Mars : un début d'explication pour comprendre l'échec de Beagle-2 Beagle-2, le lander britannique de la mission Mars Express dont on est sans nouvelles depuis sa séparation de la sonde Mars Express le 19 décembre 2003, se serait écrasé à la surface de la planète Mars en raison d'une atmosphère moins dense que prévu. C'est du moins l'hypothèse que nous retenons.En effet,
le spectromètre Spicam de Mars Express a montré que la densité de l'atmosphère de la planète rouge était considérablement réduite de 30 à 40 km au-dessus de la surface, sans que l'on sache exactement quelle région de la planète était affectée par cet affaiblissement. Cette diminution soudaine de la densité s'explique en partie par les importantes tempêtes qui se sont levées dans de nombreuses régions de Mars et qui a provoqué un réchauffement de l'atmosphère, quelques jours avant l'arrivée de l'armada des sondes.
Si cela s'avère exact, ont peut penser que l'altimètre de Beagle-2 n'ait pas correctement fonctionné et que son parachute ne se soit pas déployé. Sa vitesse de descente aurait été beaucoup trop rapide, supérieure aux 16 m/s initialement prévus, de sorte que
ses airbags n'ont pas suffi pour empêcher le lander de s'écraser à la surface de la Planète rouge.On peut également penser que des
turbulences atmosphériques imprévues ont pu jouer un rôle déterminant dans cet échec.
La NASA était également consciente de cet affaiblissement soudain de la densité de l'atmosphère lors de la phase finale d'atterrissage de Spirit, le premier rover de la mission MER (04.01.04).
Toutefois, ses rétro-fusées et ses airbags, dont le fonctionnement était soumis aux indications d'un radar de descente dont n'était pas équipée la petite sonde Beagle-2, ont compensé ces conditions inattendues et permis au rover de se poser avec le succès que l'on sait. Par la suite, les paramètres de vol d'Opportunity on été modifiés en conséquence de sorte que son atterrissage le 25 janvier 2004 fut un succès complet.
Futura-Sciences