Albert Robida rève...Il rêve de chaines de télévision diffusées en continu (24 heures sur 24) visible sur des écrans plats gigantesques.
Il rêve de femmes ministres ou présidentes gérant la destinée de grands Etats mondiaux.
Il rêve de guerres incroyables faites à coups de missiles capables de faire plusieurs fois le tour de la terre.
Il rêve de touristes de masse, envahissant la grande muraille de Chine ou les grandes savanes africaines et d'un tiers-monde qui se bat pour survivre.
Il rêve de villes peuplées de plus d'une vingtaine de millions d'habitants et produisant une telle pollution que le climat s'en ressent.
Penché sur son pupitre en bois, son bras replié lui servant de support, Albert glisse et se réveille...
Il regarde par la fenêtre et observe les voitures à chevaux avec les femmes en crinoline, les allumeurs de réverbères et les paysans en sabots. Il soupire...
Albert Robida est bien réveillé et lit son journal, posé sur le fauteuil, juste à côté de lui :
nous sommes en 1883 !