmes marins soient déclarés zones protégées.

"Un réchauffement et une acidification croissants des océans auront des conséquences majeures sur (...) l'industrie de la pêche", entraînant notamment des migrations des principales espèces de poisson, selon le rapport.

Il avertit également que "la plupart des récifs de corail pourraient être détruits d'ici 30 ou 50 ans" parce qu'ils ne supporteront pas des températures plus élevées.

Selon M. Rahmstorf, "l'augmentation du niveau des océans est probablement l'une des conséquences du réchauffement les plus graves pour l'homme".

"Si le réchauffement s'amplifie, nous allons aussi faire l'expérience d'ouragans de plus en plus forts", a-t-il prévenu, relevant que les saisons 2004 et 2005 avaient battu des records inquiétants.

"En 2004, on a observé le premier ouragan dans l'Atlantique sud (Katrina) et la Floride a été frappée pour la première fois par 4 ouragans en une seule saison; en 2005, le Japon a pour la première fois été frappé par 10 typhons en une saison et les côtes européennes ont été approchées par leur premier ouragan (Vince)", a-t-il énuméré.


http://fr.news.yahoo.com/09112006/202/rechauffement-les-oceans-ont-besoin-d-une-action-urgente.html

Encore des nouvelles pas très réjouissantes, espérons que le changement de majorité politique aux USA, fasse enfin qu'ils ratifie le protocole de Kyoto, même si maintenant il est dépassé...

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MessagePosté: Ven Novembre 10, 2006 09:56 
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Le problème avec le réchauffement climatique, c'est qu'il induit des phénomènes qui auto entretiennent de manière exponentielle son développement. Ainsi le réchauffement du permafrost, qui était de la toundra et des marécages, induit une libération de méthane et donc de gaz à effet de serre (le cas des limons a également été cité plus haut).
La fonte de la banquise induit une diminution du potentiel d'albedo sur les pôles. La banquise qui se scinde, se brise, est « moins blanche » et donc renvoie moins les infra rouges solaires. Ceux ci sont absorbés par l'eau de mer qui se réchauffe, et qui du coup permet une fonte plus rapide de la calotte.

Pour les coraux, ils sont soumis à plusieurs problèmes. Ces organismes de type « colonie de polypes »vivent en symbiose avec une algue unicellulaire. L'eau plus chaude est défavorable au polype. Mais une élévation du niveau marin modifie les longueurs d'onde lumineuses atteignant les algues. Les coraux se trouvant trop  « bas » et l'algue déperrit. Quand ce ne sont pas les sédiments arrivant des terres par les pluies qui provoquent « l'étouffement » du corail.

Les pluies et les nappes. Grand problème aussi. On constate actuellement un niveau de nappe extrémement faible. Les services de l'Etat ont mis en place des structures de prévision d'alerte des crues, suite aux grandes inondations de 93 et 2003. Mais finalement, il n'y a plus eu de vraie crue. Actuellement on observe juste des pluies soudaines et torrentielles, qui provoquent de gros dégats dans les talweg et axes de ruissellement, et des crues soudaines. Ces eaux de plus entraînent les terres cultivables vers la mer (les limons étouffent la végétation marine en se déposant), lessivent les terres de nos champs. Il faut vraiment revoir nos pratiques culturales pour les adapter à ces changements (et dans un premier temps à revenir aux systèmes que les anciens avaient mis en place -_- orgueilleux rentabilistent que nous sommes devenus : haies, couverture d'hiver, laboure perpenduculaire à la pente).
Quand j'ai appris dans le film de Al Gore que 40% de la population mondiale buvait de l'eau issue des glaciers, j'ai été catastrophé, car ceux-ci n'en ont vraiment plus pour longtemps. Nous allons connaître des migrations humaines sans précédent.


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MessagePosté: Ven Novembre 10, 2006 17:48 
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La Nature c'est comme un "effet domino": un écosystème est touché et tout les reste l'est.

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MessagePosté: Jeu Novembre 16, 2006 19:24 
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J'en remets une couche...malheureusement :(

Citation:
Dauphins, tortues, oiseaux sont menacés par le changement climatique

NAIROBI (AFP) - Le changement climatique a des répercussions très importantes sur les dauphins, baleines, tortues, oiseaux et autres espèces d'animaux migrateurs, souligne jeudi un rapport du Programme des Nations unies pour l'Environnement (Pnue).
L'habitat, la nourriture, la santé et la reproduction de ces espèces subissent de graves modifications, selon ce rapport, dont la publication coïncide avec la conférence de l'Onu sur le changement climatique organisée à Nairobi.

Le réchauffement de la planète provoque une diminution de la population d'animaux migrateurs, ou entraîne leur présence dans des régions où ils n'étaient pas présents auparavant, a souligné le directeur exécutif du Pnue, Achim Steiner.
"Les conséquences du changement de l'habitat, de la température, de la nourriture, se font déjà sentir sur la capacité de ces espèces à survivre et à se reproduire", a-t-il déclaré.

"La cause de la disparition d'espèces dans certaines régions du monde peut se trouver à l'autre bout du monde", a-t-il poursuivi.

Parmi les espèces menacées, le rapport de l'Onu cite la baleine de l'Atlantique nord, dont la principale nourriture, le plancton, diminue en raison de changements dans les courants océaniques.

Les dauphins blancs à bec sont également en danger car ils ne réussissent pas à s'adapter au réchauffement des eaux.

"Le réchauffement global peut engendrer des proliférations d'algues et contribuer aux épizooties", met en garde le rapport, intitulé: "Espèces migratoires et changement climatique: répercussions du changement environnemental sur les animaux sauvages".

"La disparition en masse de mammifères marins a augmenté, et lorsqu'il s'agissait de causes virales, les facteurs environnementaux ont contribué à la propagation des maladies ou ont diminué les capacités immunitaires des animaux", selon le rapport.

Les excroissances tumorales, phénomène lié au réchauffement aquatique, sont ainsi devenues plus fréquentes depuis les années 80 chez les tortues vertes, relève le Pnue.

La hausse des températures affecte aussi la reproduction chez certaines espèces de tortues, conduisant notamment à l'augmentation des bébés tortues femelles, ce qui à terme pourrait menacer la survie de ces espèces.

"La température dans certains nids de tortues dépasse parfois les 34 degrés, ce qui a un effet léthal", selon le rapport.

Chez les oiseaux, les sécheresses plus fréquentes entraînent une disparition de l'habitat pour la sarcelle de Baikal et la fauvette aquatique.

La hausse du niveau de la mer, l'érosion des côtes et des vagues de plus en plus puissantes menacent certaines espèces d'oies migratrices.

"Comme les espèces migratoires utilisent plusieurs variétés d'habitats, (le changement climatique) peut affecter toute la migration de l'animal", souligne Paola Deda, une coordinatrice du Pnue spécialisée dans les espèces migratoires.

Des changements majeurs dans les trajets des animaux ont été enregistrés, et, dans certains cas, encore rares, des espèces ont abandonné la migration, a-t-elle noté.

En outre, des espèces se retrouvent désormais dans des lieux où elles ne venaient jamais auparavant, a-t-elle expliqué, citant notamment des poissons du sud tels que le rouget, l'anchois ou la sardine, qui fréquentent désormais la mer du Nord.

Le réchauffement aquatique favorise également la reproduction des dauphins, dont le nombre augmente, a-t-elle expliqué.

La complexité de la biodiversité, encore mal connue de l'homme, réside dans l'interdépendance entre des facteurs multiples a souligné Mme Deda.

"C'est souvent après des années que l'on réalise que les changements survenus sur une espèce peuvent avoir une série de répercussions sur les autres espèces", a-t-elle conclu.


http://fr.news.yahoo.com/16112006/202/dauphins-tortues-oiseaux-sont-menaces-par-le-changement-climatique.html

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MessagePosté: Mar Novembre 21, 2006 18:29 
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Et encore une mauvaise nouvelle:

Citation:
Le réchauffement climatique tue déjà certaines espèces

WASHINGTON (AP) - Des espèces animales et végétales ont commencé à disparaître ou à changer plus vite que les scientifiques ne le prévoyaient, à cause du réchauffement climatique, souligne un rapport américain qui compile des centaines d'études.

Au moins 70 espèces de grenouilles, notamment dans les régions montagneuses, se sont déjà éteintes, et 100 à 200 autres espèces vivant dans des conditions climatiques froides, comme le manchot et l'ours polaire, sont dans une situation très délicate.

"Nous voyons des espèces s'éteindre", souligne Camille Parmesan, biologiste de l'université du Texas et auteur de l'étude, présentée dans la revue "Annual Review of Ecology, Evolution and Systematics". "Nous avons maintenant les preuves. Ce n'est pas seulement une intuition de biologiste. Cela se passe réellement", ajoute-t-elle.

Le rapport, qui compile 866 études scientifiques, note également des changements: des animaux qui migrent vers le nord quand ils le peuvent, des espèces qui s'adaptent légèrement, des plantes qui fleurissent plus tôt et une recrudescence des parasites.

Les scientifiques ne s'attendaient pas à des adaptations aussi rapides, même s'ils prédisaient de tels changements depuis longtemps. Mme Parmesan pensait qu'ils n'interviendraient pas avant une décennie.

Il y a encore cinq ans, les biologistes pensaient que les effets nuisibles du réchauffement se produiraient bien plus tard, souligne Douglas Futuyma, professeur d'écologie et d'évolution à l'université de l'Etat de New York.

"J'ai l'impression que l'on voit le désastre en face", dit-il. "Il se dirige à toute vitesse vers nous. Quiconque a dix ans aujourd'hui connaîtra un monde très différent et effrayant lorsqu'il en aura 50 ou 60", prédit-il.

L'étude de Camille Parmesan est la première analyse globale sur la question, souligne Chris Thomas, professeur de biologie à l'université de York, en Angleterre.

S'il est impossible de prouver de manière irréfutable que les changements observés sont le résultat du réchauffement, les éléments de preuve sont très probants et il n'y a pas d'autres explications qui tiennent la route, selon M. Thomas. Il est "statistiquement quasiment impossible que ces observations soient simplement le fruit du hasard", ajoute-t-il.

Les changements les plus notables chez les plantes et les animaux sont liés à une plus grande précocité du printemps. Par exemple, l'éclosion des fleurs de cerisier et les récoltes du raisin interviennent plus tôt qu'avant, et 65 espèces d'oiseaux britanniques pondent en général leurs premiers oeufs presque neuf jours plus tôt qu'il y a 35 ans.

Mme Parmesan s'inquiète le plus pour les espèces adaptées au froid, comme le manchot empereur dont la population de couples reproducteurs est passée de 300 à neuf dans l'ouest de la péninsule antarctique, ou l'ours polaire dont le nombre et le poids est en baisse dans l'Arctique.

Les espèces dépendantes du froid vivant sur le sommet des montagnes ne peuvent se réfugier nulle part, ce qui explique la disparition de certaines espèces de grenouilles, souligne la scientifique.

Les animaux qui s'accoutument mieux à la chaleur ou peuvent migrer vers le nord s'adaptent mieux que les autres. "Il y a beaucoup d'évolution actuellement", souligne Mme Parmesan. Mais aucune nouvelle mutation génétique n'a été observée, ce qui n'est pas surprenant car le processus pourrait prendre des millions d'années. AP


http://fr.news.yahoo.com/21112006/5/le-rechauffement-climatique-tue-dej-certaines-especes.html

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Tu me déprimes lamart :roll: . Dire que des espèces disparaissent sans même qu'on les connaissent.

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MessagePosté: Mar Novembre 21, 2006 22:20 
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Bonsoir. :evil:
Il y a aussi le martèlement médiatique (on entend ça à toutes les infos)qui tend à rendre le consomateur coupable! il consomme pourtant ce qu'on lui inculque de consommer! A tel point qu'on trouve normal de se faire appliquer des taxes "vertes" pour sauver la planète, qui donnent bonne conscience, et qui finissent par remplir les poches de quelques uns; et ce n'est qu'un début.
C'est juste mon petit coup de gueule, car tout ça c'est pas des vraies solutions.
:(


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MessagePosté: Mar Novembre 21, 2006 23:15 
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D'un point de vue tu a raison jhaw !!
On dit que c'est la faute des automobilistes qui polluent avec leurs voitures, et bien ils n'ont qu'à arrêter d'inventer des voitures et comme ça dans 15 ans plus personne polluera avec les voitures ... Ils ont qu'à inventer d'autres procédés mais étant donné qu'on ne change pas nos habitudes, c'est que les recherches pour notre future n'est pas encore au point ausinon on roulerai déjà avec une autre énergie ... Mais vu que le pétrole fait gagner de l'argent à tout le monde alors on continue avec cet énergie là, comme ça chacun gagne son argent et chacun pollue, et chacun fait augmenter la chaleure du globe ...

Mais de toute façon tant qu'en haut de la pyramide ça ne bougera pas, et bien en bas de la pyramide (c'est à dire nous), on continuera malheureusement à polluer ...

Alors soit ils ont déjà trouvé une energie de rechange (qui ne pollue pas et qui, donc, ne sera pas une cause à effet de la hausse des températures) et qu'ils ne veulent rien divulguer pour le moment (histoire que tout le monde en profite encore au niveau du fric) ... Ou soit ils ont rien trouvé et on est dans la m**de :)


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MessagePosté: Jeu Novembre 23, 2006 12:39 
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Voici un site vachement intéressant:

http://la.climatologie.free.fr/intemper ... mperie.htm

http://la.climatologie.free.fr/sommaire.htm

Bonne lecture


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MessagePosté: Jeu Novembre 23, 2006 20:55 
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Intéressant :) .

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MessagePosté: Sam Novembre 25, 2006 00:14 
Hello

Voici un excellent reportage video ici sur le sujet du réchauffement de la planête;

Partie1;

http://www.radio-canada.ca/Medianet/200 ... 1830_1.asx

Partie2;

http://www.radio-canada.ca/Medianet/200 ... 1830_2.asx

Partie3;

http://www.radio-canada.ca/Medianet/200 ... 1830_3.asx

Partie4;

http://www.radio-canada.ca/Medianet/200 ... 1830_4.asx

Jean

,


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MessagePosté: Jeu Novembre 30, 2006 13:55 
C'est pas pour autant que j'ai chaud toute l'année et on a eu un été pourri je refuse!!!


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MessagePosté: Jeu Novembre 30, 2006 23:10 
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En attendant, ici au Québec, la neige se fait toujours attendre...

Tout de même inhabituel... 14C à 17h00 un 30 Novembre !?! :?

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MessagePosté: Ven Décembre 01, 2006 17:39 
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Eh bé :shock: .

Ma grand mère a eu des fraises le 1er novembre :roll: .

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MessagePosté: Sam Décembre 02, 2006 18:15 
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Une bonne nouvelle, une fois n'est pas coutume:

Citation:
Le Gulf Stream ne s'arrête pas

L'un des effets redoutés du réchauffement climatique est un ralentissement des courants de l'océan Atlantique, et en particulier du Gulf Stream, ce qui entraînerait un refroidissement dramatique en Europe du Nord. D'après les dernières observations réalisées par les chercheurs du programme britannique « Rapid », il s'agirait d'une fausse alerte. Ce programme utilise une série de balises instrumentées pour mesurer les flux de chaleur dans l'Atlantique. En fait, ce n'est pas seulement le Gulf Stream qui commande le transfert de la chaleur vers les hautes latitudes, mais surtout la circulation thermohaline, mouvement dû au fait que des eaux de surface denses et froides plongent dans les profondeurs tandis que des eaux plus chaudes remontent. Or, d'après les données de « Rapid », cette circulation ne s'est pas ralentie pour l'instant.


http://hebdo.nouvelobs.com/p2195/articles/a325846.html

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MessagePosté: Sam Décembre 02, 2006 22:28 
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Ouf on n'aura pas froid.

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MessagePosté: Mar Décembre 05, 2006 17:58 
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Citation:
Les Alpes n'ont jamais eu aussi chaud

VIENNE (AP) - Les Alpes n'ont jamais eu aussi chaud, selon une étude climatique publiée mardi par l'Institut central pour la météorologie et la géodynamique, en Autriche.

"Nous connaissons actuellement la période la plus chaude dans la région alpine depuis 1.300 ans", a déclaré le climatologue Reinhard Boehm, en précisant que les températures actuelles étaient légèrement supérieures à celles de la dernière vague.

De mars 2003 à août 2006, plusieurs instituts européens ont reconstruit l'histoire climatique de la région comprise entre la vallée du Rhône (à l'ouest), Budapest (à l'est), Nuremberg (au nord) et la Toscane (au sud).

Depuis les années 1980, les Alpes connaissent un réchauffement, épisode semblable à d'autres survenus aux Xe et XIIe siècles. Cependant, durant ces phases lointaines, les températures étaient "légèrement inférieures aux températures que nous connaissons depuis 20 ans", a noté le climatologue.

Et "ça va sans aucun doute se réchauffer dans le futur", a prédit Reinhard Boehm. L'impact de l'homme sur le climat se fait sentir depuis les années 50, explique-t-il en précisant que l'émission d'aérosols (particules en suspension) dans l'atmosphère a d'abord provoqué un rafraîchissement du climat. Depuis les années 80, cependant, la présence croissante de gaz à effets de serre comme le dioxyde de carbone et le méthane l'ont réchauffé, une tendance qui va se poursuivre.

Les températures inhabituellement clémentes cet hiver 2006 suscitent l'inquiétude des responsables des sta tions de ski autrichiennes, où l'enneigement reste insuffisant. Nombre de ces stations ont dû reporter le début de la saison, qui commence d'ordinaire début novembre. A Hochfilzen, au Tyrol, les organisateurs d'une épreuve de ski internationale ont dû aller chercher de la neige fraîche au Grossglockner, plus haut sommet autrichien. Il a fallu cinq jours et plusieurs camions pour transporter les quelque 8.000 mètres cubes de neige nécessaires pour préparer les pistes. AP


http://fr.news.yahoo.com/05122006/5/les-alpes-n-ont-jamais-eu-aussi-chaud.html

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MessagePosté: Mar Décembre 05, 2006 19:42 
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Citation:
L'Europe connaît l'automne le plus doux depuis des centaines d'années

L'Europe a battu ces dernières semaines des records de chaleur et a connu l'automne le plus doux depuis des dizaines voire des centaines d'années, qui met en péril le début de saison des sports d'hiver dans les Alpes et relance le débat sur le réchauffement climatique.
Aux Pays-Bas, l'Institut royal météorologique a indiqué que l'automne 2006 était le plus chaud que le pays ait connu depuis trois siècles, avec une température moyenne de 13,5 degrés Celsius.
L'institut reprend l'hypothèse du réchauffement climatique de la planète, mais signale aussi l'influence du vent du sud qui a soufflé plus que d'ordinaire sur le pays après un été déjà particulièrement chaud.
Dans le centre de la Grande-Bretagne, de telles températures automnales n'avaient jamais été constatées, depuis le début en 1659 de l'enregistrement des données météorologiques, soit le registre le plus ancien en Europe. La température moyenne estimée pour cette année est de 12,6 degrés Celsius, le précédent record, avec 11,8 degrés, datant de 1730 et 1731.
En Autriche également, l'automne 2006 est le plus chaud jamais enregistré avec des températures de 1,5 à 2,5 degrés supérieures à la moyenne.
En Allemagne, les températures automnales enregistrées cette année sont les plus élevées depuis 1901, avec une moyenne de 12 degrés entre septembre et novembre, soit 3 à 4 degrés de plus que la moyenne des relevés depuis le début du XXème siècle.
En France, c'est à 1950 qu'il faut remonter pour trouver un automne aussi chaud, selon Patrick Galois, prévisionniste à Météo France.
"Il s'agit d'une des illustrations du changement climatique", estime-t-il, soulignant que ces indices "se multiplient" ces dernières années.
La douceur qui s'étend sur toute l'Europe s'explique par la présence d'un anticyclone sur l'Europe centrale ou de l'Est et par des vents soufflant du sud ou de l'ouest, souligne-t-il.
"Il faut aller en Sibérie ou en Laponie pour trouver des températures négatives", remarque M. Galois. Ainsi, à Moscou, il fait entre 2 et 5 degrés, ce qui est "tout à fait inhabituel" à une période où, généralement, le thermomètre est largement tombé en-dessous de zéro.
Météo France prévoit une poursuite de la douceur, "mais avec des températures plus raisonnables, de l'ordre de 10 degrés dans les prochains jours et avec des chutes de neige sur la moyenne montagne".
Il y aura "peut-être" de la neige à Noël, dit le météorologiste, alors que le début de saison des sports d'hiver semble compromis dans les Alpes.
Ainsi, en Suisse, où l'automne est le plus chaud depuis 1864, et où il faut monter à plus de 2.500 mètres d'altitude pour trouver des températures négatives, plusieurs stations de sports d'hiver ont dû reporter leur date d'ouverture faute de neige.
Idem dans les Alpes autrichiennes, où il n'y a pas de neige en dessous de 2.000 mètres d'altitude, alors qu'à Vienne les rosiers sont en fleurs.
En Allemagne, la chaleur retarde l'entrée en hibernation des chauves-souris, et les oiseaux migrateurs n'envisagent pas leur départ vers le sud.
En Pologne, ce sont les bruyères qui ont repris leur floraison dans les bois autour de Varsovie.
En Suède et en Finlande, les ours ont renoncé à commencer leur hibernation, alors que la capitale de la Norvège, Oslo, reste désespérément privée de neige.
L'automne bat également des records au sud de l'Europe, avec notamment 26 degrés Celsius sur la plage de Valence, dans l'est de l'Espagne, et 16 degrés le 30 novembre à Milan dans le nord de l'Italie, du jamais vu depuis le début du XXème siècle. Le Portugal enregistre des records de chaleur remontant à 40 ans.
Seule la Grèce, où une température automnale de 15 degrés Celsius est dans la norme à cette saison, ne signale aucun record de chaleur.

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MessagePosté: Mer Décembre 06, 2006 01:23 
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Arctique: la banquise pourrait fondre d'ici 2080, selon des experts

BERLIN (AFP) - La banquise de l'Océan arctique pourrait totalement fondre en été d'ici 2080 en raison du réchauffement climatique, estiment des scientifiques réunis à Brême (nord de l'Allemagne) mardi dans le cadre du programme européen Damoclès.
"Si la situation évolue telle que la physique le dit, la banquise de l'Océan arctique disparaîtra durant l'été d'ici à 2080", a affirmé Eberhard Fahrbach de l'Institut Alfred-Wegner (AWI) de recherche maritime et polaire.

"Cela a des conséquences qui vont bien au delà de l'Arctique", a-t-il ajouté.

Les changements climatiques menacent par exemple les ours polaires qui vivent dans ces régions mais aussi l'ensemble de la chaîne alimentaire. "Cela a des conséquences pour les poissons qui arrivent en dernier ressort sur nos tables", a souligné le scientifique.

Le programme Damoclès (Developing Arctic Modeling and Observing Capabilities for Long-term Environmental Studies) est un projet européen regroupant plus de 100 chercheurs travaillant dans 45 institutions européennes réparties dans 11 pays de l’Europe et la Russie.

Son objectif est d’observer, comprendre et quantifier les changements climatiques dans l’Océan arctique.


http://fr.news.yahoo.com/05122006/202/arctique-la-banquise-pourrait-fondre-d-ici-2080-selon-des.html

Pas très réjouissant tout ça. :(

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MessagePosté: Mer Décembre 06, 2006 19:37 
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C'est un peu le topic de la déprime maintenant :cry: .

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MessagePosté: Lun Décembre 11, 2006 21:16 
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Le petit âge glaciaire serait lié au ralentissement du Gulf Stream

| 10.12.2006 | 17:12






C’est un scénario que certains craignent de voir se réaliser avec le réchauffement de la planète et la fonte des glaces arctiques : un ralentissement du Gulf Stream dans l’Atlantique et un climat moins tempéré en Europe. Selon les travaux de l’équipe de David Lund, c’est ce qui s’est produit pendant une période de froid bien connue, le Petit âge glaciaire, entre 1200 et 1850.

Le Gulf Stream est courant océanique qui apporte des eaux plus chaudes dans l’Atlantique Nord et contribue ainsi au climat tempéré que connaît l’Europe, malgré sa latitude.

Lund (Caltech, USA) et ses collègues ont prélevé des sédiments marins dans le Détroit de Floride, là où le Gulf Stream entre dans l’océan Atlantique nord. Les chercheurs ont étudié la composition isotopique des foraminifères, de minuscules animaux marins dont la coquille témoigne de la température et la salinité de l’eau au moment où elle s’est formée.

D’après leurs analyses, publiées dans la revue Nature, le courant océanique avait ralenti de 10% au début du Petit âge glaciaire et avait récupéré sa vitesse normale au milieu du XIXème siècle.

Les scénarios catastrophes liés à un arrêt complet du Gulf Stream sont écartés par les climatologistes. La plupart estime que courant marin ne s’arrêtera pas mais qu’il peut ralentir. Cependant on ne sait pas avec quelle ampleur ni à quel moment cela peut se produire.

C.D.
(30/11/06)


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sciences_de_la_terre/20061130.OBS0990/le_petit_age_glaciaire_serait_lie_au_ralentissement_du_.html


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MessagePosté: Mar Décembre 12, 2006 02:02 
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DarkSide dit : "on va tous mourir"


Exactement mais ça on le sait depuis la naissance ;)
L'inconnue c'est quand ;)


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MessagePosté: Mar Décembre 12, 2006 02:06 
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Et comment et où ;)

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La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, certains brillent en société... jusqu'à ce qu'ils l'ouvrent.


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MessagePosté: Jeu Décembre 14, 2006 18:47 
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La température du globe augmente toujours : + 0,42 degré en 2006

GENÈVE (AFP) - La température moyenne à la surface du globe a encore augmenté de 0,42 degré en 2006, sixième année la plus chaude depuis le début des statistiques, selon des données révélées jeudi par l'Organisation mondiale de météorologie (OMM).
Dans l'hémisphère nord, plus industrialisé, l'augmentation de température est de 0,58 degré au-dessus de la moyenne de la période de référence 1961-1990, ce qui fait de 2006 la quatrième année la plus chaude. Le record est détenu par l'année 1998.

L'accroissement est cette année de 0,26 degré dans l'hémisphère sud, où 2006 a été la septième année la plus chaude.

Les données n'incluent pas le mois de décembre et seront complétées en février prochain mais la tendance est bien claire et il ne devrait pas y avoir de changement notable, a indiqué à la presse le directeur général de l'OMM, Jean-Michel Jarraud.

"Dire que le réchauffement est planétaire ne signifie pas qu'il est uniforme. Il peut être plus accentué dans certaines régions et moins sensible dans d'autres", a souligné M. Jarraud. Le réchauffement de la planète est dû pour l'essentiel à l'activité humaine, a-t-il rappelé.

L'année 2006 a été marquée par des désordres climatiques comme des sécheresses prolongées dans la corne de l'Afrique, en Australie et en Chine. Des inondations inhabituelles se sont abattues sur l'Europe de l'Est en avril, mais aussi dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique Latine.

En Europe, la température moyenne du mois de juillet a été la plus élevée jamais enregistrée, de 2,7 degrés au-dessus de la normale. L'automne a également été exceptionnel avec des températures de trois degrés plus élevées, du nord des Alpes au sud de la Norvège.

Les températures n'ont jamais été aussi élevées cet automne en Angleterre depuis 1659, aux Pays-Bas depuis 1706 et au Danemark depuis 1768. La période de janvier à septembre a été la plus chaude jamais observée aux Etats-Unis tandis que l'Asie a été frappée par une saison cyclonique particulièrement dure.

Les désordres climatiques ont favorisé d'immenses incendies de forêt, provoqué des glissements de terrain et des coulées de boue et détruit des récoltes.

La fonte des glaces arctiques s'accélère, a aussi constaté l'OMM. En septembre, la surface glaciaire était la plus petite jamais enregistrée après 2005, soit 5,9 millions de km2. Le rythme de fonte est désormais de 8,6% par décennie, soit 60.421 km2 par an, "plus que la superficie de la Suisse", s'est alarmé M. Jarraud.

La glace qui recouvre l'océan Arctique pourrait complètement disparaître durant l'été d'ici 2040, selon une étude publiée mardi dans le magazine américain Geophysical Research Letters.

Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de se développer au rythme actuel, la banquise qui recouvre l'Arctique pourrait connaître des périodes de stabilité suivies par une brusque fonte des glaces.

Selon des travaux de chercheurs du Centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR) de l'université de Washington et de l'université McGill de Montréal, en 2040, seule une petite portion de la glace pérenne arctique se maintiendrait sur la côte nord du Groenland et du Canada durant les mois d'été.

Cette fonte brutale devrait avoir un impact profond sur le réchauffement de la planète, ont mis en garde les experts.

L'OMM va d'ailleurs lancer en 2007 une étude sur deux ans consacrée aux évolutions dans les régions polaires et leurs relations avec les changements du climat, a annoncé M. Jarraud.


http://fr.news.yahoo.com/14122006/202/la-temperature-du-globe-augmente-toujours-0-42-degre-en.html

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