J'ai trouvé une vision assez intéressante sur les pensées :
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Les Pensées sont des choses. — Elles nous viennent du dehors. — Elles agissent sur nous-mêmes. — Elles agissent sur les autres.Les philosophes classiques ont, en quelque sorte, supprimé l'âme en en faisant une simple fonction du cerveau.
Broussais, qui fut, envers et contre ses contemporains, un partisan convaincu du magnétisme et de la phrénologie, affirme que la pensée est un fluide sécrété par le cerveau, fluide sinon identique, du moins, analogue à ce que les magnétiseurs de l'époque appelaient, le fluide magnétique.
Les théosophes américains considèrent les pensées comme des choses, et, les occultistes les considèrent comme des êtres. Pour ces derniers, nos mauvaises pensées sont des « larves » qui s'attachent à nous et nous poursuivent sans cesse.
Il y a, dans ces théories, une part, de vérité que l'on peut facilement reconnaître en se plaçant dans les conditions où les auteurs se sont placés eux-mêmes ; mais la plus large part se trouve chez les théosophes qui affirment que les pensées sont des composés matériels, des corps formés de substance réelle, car elles en ont la puissance mécanique et l'action moléculaire. Dans tous les cas, c'est de leur côté que je me range, et la théorie que je vais exposer est en quelque sorte celle d'Atkinson, et, plus encore, celle de Mulford.
les pensées sont des choses. — Les pensées sont des choses ; et l'on pourrait ajouter qu'elles sont des choses animées d'un mouvement qui leur est propre, c'est-à-dire qu'elles sont des corps, non pas simples, mais composés, qui sont formés de la matière du plan astral, et que cette matière, chargée de force mentale, constitue une véritable puissance.
On peut observer et étudier les pensées sous deux aspects différents : en les regardant, d'une part, comme des objets matériels ; en les considérant, d'autre part, comme des agents, c'est-à-dire comme des forces.
La matière et la force du plan mental et du plan astral se comportent à peu près vis-à-vis l'une de l'autre comme elles le font sur le plan physique, avec cette différence que les propriétés de la matière sont plus nombreuses et plus actives sur les premiers plans que sur le dernier.
Là, comme ici, toutes les qualités du corps sont autant de propriétés, d'agents, de forces inséparables de la matière, comme celle-ci est inséparable des propriétés qui agissent en elle. On peut, donc, étudier la matière des différents plans de la nature au double point de vue que nous appelons : 1° physique, pour ce qui concerne les propriétés des corps à l'état permanent. ; 2° chimique, en ce qui regarde les propriétés moléculaires, la composition et la décomposition des mêmes corps.
Une pensée quelconque qui nous arrive fait vibrer notre matière mentale et ses vibrations se communiquent autour de nous par ondulations, d'une façon qui n'est pas sans analogie avec les mouvements ondulatoires que l'on observe à la surface d'une eau tranquille dans laquelle on a jeté une pierre, et tout rentre dans l'ordre au bout de quelques instants si l'impression n'a pas été trop forte. Mais si la pensée s'impose à notre attention, si elle est intense, si elle se présente souvent dans le champ de la conscience et que l'impression soit forte, elle met en mouvement une certaine quantité de force mentale qui circule constamment autour de nous. Cette force attire à elle de la matière astrale qui finit par nous envelopper et former l'atmosphère, l'aura que j'ai signalée dans le premier chapitre. Cette aura, qui est, ainsi, une émanation de nous-même, agit constamment sur nous comme une force étrangère, en rappelant des pensées de même nature qui semblaient disparues et en augmentant l'intensité d'action de celles qui sont encore en activité.
En analysant, on peut observer là deux ordres de phénomènes : des phénomènes psychiques ou mentaux obéissant à des lois opposées à celles qui régissent les forces du plan physique, lois que l'on peut, dans leur ensemble, formuler ainsi: LES ACTIONS OU PENSÉES DE MÊME NATURE S'ATTIRENT, LES ACTIONS OU PENSEES DE NATURE OPPOSÉE SE REPOUSSENT. En dehors de cette action mentale, qui correspond à l'action de nos agents physiques, on peut observer des actions chimiques qui résultent de la combinaison des atomes dont nos diverses pensées sont formées, autrement dit, de la combinaison des pensées entre elles, lorsqu'elles sont attirées les unes vers les autres, et qu'elles ont entre elles une certaine affinité, on pourrait même dire une certaine sympathie.
Nos pensées sont, donc, formées de matière astrale qui est animée par une force mentale sans cesse en vibration ; mais notre cerveau physique est formé de matière trop grossière pour pouvoir vibrer immédiatement à l'unisson du cerveau mental. Il y a une communication, c'est évident, mais elle n'est pas aussi directe et aussi simple qu'on pourrait le supposer. Elle suit à peu près la marche suivante : les ondulations déterminées par les vibrations de la matière mentale, se communiquent à la matière astrale, qui, peu à peu, vibre à l'unisson de la matière mentale. Puis, ce mouvement, qui ne s'arrête pas là, se transmet à la matière physique : il est reçu dans la substance grise, à la partie postérieure du cerveau où se fait la perception. Il y a, donc, une transformation du mouvement mental en mouvement astral, puis une transformation du mouvement astral en mouvement physique. Ce sont les mêmes phénomènes sur les trois plans, et l'on pourrait dire qu'ils sont comparables à ce qui se passe dans le domaine musical ; ils présentent les mêmes caractères et sont, en quelque sorte, comme je l'ai dit dans le chapitre précédent, les mêmes gammes résonnant à des octaves différentes.
Mais, ainsi présenté, le sujet n'est pas à la portée de toutes les intelligences. Pour le simplifier, confondant les effets avec les causes qui les produisent, je vais simplement considérer les pensées comme des choses agissant constamment les unes sur les autres au double point de vue mental et chimique.
elles NOUS VIENNENT DU DEHORS. — Les pensées ne nous appartiennent pas en propre ; elles nous sont communiquées ; elles nous viennent du dehors et nous les absorbons, nous les transformons selon nos désirs, nos besoins, nos tendances. Cette vérité se trouve justifiée par une expression populaire remarquable. Ainsi, en parlant d'un état de choses déterminé, on entend souvent dire : « ces idées sont dans l'air », voulant dire par là qu'un grand nombre d'individus pensent, en même temps, au même sujet.
Il est hors de doute que les pensées se communiquent d'un individu à l'autre. Ainsi, dans la famille, par exemple, si un individu pense à une chose et l'annonce à un autre, il reçoit, souvent, une réponse analogue à celle-ci : « Tiens, j'y pensais, j'allais t'en parler. » Si l'on ne veut pas faire intervenir le hasard. — qui n'existe pas — il est impossible d'admettre que la même pensée ait pris naissance dans les deux cerveaux en même temps ; elle s'est développée dans l'un pour se transmettre dans l'autre, à travers l'espace.
Il n'y a pas qu'à une faible distance que la pensée de l'un peut se communiquer à l'autre, car on l'observe, souvent, à des distances plus ou moins grandes. Ainsi, soit chez vous, dans la rue ou ailleurs, vous pensez à quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis un temps assez long, et quelques instants après, vous le rencontrez. Sa pensée, qui est venue se communiquer à vous, l'annoncer en quelque sorte, justifie ce proverbe : « Quand on parle du loup, on lui voit la queue. »Mulford admet, et je ne suis pas éloigné d'en admettre autant, qu'il n'y a que les hommes les plus forts, les plus évolués, ceux que l'on est convenu d'appeler des génies qui produisent leur propre pensée. Tous les autres la reçoivent, l'absorbent, la renvoient telle qu'ils l'ont reçue ou la transforment, plus ou moins, en lui donnant le cachet de leur personnalité. A un certain point de vue, on est semblable à un miroir réflecteur teint d'une nuance spéciale : la lumière qui s'y réfléchit, ajoute-t-il, renvoie des rayons de la couleur du miroir. La lumière, c'est l'esprit ; et le réflecteur représente l'individu qui sert d'intermédiaire. L'huile des lampes provient toute de la même source, et les clartés de chacune d'elles peuvent être diversement colorées selon le globe qui les revêt. Ainsi, dans une même série d'individus, chacun d'eux est alimenté par un même esprit, et, pourtant, chacun réfracte la lumière suivant le prisme de son individualité.
Nous devenons créateurs en absorbant un esprit quelconque et en lui donnant un cachet original. Lorsque vous considérez et admirez la méthode d'un artiste, vous absorbez de sa pensée, mais vous ne serez pas un simple copiste de son jeu, car sa pensée se combine avec la vôtre. Il se produit une opéraration chimique active d'éléments invisibles ; une combinaison de sa pensée et de la vôtre, d'où résulte la formation d'un nouvel élément, savoir : votre pensée originale. Plus votre pensée et votre intention seront pures, moins votre projet sera égoïste, et d'autant plus grande sera la rapidité de la combinaison et d'autant plus originale et plus frappante sera votre pensée. Telle est la génération des pensées. Les qualités de justice et d'altruisme sont les éléments et les facteurs scientifiques de cette génération.
L'esprit d'égoïsme se contente d'emprunter. Il s'approprie la pensée d'autrui, sans jamais vouloir en reconnaître le légitime auteur et demeure, toujours, un emprunteur...
S'il en est ainsi, les véritables penseurs, c'est-à-dire ceux qui engendrent leur propre pensée, ou, tout au moins, un certain nombre de pensées nouvelles et originales doivent être fort rares ; et pour tes trouver, il ne faut pas les chercher chez certains littérateurs ou érudits ; car beaucoup d'entre eux ne, sont, dit l'auteur précédent, « que des rats de bibliothèque » vivant de la pensée des autres.
Quelle que soit son origine, lorsqu'une pensée a agité notre cerveau d'une façon durable, elle se fortifie et se développe au contact de nos autres pensées ; et toutes se meuvent, influent les unes sur les autres, s'ajoutent, se combinent et se communiquent en dehors de nous en attirant les pensées étrangères qui sont de même nature et en repoussant celles qui sont de nature opposée.
La figure 17, qui représente grossièrement l'aura enveloppant le corps humain, cherche à faire comprendre, par la direction des flèches, que nous recevons et renvoyons constamment des pensées sous la forme de rayons ou d'ondes qui ne sont pas sans analogie avec les ondes lumineuses. C'est qu'il y a, dans l'éther qui nous environne, des courants de pensées, comme il y a d'autres courants dans l'air et dans l'Océan.
elles agissent sur nous. — « Mens agitat molem », nous dit un vieil adage latin, ce qui se traduit par ces mots : « l'esprit meut la matière. » Ici, l'esprit, c'est le « moi pensant, c'est l'âme ».
Il est évident que notre corps physique est animé par la pensée qui est de la volonté en mouvement, et que cette pensée ou cette volonté nous vient du corps mental. C'est elle qui meut nos muscles et qui règle toutes les fonctions de la vie de relation. En voici des exemples :
— Lorsque nous voulons soulever un fardeau, nous dirigeons vers le bras qui doit accomplir cette fonction la somme de force que nous pensons être nécessaire pour cela. Si le fardeau — disons un vase — que nous supposons rempli d'eau est vide, nous avons envoyé trop de force, et nous élevons brusquement le vase bien au-dessus de la limite qui lui était assignée. Si, au contraire, ce vase que nous croyons vide est plein, nous n'envoyons que la force suffisante pour élever le vase vide, et nous nous heurtons à une impossibilité momentanée."
source :
http://www.pnl-nlp.org/download/hectord ... page06.htmCette vision des choses me parle !
La partie en gras fait écho à ce qu'on disait précédemment, d'où l'analogie avec l'antenne-relais où nous serions tous des émetteurs et récepteurs de pensées (à un niveau plus ou moins inconscient).