Réalisé par : Luc Riolon

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Vingt-quatre ans après l'explosion du réacteur n°4, le 26 avril 1986, la zone interdite, instaurée dans un rayon d'une trentaine de kilomètres autour de la centrale nucléaire, offre la vision idyllique et paradoxale d'une nature préservée des ravages de la civilisation. Ce territoire où les radionucléides se sont dispersés irrégulièrement, avec l'explosion et l'incendie qui a suivi, est aussi devenu un vaste laboratoire à ciel ouvert, où les scientifiques étudient sur le long terme, en situation réelle, les effets de la radioactivité de faible dose sur les organismes vivants. Pourquoi certains organismes meurent-ils prématurément, pourquoi la croissance des pins est-elle perturbée, alors que mulots et peupliers semblent en pleine santé ?

Mardi 25 mai 2010
20h35 à 22h10
Durée : 95 min

rediffusion Jeudi 27 mai 10h40

Je suis particulièrement choqué par le documentaire sur Tchernobyl proposée par Arte.
En effet, à en croire les auteurs de ce documentaire : non seulement la "catastrophe" de Tchernobyl n'a pas eu d'effets néfastes sur la faune et la flore environnantes, mais en plus le rayonnement des radiations aurait renforcé leurs systèmes immunitaires! Cette double déduction (très surprenante) est soi-disant scientifiquement prouvée par les souris prises et analysées sur le site...
Ainsi, je reconnais bien ici le côté subjectif et politiquement tourné (clairement à gauche...) de la chaine Arte. Conclusion implicite du documentaire : Tchernobyl - qui ne fut pas de la faute du régime communiste - n'a pas été une catastrophe, au contraire.
Bref, Arte résume ce qu'est la télévision : une bouillie de programmes nauséabonds, tournée politiquement.

A gauche, à gauche... Comme vous y allez ! Le lobby du nucléaire connait toutes les orientations politiques possibles ! De l'extrême droite à l'extrême gauche on peut rencontrer des défenseurs de la cause des centrales.

Arte (dont je rappelle que l'Etat français est partie prenante directement pour 1/8ème) n'est peut-être pas toujours forcément neutre...
... Et puis, un autre fait : la France a eu un « chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques » à l'époque de « l'après Tchernobyl » . J'aimerais bien savoir ce qu'il est devenu pour connaitre son avis, aujourd'hui !

Il a 3 têtes et 5 bras mais il va bien sinon.

Pourtant ils parlaient quand même des hirondelles mal formées. Ils parlaient aussi des variétés d'arbres qui disparaissent. Le bouleau resiste bien aux radiations contrairement aux autres arbres ce qui fait qu'il ya des forêts entières de bouleaux...

Tu n'as pas du regarder le documentaire en entier, comme précisé plus haut, les hirondelles et autres espèces de végétations montres des malformations ou disparaissent. Le fait que les souris et autres animaux présents dans la zone soient normaux suit une logique, le taux de radiation à baissé sur la couche de terre et a été absorbé par les plantes, le taux est donc moins important qu'au moment de la catastrophe, et comme tout organisme qui subit des attaques il se défend. Je me souviens de scientifiques qui avait également fait des recherches entre enfant vivants dans des fermes presque livré à eux même avec peu d'hygiène et d'autres plus civilisés avec une hygiène irréprochable ou peu, ils ont constatés que les premiers étaient moins malade, leur organisme étant mieux préparé aux mêmes agressions c'est donc valable aussi pour les radiations.

Peut être que l'arche des animaux est là ou l'on s'y attend le moins

Ben le nuage radioactif a encore des conséquences aujourd'hui

http://www.lepost.fr/article/2010/08/20 ... ulser.html

Considérer "Le Post" comme une source d'information, qui plus est scientifique, c'est quand même y aller bien vite en besogne...

Je vais dévier un peu du sujet (mais à vrai dire je n'y connais rien en résistance de la faune et de la flore aux radiations), mais pour ceux qui s'intéressent à cette catastrophe je conseille fortement la lecture de La Supplication, de Svetlana Alexievitch, qui est un recueil de témoignages de personnes ayant vécu de près ou de loin cet accident nucléaire (des habitants de la région, mais aussi des personnes étant intervenues sur le site, ou leurs familles). C'est forcément assez subjectif, mais le point de vue est original, et les récits sont parfois étonnants.