Une nouvelle qui m'avait échappé au début du mois : la suite de l'annonce attendue !
Citation:
L'INSTRUMENT SAM de Curiosity, le robot martien, a détecté de l’oxygène et du chlorométhane, ont annoncé jeudi dernier les responsables scientifiques de la Nasa. C’est « l’incroyable résultat » promis par l'agence spatiale américaine qui devait être dévoilé pendant la conférence annuelle de l’Union Géophysique Américaine (AGU). Chacun attendait impatiemment cette annonce après les déclarations de John Grotzinger, responsable de SAM (Sample Analysis at Mars). Il avait déclaré il y a deux semaines que le rover martien avait fait une découverte digne de figurer dans les annales.
La Nasa avait cependant pris la précaution de calmer l’excitation, en expliquant que ce scientifique s'était montré particulièrement enthousiaste.
Jeudi 4 décembre, un autre responsable scientifique de Curiosity, Paul Mahaffy, a révélé la détection, en particulier, de deux espèces moléculaires provenant de la chauffe d’échantillons du sol martien: de l’oxygène et du chlorométhane (CH3Cl), soit une molécule organique formée par l’association d’un atome de carbone, trois d’hydrogène et un de chlore.
Le chlorométhane pourrait signifier la présence de molécules organiques
Comment interpréter la présence de ces deux espèces moléculaires lors de la chauffe échantillons du sol martien ? « L’oxygène proviendrait de la décomposition de perchlorates, par exemple Ca(Cl04)2, analogues à ceux observés par l’atterrisseur Phoenix en 2007 », explique Michel Cabane, responsable scientifique de SAM, au Latmos, à l’Institut Pierre Simon Laplace.
Et le chlorométhane ? C’est là que les discussions et les spéculations s’envolent. Car le chlorométhane pourrait signifier la présence de molécules organiques ayant réagi, à chaud, avec les perchlorates.
« Dans les années 1970, la sonde Viking, dont la mission était la recherche de la vie, avait bien vu du chlorométhane, mais à l’époque, on avait conclu qu’il provenait de l’évaporation des produits nettoyants de la sonde utilisés sur Terre. »
Pour Curiosity, dont les mesures sont bien plus précises, il faut commencer par vérifier cette éventualité. « Il faut s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une contamination de produits apportés depuis la Terre ». Dans ce cas, le soufflé retomberait aussitôt.
Si cette hypothèse est écartée, on pourrait conclure à la présence de matière organique. Celle-ci pourrait provenir soit des micrométéorites qui bombardent les planètes en permanence ou du sol martien lui-même. Et dans ce cas, « on peut examiner l’hypothèse qu’elle serait la trace d’une ancienne évolution ‘pré-biotique’ ou même de l’éventuelle vie martienne ». Ou pas, « car 'organique' ne signifie pas forcément 'biogénique' : dans l’atmosphère terrestre, par exemple, si 97% du méthane provient de la décomposition de la vie, 3% ont une origine purement géologique », précise Michel Cabane. Réponse début 2013.
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/e ... ennes.html
_________________
Vuos arrievz à lrie cette prhase fcailenmet, bein que les lerttes soeint dans le désrdore : vrote cevraeu lit cahque mot cmmoe un tout.
Le cerveau n’enregistre qu’un petit nombre de détails pour fabriquer notre perception de la réalité.