Personnellement, je pense que certaines histoires de vampirisme sont dûes à des "tueurs en série".
Le mythe en a probablement été renforcé par des cas réel de vampirisme médical.
Le vampire n'est qu'une des nombreuses expressions de la spectographie, cette peur de la mort et du néant que, depuis la nuit des temps, l'homme a matérialisé sous diverses formes (spectres, revenants…), en général issues d'angoisses nocturnes et d'hallucinations subséquentes. L'angoisse du néant et la peur de la nuit se manifestent donc par un sentiment d'oppression et des hallucinations spectrales. Comme toutes les peurs, elles sont très contagieuses, ce qui explique le caractère épidémique des visions.
Le vampirisme a parfois été interprété dans la littérature médicale, comme une représentation symbolique de la peste ou de la rage humaine, cette dernière pouvant, bien que rarement, se caractériser par un comportement délirant et agressif avec morsures et errance, mais les cas sont sporadiques. Le vampire a, comme le loup-garou, la réputation de provoquer des cataclysmes (épidémies, inondations, famines) et de manifester une activité recrudescente durant les épidémies de peste.
Dans le langage courant, le terme "vampire" désigne également, par un processus d'extension analogique, le grand sadisme avec monomanie homicide et toutes les formes de nécromanie. Il semble que les affinités de Jack l'Eventreur avec Vlad l'Empaleur et son influence sur la création du personnage du comte Dracula aient joué un rôle dans cet emploi sémantique particulier du terme de vampire. Certains procès de loups-garous de la Renaissance concernaient en réalité des assassins accusés de monomanie homicide, grand sadisme, perversité sexuelle et nécromanie.
Source : Fascination pour les tueurs en série