Galisas a écrit:
Ce n'est pas à moi qu'il faut dire ça mais au scientifique comme John C. DeFries qui étudie la chose, après peut être es tu aussi un scientifique pour balayer de la main les recherches d'autres scientifiques oubien as tu tout simplement pas regarder le lien fourni?
J'ai étudié la génétique, et je me tiens au courant des avancées dans ce domaine (notamment dans le cadre de l'épigénétique et de la génétique comportementale). C'est bien pour cette raison que je lis quelque chose qui ne cadre pas avec ce que je sais ou ce que j'ai pu lire, je le manifeste.
Quant à toi, tu as lu le livre en entier ? Est-ce que tu as vraiment compris ce qui était écrit, ou est-ce que tu y as compris ce que tu voulais y voir ?
Parce que honnêtement, pour ensuite affirmer ce genre de chose, j'en doute un peu :
Galisas a écrit:
Pour une situation strictement identique chaque personne aura sa manière d'agir, un évènement quelconque "active" les gênes (selon la génétique comportementale) qui prédominera la personne à répondre par un comportement donné (le meilleur exemple sont les criminels) en d'autres termes içi, l'environnement dans lequel a évolué chacune des personnes aux convictions différentes répondent (encore une fois, selon la génétique comportementale) en fonction de "l'activation" de ces gênes.
Au final, là ou chez certaines personnes, des arguments peuvent changer leurs visions des choses (et ainsi activer d'autres gênes) chez d'autres ça ne fera rien (Ou il faudra des éléments additionnels) il faut un élément autre que des arguments pour que leurs convictions changent (ce qui concerne particulièrement les chasseurs et anti chasseurs). Il est cependant à noté que içi rare sont les anti chasseurs qui deviennent chasseurs.
Le but n'est pas ici de nier que la génétique puisse avoir un impact sur le comportement : elle en a un, plus ou moins direct comme je l'expliquais dans mon précédent message.
Mais dire que nos convictions sont génétiquement déterminées,
c'est n'importe quoi. Ou alors, il faut que tu m'expliques comment cela fonctionne, sachant que :
- il n'existe pas de gène "je suis un chasseur" et sa mutation qui s'appellerait "je n'aime pas la chasse". Il s'agit bien sûr d'un exemple ; tu peux faire de même pour n'importe quelle idéologie personnelle ou comportements (comme celui d'un meurtrier).
- les convictions et les attitudes restent avant tout une affaire de mécanique cérébrale. La conviction que la chasse est une absurdité est inculquée en partie par l'éducation, et en partie par l'étude de données ou des expériences qui vont permettre de se forger sa propre opinion. En ce qui concerne le comportement des meurtriers, une certain vision déclenche un stimulus qui va générer des pulsions incontrôlables.
Pas besoin d'avoir recours aux gènes pour expliquer une telle chose... Le rasoir d'Occam s'exerce aussi dans le domaine de la génétique.
- dire qu'un événement quelconque puisse activer un gène est un non-sens : comment est-ce que c'est possible ? L'environnement en temps normal (c'est-à-dire, en dehors de toute exposition à des agents mutagènes) n'a qu'un impact réduit sur le génome, et en général, dans des circonstances bien ciblées : lors de grands épisodes de stress, le manque d'une ressource quelconque (vitamine, élément nutritif...), ou éventuellement via certaines hormones -encore que j'ai un petit doute là-dessus, c'est à vérifier.
Un simple événement se déroulant sous tes yeux n'a
a priori pas le pouvoir d'activer un gène. Ou alors, il faut que tu m'expliques de quelle façon...