Impact possible dans quelques milliers de jours. Un bolide de deux kilomètres de diamètre fonce sur une orbite qui pourrait bien croiser celle de la Terre le 1er février 2019. Baptisé 2002 NT7, l'astéroïde est désormais suivi par plusieurs télescopes pour préciser sa trajectoire. L'incertitude est aujourd'hui de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres pour le jour de la «rencontre». Un gouffre qui sépare le week-end probablement tranquille des 2-3 février 2019 du cataclysme que les chercheurs se refusent à envisager.
«C'est bien un croiseur de la Terre, confirme Andrea Milani, expert ès astéroïdes à l'université de Pise (Italie). Mais personne n'a prédit un impact. Les calculs montrent simplement que la possibilité ne peut pas être écartée.» Ils sont refaits, automatiquement, tous les jours, en fonction des nouvelles observations. Hier après-midi, la probabilité calculée était de 1 sur 90 000. Autrement dit, plus de 99,99 % de chances que les scientifiques finissent par annoncer que le choc ne se produira pas. Après avoir culminé à 1 sur 70 000 il y a quelques jours, le risque «devrait diminuer au cours des prochains jours», pronostique Andrea Milani, estimant que 2002 NT7 pourrait très rapidement quitter la liste des objets menaçants.
«Impact possible.» C'est le 9 juillet que l'astéroïde a été repéré par le télescope américain Linear de un mètre, au Nouveau-Mexique. Son grand diamètre, estimé à deux kilomètres, le rend particulièrement brillant sous le Soleil. Après six jours d'observations, le verdict est tombé : «Impact possible.» Pour être précis, les modèles informatiques évaluent la distance minimale entre un rayon terrestre - c'est l'impact - à environ neuf rayons, soit 54 000 kilomètres. La Terre représente une cible de douze centimètres dans un cercle d'environ un mètre.
De l'astéroïde, on ne connaît pas grand-chose. Rien sur sa composition, ni sur sa forme. S'il fait couler tant d'encre, c'est parce que c'est la première fois qu'un tel objet est classé «positif» dans l'échelle de Palermo, qui compare le risque que présente un objet connu à la menace «moyenne» d'un astéroïde inconnu. Un impact de 2002 NT7 avec notre planète serait terrible. Un objet de deux kilomètres de diamètre heurtant un continent ou un océan à 100 000 kilomètres par heure produirait un gigantesque cataclysme. L'équivalent de millions de bombes de type Hiroshima. «Je vous laisse imaginer le résultat», lâche Andrea Milani. Le choc projetterait des quantités inimaginables d'eau et de poussières dans l'atmosphère et modifierait durablement le climat et la biodiversité, même si l'astéroïde est cinq fois plus petit, et probablement cent fois plus léger, que celui qui est accusé d'avoir rayé de la carte, il y a 65 millions d'années, de nombreuses espèces végétales et animales, dont les dinosaures.
Mais voilà que les scientifiques concluent en fin juillet cela:
Après plusieurs observations de l'astéroïde 2002 NT7 des scientifiques de partout en juillet, il a maintenant été capable d'en exclure la possibilité d'entrer en collision avec la Terre en 2019. L'astéroïde fait des nouvelles de titre dans le monde entier le 24 juillet parce que les observations initiales ont indiqué ce 2002 NT7 avait une très petite chance d'autour de 1 sur 60,000 d'impact avec la Terre. Bien que petite la probabilité et le temps relativement court à un impact aient fait l'astéroïde plus dangereux que beaucoup d'autres. Cependant, avec plus d'observations par des astronomes dans le monde entier le chemin a suivi avant 2002 NT7 ont été identifié beaucoup plus exactement et on en connaît maintenant la chance de rencontre avec la Terre pour être négligeable.
-Texte traduit de l'anglais par moi-même.
Source de la courte traduction:
http://www.nearearthobjects.co.uk/news_ ... &itemID=84
On peut en conclure que les chances ont été réduites à néant ou presque...soit encore 1/500 000.
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