Galisas a écrit:
Je les avaient oublier ceux là, je confirme donc pour certains c'est pour se faire remarquer sauf si mes connaissances Asiatique ou mon étroitesse d'esprit me permettent de ne pas comprendre

Il y a probablement un peu des deux : la philosophie originelle derrière le festival est clairement religieuse, mais un bon nombre de participants n'en ont sûrement rien à faire et ne se mutilent que dans le but de se faire remarquer de la façon la plus spectaculaire possible.
C'est presque devenu une forme de body-art, en quelque sorte.
Petite-Fée a écrit:
En tout cas, faut vraiment être en transe pour se faire mutiler de la sorte sans gesticuler dans tous les sens en hurlant.
C'est le cas de certains, qui finissent dans un état d'excitation extrême proche de la transe. Toutes les photos montrant des hommes crispés, les yeux révulsés et s'accrochant à une table, sont des scènes de transe.
C'est un phénomène que l'on observe dans la plupart des cérémonies collectives, tout autour du monde... que les dits rassemblements soient religieux ou simplement à but social.
On peut même le voir parfois dans nos sociétés occidentales aseptisées, dans certaines
rave-party ou grosses soirées techno.
Petite-fée a écrit:
J'ai pas vu de cicatrices sur les "participants", ils réutilisent les mêmes trous tous les ans ou ils ne font ça qu'une fois dans leur vie?
Ça dépend des participants... Certains recommencent, d'autres se contentent d'une fois. Il n'y a pas vraiment de règle.
Quand au fait que les images ne montrent pas de cicatrices, je pense que c'est un choix du photographe qui n'a pas voulu faire des gros plans de ce genre de chose.
Petite-fée a écrit:
De même, il y a énormément d'hommes et peu de femmes...pourquoi?
De façon générale, la spiritualité en Asie est davantage vue comme une affaire d'hommes que de femmes.
Il n'y a pas de loi ou de principe moral qui interdise explicitement aux femmes de devenir des ascètes ou des nonnes ; ainsi, il existe des femmes
sādhus ou moines bouddhistes, même si elles restent assez rares et largement inférieures en nombre comparées aux hommes.
C'est juste que culturellement, ça ne se fait pas trop, et il sera moins naturel pour une femme de se tourner vers la religion. Celles qui le font ont souvent de bonnes raisons (pour échapper à une situation jugée déshonorante comme le veuvage ou le viol, par exemple).