Je chante le corps holographique(extrait)

Un homme de soixante et un ans - nous l’appellerons Frank - avait révélé aux examens une forme presque fatale de cancer de la gorge qui lui laissait au mieux une chance sur vingt de survivre. Son poids était tombé de soixante-cinq à quarante-neuf kilos. Il était d’une faiblesse extrême, avait à peine la force d’avaler sa salive et des difficultés pour respirer. La pertinence même d’un traitement par les rayons avait fait l’objet de longues discussions entre ses médecins, tant le risque était grand d’accroître l’inconfort du patient sans augmenter sérieusement ses chances de survie. Ils optèrent toutefois pour cette ultime tentative.

Frank eut alors la chance insigne que l’on priât le Dr O. Carl Simonton, radio-oncologue et directeur médical du Cancert Counseling and research center (Centre de recherche et d’information sur le cancer) de Dallas (Texas), de participer au traitement. Simonton suggéra que Frank pouvait lui-même influencer sur le cours de sa maladie et, à cet effet, lui enseigné un certain nombre de techniques de relaxation et d’imagerie mentale élaborées par son équipe. Le traitement commença. Trois fois par jours, Frank se représenta les radiations auxquelles il était soumis sous forme de minuscules projectiles d’énergie qui par millions bombardaient ses cellules. Il visualisa également ces dernières, les cancéreuses comme les plus faibles et plus perturbées que les normales, donc moins aptes à se remettre d’un tel assaut. Puis il visualisa ses globules blancs, se représenta cette vaillante armée de son système immunitaire déferlant sur ses cellules malignes mourantes ou déjà mortes, assurant leur transport vers le foie puis les reins qui les évacuaient de son organisme.

Les résultats furent spectaculaires, dépassant de loin ce qu’il est permis d’espérer en pareil cas de la seule radiothérapie. Ce fut comme si les rayons opéraient par magie. Frank n’eut pour ainsi dire à pâtir d’aucun de ces effets secondaires - lésions de la peau et des muqueuses - accompagnant d’ordinaire ce genre de traitement. Il reprit les kilos perdus, retrouva ses forces ; deux mois plus tard, toute trace du mal avait disparu. Pour Simonton, cette guérison miraculeuse était avant tout due au régime de visualisations quotidiennes auquel s’était plié son patient.

En guise d’expérience complémentaire, Simonton et ses collègues formèrent à leurs techniques de visualisation cent cinquante-neuf personnes dont les cancers étaient tenus pour médicalement incurables. Normalement, on ne s’attend pas à voir ces patients survivre plus de douze mois. Or, quatre ans plus tard, le nombre des survivants se montait encore à soixante-trois ; quatorze d’entre eux n’offraient plus trace du mal, douze l’avaient vu régresser tandis que chez dix-sept autres il s’était stabilisé. La moyenne de survie du groupe complet était de vingt-quatre mois et douze jours, soit plus du double de la norme nationale.

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Bohm se sert de sa notion d’ordre implié - d’un niveau plus profond et non localisé de l’existence d’où jaillirait notre univers entier - pour exprimer sensiblement la même idée : « Tout acte naît d’une intention dans l’ordre implié. L’imagination est déjà création de forme ; elle a déjà en elle l’intention et l’ébauche de tous les mouvements nécessaires pour la mener à son terme. Il s’ensuit sur le corps une réaction qui fait boule de neige, si bien que, dans le même temps où la création se déploie sur ce mode depuis les niveaux les plus subtils de l’ordre implié, elle les traverse tous pour aller se manifester dans l’explié. » En d’autres tempes, dans l’ordre implié, comme dans le cerveau loi-même, imagination et réalité sont en dernier ressort confondues, et nous ne devrions donc pas être surpris que les images mentales soient en définitive susceptibles de se manifester sous forme de réalités du corps physique.

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Ces découvertes, ainsi que d’autres amenèrent Achterberg à penser que celui ou celle qui souffre d’une maladie, même d’un simple rhume, devrait se doter du plus grand nombre possible d’ »hologrammes neuraux » salutaires, sous forme de convictions, d’images de bien-être et d’harmonie et de visualisations de telle ou telle fonction immunitaire en action. A sons sens, nous devons également exorciser toute croyance ou représentation mentale susceptible d’avoir un effet négatif sur notre santé, et comprendre que nos hologrammes corporels sont plus que de simples images. Ils contiennent une foule d’informations autres que visuelles, des saisies intellectuelles et des interprétations, des préjugés conscient et inconscients, des peurs, des espoirs, des soucies, etc.

Le conseil qu’Achterberg nous donne de nous débarrasser des images négatives, nous l’acceptons sans peine, si grande est l’évidence que la visualisation apte à guérir une maladie peut aussi bien la cause. Dans L’Amour, la médecine et les miracles, Bernie Siegel confirme qu’il a souvent vu l’image mentale que les patients ont d’eux-mêmes ou de leur existence influer sur leur état. Parmi les exemples qu’il donne à l’appui, citons cette femme qui avait à subir une ablation du sein et prétendait avoir besoin qu’on lui « retire quelque chose à la poitrine », ce patient qui, atteint d’un myélome multiple qui loi rongeait la moelle osseuse, disait « avoir toujours été considéré comme une chiffe molle », et cet autre affligé d’un carcinome du larynx après l’avoir été d’un père qui pour couper court à ses cris lorsqu’il le battait, faisait mine de l’étrangler en lui hurlant de la fermer !

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Que toutes les maladies prennent naissance dans l’esprit n’a rien pour inquiéter Siegel. Ce serait même, selon lui, un formidable espoir, l’indice que, si tout un chacun a le pouvoir de se rendre malade, celui de se maintenir en bonne santé n’est pas moins bien partagé.

L’univers est un hologramme de Michael Talbot

Voici deux liens très intéressants à visiter :

http://www.astrosurf.org/lombry/bohm-ordreimplicite.htm

http://www.alasanteglobale.com/simonton.html