misandre a écrit:
J'ai trouvé en vrac : le trèfle à quatre feuilles, le fer à cheval, toucher du bois, le ramoneur, la coccinelle (la jolie bébête, pas la voiture

), la patte de lapin... Et quoi d'autre, oh éclairés internautes de ce forum ?
Jeter du sel par dessus son épaule, toucher la bosse d'un bossu, le muguet, l'échelle à 13 barreaux...
Des liens intéressants :
Sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_bonheurDarkSories :
http://www.dark-stories.com/superstition/talisman.htm (d'ailleurs tout une partie du site est consacré aux croyances et superstitions en tout genre. Explore toutes les lettres

)
Pierres et minéraux :
http://www.desiderenzia.net/portebonheur.htmC'est pas en France mais je les mets quand même, pour le fun.
En Egypte : l'oeil d'Horus (Oudjat), le scarabée,
http://www.tomlitoo.com/lireenfete/egypte/?help=activite.phpAu japon : La grenouille, la tortue, les sandales de maiko, le chat de bonheur manekineko,
http://art.japon.free.fr/porte-bonheur.htmChez les chinois :
http://www.signe-chinois.com/porte-bonheur-chinois.phpQuelques précisions :
Selon la légende, chaque feuille du trèfle représente quelque chose. La première feuille est pour l'espoir, la seconde est pour la foi, la troisième est pour l'amour, et la quatrième feuille est, naturellement, pour la chance.
Le fer à cheval est considéré comme un objet ayant des vertus porte-bonheur. Cette vertu légendaire vient sans doute du fait qu'un fer à cheval égaré était revendu au forgeron et permettait ainsi d'en récolter quelques espèces sonnantes et trébuchantes. Les fers à cheval, du fait du martelage à froid qu'ils subissent, étaient refondus pour divers usages. Les fers à cheval usagés et reforgés étaient nommés lopin bourru. Le fer en tant que métal protégerait des mauvaises influences et du malheur. On voit également dans sa forme l'initiale du Christ ou le croissant de lune, symbole de fertilité et de chance. Pour porter bonheur, le fer doit être placé les éponges vers le haut : « pour que le bonheur ne tombe pas » ! Il faut également qu'il soit trouvé par hasard sur la route, et de préférence encore muni de ses clous.
Une autre origine de cette tradition est la légende de saint Dunstan, forgeron qui deviendra archevêque de Canterbury en 959. Le diable lui ayant amené son cheval à ferrer, Dunstan cloua le fer sur le pied fourchu du démon. Celui ci dut promettre, afin d'être libéré, de ne jamais entrer dans une maison protégée par un fer à cheval.
Le lapin ou le lièvre ne sont pas les seuls animaux dont on cherche à s’approprier les vertus en même temps que leurs pattes. En France, les pattes d’ ours et de blaireau (Pyrénées), ou de taupe (Flandre), ont également eu valeur de porte-bonheur. En cas de problèmes dentaires, on conseillait de mettre une patte de taupe au cou des jeunes enfants et, pour les adultes, une patte de lapin sur le bras gauche.
Certains estiment que pour être un vrai talisman, la patte doit provenir d’un lapin ou d’un lièvre tué ou capturé dans des conditions spéciales : un vendredi (de préférence un Vendredi Saint ou un vendredi 13), de nuit, par une personne atteinte de strabisme, à l'aide d'une balle d’argent comme un loup-garou etc..