hugues17 a écrit:
directeur adjoint Skinner a écrit:
Il est exact que dans l'introduction de son dernier ouvrage, Jean-Charles de Fontbrune affirme avoir eu raison sur toute la ligne dans son ouvrage de 1980. Les erreurs seraient dûes à des mauvaises interprétations ou des déformations de ses propos
.
Maintenant, en ce qui concerne que l'Antichrist doit être issu du bouddhisme c'est, selon ma pensée personnelle, possible. Le personnage de Maitreya est issu du boudhisme.
Enfin, en ce qui concerne les dernières prophéties des web bots voici:
http://www.dailymotion.com/user/Vternet-TV/video/x92usg_previsions-webbots-fin-avril-2009_newsIl est exact que les web bots n'ont rien dit. Mais les programmeurs vont sans doute affirmer que la méthode n'est pas toujours au point. Au moins, contrairement à d'autres, ils reconnaissent leurs erreurs quand ils en font.
Purée, j'ai sauté ta réponse !
Merci chef !
C'est déjà celui de mai lui ou alors ils en font deux par mois maintenant ???
...
C'est en fonction des résultats qui sortent des programmeurs.
Sinon, plus largement, je ne sais pas si vous avez remarqué mais les dépêches se contredisent et les scientifiques ne sont pas d'accords. Certains tirent la sonette d'alarme tandis que d'autres affirment que ce virus ne sera pas aussi dangereux que ceux des deux dernières pandémies grippales. De même les dépêches d'agence se contredisent
.
J'ai l'impression qu'ils ne savent plus comment faire. Ils ne trouvent pas la bonne ligne médiane entre informer sans provoquer de panique.
Citation:
«Je suis très inquiet,
la situation est pandémique»
Propos recueillis parMartine Perez
29/04/2009 | Mise à jour : 23:18 | Commentaires 73 | Ajouter à ma sélection
INTERVIEW - Le professeur de microbiologie, chef de service à l'hôpital Necker, estime que les personnes ayant des symptômes de grippe devraient se faire soigner à domicile, sauf en cas de forme grave.
LE FIGARO. - Êtes-vous inquiet et pourquoi ?
Pr Patrick BERCHE. - Je suis très inquiet. Pour moi, la situation est clairement pandémique. Ce virus nouveau, hybride entre le porc, l'homme et l'oiseau, vient de passer à l'homme qui n'a jamais été en contact avec lui. Sa virulence tient en partie au fait qu'il va frapper une population «vierge» de toute immunité à son égard et donc très sensible. Le fait qu'il soit apparu à Mexico où vivent 20 millions d'habitants, dans des mauvaises conditions d'hygiène, permet de penser que le virus a pu se développer depuis au moins un mois, sans que l'on contrôle sa propagation. Pour l'instant, il y a eu 150 morts présumés, plus de 1 900 cas déclarés. Il y en a sans doute beaucoup plus au Mexique. Par ailleurs, ce virus se propage très vite dans l'espèce humaine. On peut s'attendre à ce qu'il touche le monde entier très rapidement. Enfin, il ressemble à celui de la grippe espagnole très meurtrier en 1918. Dans les pays occidentaux, nous disposons d'antiviraux, d'antibiotiques, d'infrastructures sanitaires, de masques… Les principales victimes seront dans les pays en voie de développement qui n'ont pas accès aux soins, pas de médicaments, pas de structures médicales…
Les mesures prises jusqu'à présent en France sont-elles pertinentes ?
Dès que l'on sait qu'un virus grippal se propage à partir d'un endroit connu, il faut arrêter tous voyages avec la zone concernée. En France, nous avons un plan, des médicaments, des masques. Tout le monde répète que l'on a le meilleur plan. Il ne faut pas être lénifiant. Tout dépendra de notre aptitude à le mettre en pratique, de la capacité des pouvoirs publics à distribuer les antiviraux, les masques de manière optimale. Cela va imposer de répondre de manière très précise à des problèmes de logistique et de communication.
Que faire avec les cas suspects ? Faut-il mettre en quarantaine les personnes revenant du Mexique ?
Il faut impérativement que le gouvernement demande à ce que les personnes présentant une grippe restent chez elles et évitent de se rendre aux urgences des hôpitaux pour réduire la propagation vers le personnel soignant et les autres malades. Sauf si leur état est grave. Les prélèvements devraient être faits à domicile. Il serait sage de recommander aux voyageurs qui reviennent du Mexique de rester à domicile pendant quelques jours, le temps de l'éventuelle phase d'incubation ou de contamination asymptomatique. Une telle mesure aurait dû être prise dès le début de l'épidémie. Si les cas augmentent en France, il faudra interdire provisoirement les rassemblements, fermer les écoles, éviter les transports en commun…
Combien de temps peut durer cette épidémie ?
La grippe devrait disparaître en Europe dans les semaines qui viennent avec l'arrivée de l'été. En revanche, elle pourrait se développer dans l'hémisphère Sud, en Nouvelle-Zélande, en Australie, pendant l'hiver austral. Ensuite, le virus pourrait revenir en octobre-novembre dans l'hémisphère Nord quand les conditions climatiques lui seront plus favorables.
Le vaccin qui a été utilisé cet hiver peut-il être utile contre ce virus ?
Une bonne mesure est d'utiliser le vaccin disponible, composé de trois souches H1N1 (différente de la souche mexicaine), H2N2, H3N2. Si quelqu'un présente une grippe, bien que vacciné, on pourra dire, sans tests compliqués, qu'il s'agit vraisemblablement d'une nouvelle souche. Par ailleurs, le vaccin actuel contient une souche de H1N1 qui pourrait induire une protection partielle contre la souche mexicaine. Cela pourra être rapidement vérifié s'il apparaît que les personnes vaccinées en octobre dernier souffrent moins de cette grippe que celles qui ne le sont pas.
Pourquoi meurt-on de la grippe dans certains cas?
Vous avez la grippe, 40 de fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête, vous êtes très mal. La situation devient inquiétante quand vous présentez des difficultés importantes à respirer qu'il faut prendre en charge en réanimation. Il peut s'agir d'une pneumopathie virale ou d'une surinfection pulmonaire. Dans la majorité des cas, les antiviraux prescrits précocement sont efficaces, tout comme les antibiotiques. Les réactions au virus sont variables : certains n'auront qu'une forme asymptomatique, d'autres une pneumopathie grave. Les morts de cette grippe mexicaine sont âgés de 20 à 45 ans, la même population cible que celle de la grippe espagnole. La forme saisonnière frappe avant tout des jeunes enfants et les personnes âgées. Lors des pandémies de 1957 et 1968, le taux de mortalité a été de 0,1 %, en 1918 il pouvait atteindre de 2 à 4 %. Lorsqu'il y a une pandémie, plus de la moitié de la population du monde est infectée. Mais une proportion importante est représentée par les porteurs sains, qui pourraient contribuer à propager le virus.
Source: Le figaro.fr